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L'essentiel par l'éditeur
La fiche pratique explore les infractions pour travaux sans autorisation, soulignant l'importance des éléments matériels et intentionnels. Depuis la réforme du Code pénal de 1994, l'intention coupable est présumée, rendant difficile l'exonération de responsabilité. Les personnes responsables incluent utilisateurs du sol, bénéficiaires, architectes et entrepreneurs. L'article L. 480-4-2 étend la responsabilité pénale aux personnes morales. Le maire peut ordonner l'interruption des travaux irréguliers, avec possibilité de référé suspension.
Avant l’entrée en vigueur du Nouveau Code pénal, les infractions réprimées par l’article L. 480-4 du Code de l’urbanisme étaient réputées commises dès lors que la matérialité de la construction irrégulière était constatée. Ainsi, le juge pénal n’avait pas à rechercher la mauvaise foi du prévenu, ce dernier ne pouvant se dédouaner de sa responsabilité en arguant de sa bonne foi. En d’autres termes, l’intention coupable n’était jamais recherchée.
La réforme du Code pénal de 1994 a introduit l’article 121-3 du Code pénal : le principe selon lequel « il n’y a point de délit ou de crime sans l’intention de le commettre » a été affirmé.
Partant, c’est donc logiquement que l’on pourrait penser que le seul élément matériel ne permet pas de reconnaître l’auteur d’une inf...
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Urbanisme et aménagement
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