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L'essentiel par l'éditeur
La réforme Serafin-PH révolutionne le financement des établissements médico-sociaux en alignant les ressources sur les besoins des usagers. Elle introduit une nomenclature en trois blocs (besoins, prestations directes et indirectes) pour personnaliser l'accompagnement. Cette approche favorise la flexibilité et la modularité des services, tout en améliorant la lisibilité des offres. Les établissements doivent adapter leurs outils de pilotage et projets pour être compatibles avec cette réforme.
Que ce soit en dotation globale, en prix de journée, dans un cadre de contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens (CPOM) ou non, le financement actuel des établissements et services souffre du même écueil : une absence de flexibilité qui freine les réponses diversifiées et novatrices apportées aux personnes accompagnées.
Les projets de retour en famille, d’accueil familial temporaire ou d’accueil séquentiel par exemple, aussi bénéfiques soient-ils pour l’usager, impactent directement les finances de l’établissement et par certains égards la qualité de l’accompagnement (baisse de ressources donc de moyens).
La réforme introduit donc une révolution dans l’action sociale et médico-sociale : un financement basé sur la mise en relation des besoins des personnes et les moyens néc...
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