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L'essentiel par l'éditeur
En 2022, la Dépense intérieure d’éducation (DIE) en France s'élève à 180,1 milliards d'euros, représentant 6,8 % du PIB, en baisse par rapport aux années 1990. L'État reste le principal financeur avec 55,7 %, suivi des collectivités locales (22,7 %). Les dépenses varient selon les niveaux d'enseignement, avec une augmentation notable dans le supérieur. Les collectivités jouent un rôle clé dans les activités annexes comme le transport scolaire. La France est en retard sur la moyenne OCDE pour les dépenses du primaire.
Avec 12 737 900 élèves en France,d'après la note d'information de la Depp publiée le 20 octobre 2023, la Dépense intérieure d’éducation (DIE) évaluée à 180,1 milliards d’euros en 2022, affiche un ratio en recul avec 6,8 % du produit intérieur brut (PIB), comparé au milieu des années 1990, où il atteignait 7,7 %. Depuis les années 1990, cette même dépense, qui correspond à l’effort national consenti par le pays (ménages inclus) pour assurer le fonctionnement du système éducatif, a perdu un point de PIB, soit environ 25 milliards d’euros, un peu plus de 40 % du budget de l’Éducation nationale.
En fait, ce n’est pas le pays qui a dépensé moins pour l’éducation mais l’État. Les lois de décentralisation sont passées par là. Dans les années 1980, l’État payait les deux tiers de...
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