Fichepratique

Comprendre le rôle et les fonctions de l’élu délégué à la culture

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Référence : 4099

L'essentiel par l'éditeur

L'élu délégué à la culture joue un rôle crucial dans les collectivités territoriales françaises, avec une légitimité croissante et des moyens renforcés. Sa mission englobe la gestion des infrastructures culturelles, le soutien à la vie associative, et l'éducation artistique. Il doit concilier tradition et modernité, tout en mobilisant les citoyens autour de projets culturels. La culture, majoritairement financée par les collectivités locales, est un vecteur essentiel de l'image d'une commune.

  • Quel est le rôle de l'élu délégué à la culture dans les collectivités territoriales ?
  • Comment les collectivités locales financent-elles la culture en France ?
  • Quelles sont les compétences requises pour un élu délégué à la culture ?

L’élu délégué à la culture est devenu une personne clef pour le développement local. Il occupe une place importante au sein de la collectivité, dispose souvent de moyens conséquents et bénéficie d’une légitimité croissante. Pour autant, son rôle n’est pas facile.

Sa fonction exige :

  • doigté et diplomatie, surtout lorsqu’il ne dispose pas de véritable poids politique ;
  • abnégation et humilité, lorsqu’il engage des choix esthétiques contraires à ses goûts personnels ;
  • rigueur et charisme, lorsqu’il doit défendre la création contemporaine face à ses détracteurs ;
  • souplesse et perspicacité, lorsqu’il doit arbitrer des sollicitations toujours plus nombreuses ;
  • légitimité face à de nombreux acteurs locaux (intercommunalités, départements, régions, etc.) aux compétences accrues et auprès desquels il faut être capable de défendre les dossiers municipaux.
1.

Appréhender la légitimité croissante de l’élu délégué à la culture

Pendant longtemps, les collectivités territoriales ont confondu l’idée même de politique culturelle avec :

  • l’animation ;
  • les loisirs ;
  • les fêtes, etc.

En presque 20 ans, les communes ont peu à peu intégré l’action culturelle comme un projet autonome au sein de leur politique publique, au même titre que le logement ou l’action sociale. Quant aux départements et aux régions, certains en ont fait un axe fort de leurs stratégies publiques.

Après 20 ans de décentralisation culturelle, la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales n’a donc pas véritablement bouleversé la répartition des compétences culturelles. Le principe de non-hiérarchie entre niveaux de collectivités locales prévaut, alors que les groupements de communes n’o...

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