Réservé aux abonnés | Essayer gratuitement
L'essentiel par l'éditeur
Le passage de la voie intraveineuse à la voie orale nécessite une planification rigoureuse en raison des différences pharmacocinétiques. Il est crucial d'anticiper ce relais pour garantir une dose thérapeutique efficace, en tenant compte de la capacité du patient à déglutir et à suivre son traitement. L'organisation dépend de la molécule, certaines nécessitant une surveillance prolongée. L'infirmier joue un rôle clé dans la mise en place et la surveillance du relais, avec une attention particulière aux anticoagulants.
Le relais de la voie intraveineuse (IV) à la voie orale doit être anticipé car ces 2 voies d’administration ont des modèles pharmacocinétiques bien différents. La filtration hépatique des molécules médicamenteuses est notamment plus importante pour la voie orale et l’obtention d’une dose thérapeutique efficace est souvent plus difficile à obtenir.
C’est pourquoi il est indispensable de prévoir cette période de relais dès l’élaboration du chemin thérapeutique, afin d’anticiper la sortie du patient, et ce après équilibration du traitement par voie orale.
Par ailleurs, avant de prévoir le relais par forme orale, il est impératif que le prescripteur et les soignants se soient assurés que le patient est apte à déglutir, d’une part, et à respecter son traitement, d’autre part.
Contenu réservé aux abonnés
Si vous êtes abonné, cliquez pour poursuivre la lecture
Il vous reste 85% à découvrir
Poursuivez la lecture
en profitant d'un essai gratuit (offre sans engagement)
Cette fiche est incluse dans l'offre :
Maîtrise des risques et de la qualité
Versionbeta