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L'essentiel par l'éditeur
Le cadre réglementaire des travaux sur existant impose à l'autorité de vérifier la régularité de la construction initiale. En cas d'irrégularité, un refus de travaux est obligatoire, sauf si le projet est dissociable. Les travaux doivent respecter les seuils définis par les documents locaux, et une extension doit être inférieure à la construction d'origine. Après sinistre, la reconstruction est possible sous conditions, avec des dérogations possibles au PLU. Les travaux peuvent être requalifiés en construction neuve si trop importants.
Il appartient à l’autorité de s’assurer que la construction existante, objet de la demande, a été régulièrement édifiée. On entend par construction irrégulière, celle réalisée sans autorisation d’urbanisme (absence d’autorisation, péremption ou annulation de l’autorisation) ou non conforme à une autorisation d’urbanisme. Le service instructeur est donc tenu, au préalable, de s’assurer de la conformité de la construction initiale sur ce point. En cas d’infraction, un refus devra être opposé à la demande de travaux.
A noter
Cette obligation de refus s’étend même au raccordement d’une construction irrégulière ( CAA Bordeaux, 20 janv. 2022, n° 20BX00248 ).
Le pétitionnaire devra alors régulariser les travaux en incluant ceux-ci dans sa demande. Le juge administratif écarte cette obliga...
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Urbanisme et aménagement
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