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L'essentiel par l'éditeur
Organiser la journée de la mémoire de l'Holocauste nécessite de choisir entre une commémoration centrée sur la libération d'Auschwitz ou une approche plus large incluant tous les génocides. La collaboration avec les associations locales est cruciale pour définir l'orientation et le programme, qui peut inclure des expositions, des rencontres et des concours éducatifs. L'événement doit rester consensuel, évitant les sujets clivants, et respecter un protocole précis pour les cérémonies et les dépôts de gerbes.
A noter
Le flou qui entoure la dénomination de cette journée, y compris dans les documents officiels de l’État, montre que des nuances d’interprétation peuvent être faites. On parle en effet de la commémoration de l’Holocauste, de la commémoration de la Shoah ou de celles des génocides. Les termes d’Holocauste et de Shoah ont la même signification mais le premier est surtout employé par les Anglo-saxons et on évite souvent d’y recourir en France compte tenu de sa connotation religieuse sacrificielle. En revanche, l’emploi du mot génocide induit une ouverture de la manifestation à d’autres crimes de masse (Rwanda, Cambodge, Darfour…) sans nier pour autant la spécificité de la Shoah, qui donne sa date à la manifestation.
Vous constituerez un groupe de travail avec les association...
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