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L'essentiel par l'éditeur
Les entreprises peuvent optimiser leur financement lors de l'exécution des marchés publics grâce à la cession et au nantissement de créances, ainsi qu'à l'affacturage inversé. La cession de créances, souvent préférée pour sa simplicité, permet de transférer une créance à un établissement de crédit. Le nantissement offre une garantie de paiement direct par la personne publique. L'affacturage inversé, introduit par la loi Pacte, accélère le paiement des fournisseurs. Ces dispositifs nécessitent une notification formelle au comptable public.
Présentée aux articles R. 2191-45 à R. 2191-63 du Code de la commande publique (CCP), la cession de créance est un contrat de droit privé par lequel le titulaire du marché (le cédant) transfère à un tiers (le cessionnaire), et généralement à une banque, la créance qu’il détient sur une collectivité publique (le cédé), en garantie de crédits que ce dernier lui accorde.
A noter
Les sommes dues par la personne publique sont, à partir de la cession de créance, payées au cessionnaire, dès lors que la cession de créance a été notifiée au comptable assignataire.
On distingue principalement la cession de créance de droit commun ( Code civil, art. 1321 à 1326 ), qui nécessite d’être signifiée par huissier de justice au comptabl...
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