L'essentiel par l'éditeur
Le site cinéraire est un monopole communal, obligatoire pour les communes de plus de 2 000 habitants depuis 2013. Il inclut des espaces pour la dispersion des cendres et des columbariums. La gestion peut être déléguée dans le cadre d'un service public. Les sites privés sont interdits depuis 2005. Les équipements doivent respecter la dignité des défunts, et les communes peuvent mutualiser les coûts. Les columbariums et concessions cinéraires sont soumis à des règles spécifiques, notamment en matière de personnalisation et de durée.
Qu’il soit situé dans le cimetière ou qu’il soit l’accessoire d’un crématorium, le site cinéraire est un monopole communal. Dans ce dernier cas, il peut s’agir d’une gestion déléguée si le crématorium a lui-même fait l’objet d’une délégation de service public.
En aucun cas il ne peut être réalisé de site cinéraire privé depuis le 31 juillet 2005, sauf à relever de l’article L. 2223-18-4 du CGCT qui prévoit une amende de 15 000 € par infraction.
Les sites cinéraires privés qui existaient avant cette date ont été repris par la commune d’implantation dans un délai de 5 années.
Depuis le 1er janvier 2013, il est fait obligation aux communes de plus de 2 000 habitants d’aménager un site cinéraire dans leur cimetière ( CGCT, art. L. 2223-1 ).
La mutualisation de cette dépens...
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Pratique des opérations funéraires
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