L'essentiel par l'éditeur
La délégation du droit de préemption urbain (DPU) permet aux communes de transférer cette compétence à un EPCI, un acteur privé ou l'État, facilitant ainsi la gestion des opérations d'aménagement. La loi Alur simplifie ce processus pour les EPCI à fiscalité propre. Les biens acquis par délégation intègrent le patrimoine du délégataire. La délibération doit être précise mais flexible, et notifiée pour être exécutoire.
Par principe, et en application des dispositions des articles L. 211-1 et suivants du Code de l’urbanisme , le DPU est institué par les communes sur délibération du conseil municipal.
Toutefois, la loi n° 2014-366 du 24 mars 2014 (loi Alur) a fixé un nouveau cadre selon lequel lorsque la commune fait partie d’un EPCI y ayant vocation, elle peut, en accord avec cet établissement, lui déléguer tout ou partie de cette compétence. Dans certains cas, cette délégation intervient d’office (EPCI à fiscalité propre compétent en matière de PLU).
A savoir
Cette délégation prend la forme d’une délibération du conseil municipal soumise aux règles traditionnelles de publicité. La motivation de la délibération n’est cependant pas requise ( CAA Nantes, 24 juin 1998, n°/a>...
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