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L'essentiel par l'éditeur
L'expropriation pour cause d'utilité publique est un processus complexe nécessitant une justification d'intérêt général, l'impossibilité d'alternatives et une atteinte proportionnée à la propriété. Elle se déroule en deux phases : administrative, avec la déclaration d'utilité publique (DUP) et l'arrêté de cessibilité, et judiciaire, pour le transfert de propriété et la fixation des indemnités. La complétude des dossiers et le respect du formalisme sont cruciaux pour éviter l'annulation de la procédure.
Le droit de l’expropriation est soumis à certaines conditions quant à son utilisation.
En premier lieu, il est à rappeler que l’expropriation de biens ne peut concerner que des biens ou droits relevant du domaine privé, qu’il soit à ce titre question de personnes physiques comme de personnes morales (par opposition, donc, les biens du domaine public doivent faire l’objet d’une autre procédure, de type transfert avec ou sans déclassement ou cession, comme prévu par le Code de l’expropriation pour cause d’utilité publique
ou encore le Code général de la propriété des personnes publiques
[CG3P]).
Il peut être question de tout ou partie des biens ciblés.
L’expropriation ne peut être envisagée que par les services de l’État lato sensu, qu’ils soient déconcentrés ou non...
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