MINISTERE DES SOLIDARITES ET DE LA COHESION SOCIALE
Direction Générale de la Cohésion Sociale
Service des politiques sociales et médico-sociales
Sous-direction de l’enfance et de la famille
Bureau de la protection des personnes (2A)
Lutte contre la maltraitance et promotion de la bientraitance
Dossier suivi par : Anne GARREC
Sous-direction de l’autonomie, des personnes handicapées et des personnes âgées
Bureau insertion et citoyenneté (3B)
Séjours de vacances adaptées organisées
Dossier suivi par : Ahez LE MEUR
Transferts d'établissements pour enfants handicapés
Dossier suivi par : Marlène MAUBERT
Validé par le Comex du : 15 juin 2011
La ministre des solidarités et de la cohésion sociale
à
Mesdames et Messieurs les préfets de région,
Directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale,
Direction régionale et interdépartementale de l’hébergement et du logement (Ile-de-France)
Directions de la jeunesse des sports et de la cohésion sociale de Guadeloupe Guyane Martinique Mayotte et Réunion (pour exécution)
Mesdames et Messieurs les préfets de département
Directions départementales de la cohésion sociale
Directions départementales de la cohésion sociale et de la protection des populations (pour exécution)
Mesdames et Messieurs les directeurs généraux des agences régionales de santé (pour information)
CIRCULAIRE N° DGCS/SD2A/2011/282 du 12 juillet 2011 relative au renforcement de la lutte contre la maltraitance, au développement de la bientraitance dans les établissements et services sociaux relevant de la compétence des services déconcentrés de la cohésion sociale et à la compétence du représentant de l'Etat dans le département au titre de la protection des personnes.
Date d'application : Immédiate
NOR : SCSA1119412C
Classement thématique :
Définition des orientations prioritaires de lutte contre la maltraitance et de promotion de la bientraitance envers les personnes vulnérables relevant du champ d’action des services déconcentrés de la cohésion sociale : modalités de signalement des faits de maltraitance, renforcement des contrôles et amélioration des pratiques professionnelles dans les établissements et services sociaux, développement de la connaissance du phénomène.
Catégorie : Directives adressées par le ministre aux services chargés de leur application, sous réserve, le cas échéant, de l'examen particulier des situations individuelles.
Résumé : prévention et lutte contre la maltraitance, promotion de la bientraitance dans les établissements et services sociaux ; mission d’alerte (évènements exceptionnels et dramatiques) ; dispositif d’accueil téléphonique maltraitance des personnes âgées et des adultes handicapés ; inspection contrôle des ESMS ; contrôle des lieux de séjour de vacances adaptées organisées (VAO) ; contrôle des transferts temporaires d’établissements pour enfants et adolescents handicapés.
Mots-clés : Lutte contre la maltraitance - Bientraitance – Etablissements et services sociaux – contrôle VAO - Signalement – Mission d’alerte – Contrôle – Inspections – Auto-évaluation – Systèmes d’information – DRJSCS/DDCS-PP – préfet de département - ANESM – ARS – président du conseil général - Coordination
Textes de référence :
Inspection/contrôle : notamment art. L. 313-13 et suivants, art. L. 331-1 et suivants CASF, art. L. 1435-7 CSP ;
Evaluations (interne et externe) de l’activité et de la qualité des prestations délivrées par les établissements et services sociaux et médico-sociaux soumis à autorisation, ANESM : article L. 312-8 CASF.
Arrêté du 26 mars 2003 relatif aux modalités d'organisation des transferts temporaires d'établissement pour enfants ou adolescents handicapés.
Circulaire n°2003-149 du 26 mars 2003 relative à l’organisation des transferts temporaires d’établissements pour enfants et adolescents handicapés.
Instruction ministérielle n°DGAS/2A/2007/112 du 22 mars 2007 relative au développement de la bientraitance et au renforcement de la lutte contre la maltraitance.
Circulaire n° DGCS/2A/2010/254 du 23 juillet 2010 relative au renforcement de la lutte contre la maltraitance des personnes âgées et des personnes handicapées et au développement de la bientraitance dans les établissements et services médico-sociaux relevant de la compétence de l’ARS.
Instruction SG n°2011-08 du 11 janvier 2011 relative à l’organisation des relations entre les agences régionales de santé et les services déconcentrés de la cohésion sociale, de la jeunesse et des sports.
Annexes :
Annexe 1 : Protocole de la mission d’alerte
Annexe 2 : Protocole de signalement aux autorités administratives des évènements indésirables et des situations exceptionnelles ou dramatiques dans les établissements sociaux relevant de la compétence des préfets de département
Annexe 3 : Développement et modalités de financement du dispositif d’accueil téléphonique maltraitance des personnes âgées et des adultes handicapés
Annexe 4 : Schéma d’utilisation des systèmes d’information
Tout acte de maltraitance exercé sur une personne fragile qui ne dispose pas nécessairement de la possibilité de se défendre ou de le dénoncer est intolérable.
L’Etat, garant de la protection des personnes vulnérables, a dès lors pour rôle de faciliter le signalement des faits de maltraitance, de renforcer les contrôles et de veiller au développement de bonnes pratiques professionnelles favorisant la bientraitance au sein des institutions. Dans la continuité des actions qu’il a engagées depuis les années 2000, le ministère chargé des affaires sociales a défini en mars 2007 un plan de développement de la bientraitance et de renforcement de la lutte contre la maltraitance, assorti d’une instruction du 22 mars 2007.
La politique nationale mise en œuvre dans ce domaine est organisée autour de trois axes principaux :
Ces orientations prioritaires se déclinent en programmes, dispositifs et procédures dont l’animation et le suivi relèvent, dans le champ social, de la compétence des préfets et des services déconcentrés de la cohésion sociale.
Conformément aux dispositions des décrets n°2009-1540 du 10 décembre 2009 (art. 2) et n°2009-1484 du 3 décembre 2009 (art.4), le pilotage et la coordination de la politique sociale de protection des personnes vulnérables sont exercés par les directions régionales de la jeunesse des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS) qui apportent leur expertise et leur appui technique aux préfets de département, notamment en matière de contrôle et d’inspection des établissements sociaux. Conformément au décret n°2010-687 du 24 juin 2010 relatif à l’organisation et aux missions des services de l’Etat dans la région Ile-de-France, les dispositions du décret susvisé du 10 décembre 2009 s’appliquent à la DRJSCS d’Ile-de-France, à l’exclusion des missions attribuées à la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Hébergement et du Logement (DRIHL), chargée notamment de mettre en œuvre la politique de l’Etat relative à la veille sociale, à l’hébergement et à l’accompagnement vers un logement pérenne des personnes sans abri ou mal logées.
Les directions départementales interministérielles chargées de la cohésion sociale (DDCS/PP) constituent le niveau de mise en œuvre au travers notamment de l’inspection et du contrôle des établissements et services sociaux.
De plus, le préfet de département dispose d’une compétence générale de contrôle des établissements et services sociaux et médico-sociaux, au titre de la protection des personnes.
Conformément à l’article L1431-2 e) du code de la santé publique, les agences régionales de santé (ARS) contribuent à la politique de lutte contre la maltraitance et de promotion de la bientraitance dans les établissements et services de santé et médico-sociaux.
Comme le précise l’instruction SG n°2011-08 du 11 janvier 2011, il importe dès lors, qu’une coordination soit organisée entre le préfet de région (DRJSCS) et le DGARS, tous deux chargés du pilotage et de la coordination au niveau régional de la politique de lutte contre la maltraitance et de promotion de la bientraitance dans leurs champs respectifs de compétence. Cette coordination doit permettre de garantir la cohérence des actions à mener pour mettre en œuvre des dispositifs transversaux (programme régional d’inspection/contrôle/évaluation, outils de suivi des signalements de maltraitance et des plaintes) ou des dispositifs spécifiques complémentaires (par exemple, le financement et le suivi des centres locaux d’accueil téléphonique relatifs à la maltraitance des personnes âgées et des adultes handicapés).
1. Rôle de la DRJSCS et de la DRIHL en matière de prévention de la maltraitance et de lutte contre les dérives sectaires
Le DRJSCS sera l’interlocuteur de la DGCS pour le recueil d’informations complémentaires dans le cadre du suivi des actions suivantes dont la mise en œuvre relève pour l’essentiel des DDCS -PP :
2. Améliorer la détection et le signalement des situations de maltraitance
Améliorer le signalement permet de faciliter la révélation de faits en vue d’une intervention rapide des services de l’Etat, en relation avec les autres autorités compétentes, pour protéger les plus vulnérables. Certains évènements, de par leur caractère exceptionnel ou dramatique, doivent être signalés au niveau central.
2.1. L’alerte des services centraux des ministères sociaux quant aux situations à caractère exceptionnel ou dramatique
Les alertes sanitaires, médico-sociales et sociales (évènements à caractère exceptionnel et/ou dramatique survenus dans ces secteurs) doivent être transmises par mail, dès que le service déconcentré a connaissance de ces évènements, au centre opérationnel de réception et de régulation des urgences sanitaires et sociales (CORRUSS). Ce dispositif centralisé, animé par le département des urgences sanitaires de la direction générale de la santé (DGS), a été maintenu dans le cadre de la réorganisation territoriale des services de l’Etat et constitue toujours le point de réception unique de l’ensemble des alertes quel que soit le secteur concerné ou l’organisme à l’origine de la transmission. Le CORRUSS transmet immédiatement les informations reçues aux directions compétentes, parmi lesquelles la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) pour les alertes concernant le secteur social et médico-social ([email protected]) qui en informe au plus vite les cabinets ministériels concernés.
Il appartient au service déconcentré de communiquer, dans les plus brefs délais, au CORRUSS (n° 24h/24 : 01.40.56.57.84 – [email protected]) les alertes concernant le secteur social (le préfet de département – réseau COGIC et la DRJSCS seront également destinataires de ces alertes pour information).
Le champ et les modalités d’application de cette mission d’alerte, ainsi que le contenu de l’information à transmettre sont précisés en annexe 1.
2.2. La mission locale de veille et le signalement des évènements indésirables aux autorités administratives compétentes
Afin de garantir la bonne transmission des informations entre les établissements sociaux et médico-sociaux et leur autorité de contrôle, un protocole de signalement des évènements indésirables ou dramatiques a été mis en place. Il appartient au préfet de département (DDCS-PP) de procéder à la signature de ces protocoles avec les établissements relevant de sa compétence et non encore inscrits dans cette démarche.
Ainsi, avec chacun des responsables des établissements concernés, vous voudrez bien mettre en place (ou reconduire) un protocole d’information des évènements menaçant ou compromettant la santé, la sécurité ou le bien-être d’un ou plusieurs résidents. Un modèle de protocole et de formulaire de signalement figure dans l’annexe 2.
2.3. Le suivi des signalements de maltraitance
Le signalement de maltraitance donne lieu à une évaluation de la situation et, chaque fois que nécessaire, à une inspection pouvant conduire à des mesures visant à remédier aux dysfonctionnements constatés. En fonction de la gravité des faits signalés, il appartient au préfet de département (DDCS-PP) de saisir le procureur de la République s’il n’en a pas été informé par le responsable de la structure en cause.
A ce titre, vous veillerez à rappeler aux directions des établissements et services les exigences auxquelles elles sont soumises lorsqu’un fait de maltraitance est révélé au sein de leur structure :
2.4. Le dispositif d’accueil téléphonique maltraitance des personnes âgées et des adultes handicapés
Le 3977, numéro national unique d’accueil téléphonique et de traitement des signalements de maltraitance envers les personnes âgées et les adultes handicapés (domicile et établissement), a été créé le 5 février 2008 afin de permettre l’accès de tous à une téléphonie spécialisée.
Son financement relève du programme 157 de la loi de finances et s’inscrit ainsi dans les compétences des services déconcentrés de la cohésion sociale. Il importe qu’il soit coordonné avec les services de l’ARS, à même de connaître et de traiter des situations de maltraitance en établissement médico-social, et avec les conseils généraux s’agissant des structures non médicalisées pour personnes âgées et adultes handicapés, et du secteur du domicile non médicalisé.
Ce dispositif repose sur une plate-forme nationale de premier accueil, animée par l’association HABEO1, chargée du conseil et de l’orientation des appelants vers des centres locaux, dont la quasi-totalité relèvent du réseau ALMA2 France. Ces antennes locales sont responsables de l’analyse et du traitement des signalements en relation le cas échéant avec les autorités administratives et judiciaires locales. Quelques conseils généraux ont également mis en place et assurent le financement de leur propre dispositif de traitement des appels en lien avec la plateforme nationale du 3977.
Au 1er janvier 2011, sont financés au titre du programme 157, 73 antennes départementales dont certaines sont organisées en plates-formes régionales ou interdépartementales.
Dans le cadre des objectifs de déploiement à l’ensemble du territoire national de ces antennes locales vous trouverez en annexe 3 les modalités de financement de ce dispositif ainsi que l’état des centres d’écoute financés au 1er janvier 2011. Les demandes de crédits au titre de l’exercice 2011 pour les départements non encore dotés devront être remontées au plus tard le 8 septembre 2011, selon les modalités définies en annexe 3.
1 HABEO : Handicap Age Bientraitance Ecoute Orientation, anciennement AFBAH : Association Française pour la Bientraitance des Aînés des Handicapés - changement de dénomination le 15.01.2011
2 ALMA : Allô Maltraitance des personnes âgées et/ou handicapées.
3. Renforcer les contrôles dans les établissements et services sociaux
L’exercice des pouvoirs de contrôle dont disposent les autorités administratives constitue un puissant levier d’action. Les inspections doivent être réalisées le plus souvent de manière inopinée, afin d’apprécier à sa juste réalité le fonctionnement d’une structure.
Il importe également de respecter le cadre juridique d’exercice des contrôles afin d’éviter les recours contentieux qui peuvent être menés par les organismes inspectés.
Pour l’exercice de ses compétences de contrôle, le représentant de l’Etat dans le département peut disposer des moyens d’inspection et de contrôle de l’ARS. Comme précisé par les articles L1435-7 et R1435-2 du CSP, ces modalités de coopération entre le préfet de département et le directeur général de l’ARS doivent s’inscrire dans le cadre de protocoles départementaux.
3.1 Les contrôles exercés au titre du pouvoir d’autorisation du représentant de l’Etat dans le département
Conformément à l’article L313-13 al.1 du CASF, le contrôle des établissements et services sociaux et médico-sociaux soumis à autorisation est exercé, seul ou conjointement, par l’autorité ou les autorités ayant délivré l’autorisation (préfet de département, directeur général de l’ARS, président du conseil général).
o Le contrôle des établissements et services sociaux relevant de la compétence exclusive du représentant de l’Etat dans le département, notamment les CHRS3, les services mettant en œuvre les mesures de protection des majeurs et les mesures judiciaires d’aide à la gestion du budget familial, les CADA4, est exercé par le représentant de l’Etat et effectué par les personnels5, placés sous son autorité ou celle de l’ARS (art. L313-13 al 2 CASF).
o Le contrôle des établissements et services relevant de la compétence conjointe Etat – président du conseil général, notamment les CHRS accueillant des femmes avec mineurs de moins de 3 ans, est exercé conjointement par le représentant de l’Etat et par le président du conseil général, et effectué, en tant que de besoin, par leurs personnels respectifs et/ou par les personnels de l’ARS (art. L313-13 al. 2 et 4 CASF).
Par ailleurs, le représentant de l’Etat dans le département exerce le contrôle de l’activité des personnes physiques et des préposés d’établissement exerçant en qualité de mandataire judiciaire à la protection des majeurs (art. L472-10 CASF) ainsi que des délégués aux prestations familiales individuels (art. L474-5 CASF).
3.2 Les contrôles exercés au titre de la protection des personnes
Les contrôles réalisés à ce titre visent à s’assurer que les conditions d’installation, d’organisation et de fonctionnement des établissements et services sociaux ne menacent ni ne compromettent l’état de santé, la sécurité, l’intégrité ou le bien-être physique et moral des personnes accueillies.
3.2.1 La compétence générale du préfet de département
Quelle que soit l’autorité ayant délivré l’autorisation, le préfet de département dispose d’un pouvoir général de contrôle de l’ensemble des établissements et services sociaux et médico-sociaux, en vue de s’assurer de la sécurité des personnes accueillies (art. L313-13 al.6, L331-1 et L331-5 CASF).
Le Préfet de département dispose, pour l’exercice de ses compétences, des personnels placés sous son autorité et, en tant que de besoin, des personnels de l’ARS (art. L313-13 al. 6 CASF).
3 CHRS hors accueil de femmes avec mineurs de moins de 3 ans.
4 Les Centres d’Accueil pour Demandeurs d’Asile relèvent de la compétence du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration
5 Les pharmaciens inspecteurs de santé publique, les médecins inspecteurs de santé publique, les inspecteurs de l'action sanitaire et sociale, les ingénieurs du génie sanitaire, les ingénieurs d'études sanitaires et les techniciens sanitaires (article L.1421-1 CSP), les inspecteurs et contrôleurs désignés par le DGARS (article L.1435-7 CSP)
Ces inspections sont conduites, en fonction de la nature du contrôle, par les services de l’Etat en département et en tant que de besoin par les personnels de l’ARS : par un médecin inspecteur de santé publique - MISP ou par un inspecteur de l’action sanitaire et sociale - IASS (art. L313-13 al.7).
Il convient de préciser que seuls les IASS ou les MISP, qui doivent être assermentés, peuvent recueillir les témoignages du personnel, des usagers ou de leurs familles, et que les témoignages relatifs aux actes et traitements mettant en cause la santé ou l’intégrité physique des personnes ne peuvent être recueillis que par des MISP (art. R313-34 al 3 CASF). Par ailleurs, pour rappel, seuls les agents ayant qualité de médecin peuvent avoir accès aux données médicales individuelles des usagers en application de l’article L.1421-3 du CSP.
Dans les établissements et services de l’aide sociale à l’enfance relevant de la compétence du président du conseil général, ce dernier dispose d’un pouvoir de contrôle en vertu de sa mission de surveillance des mineurs du département (art. L331-7 CASF). Le préfet de département peut également mettre en œuvre son pouvoir général de contrôle ; dans ce cas, il lui appartient de mobiliser ses services propres ou, en tant que de besoin, ceux de l’ARS.
3.2.2 Mise en œuvre du programme pluriannuel repérage des risques de maltraitance
Les contrôles exercés au sein des établissements sociaux au titre de la lutte contre la maltraitance interviennent suites à plaintes ou de manière préventive afin de repérer les établissements présentant un ensemble de points critiques de fonctionnement.
A titre préventif, les inspections s’inscrivent dans le cadre du programme pluriannuel (2007/2011) de repérage des risques de maltraitance dont le cahier des charges est consultable sur le site intranet « Cohésion sociale (DGCS) » ; les outils d’inspection y sont également téléchargeables.
La réalisation de la partie du programme relative aux établissements sociaux relevant de la compétence des DDCS-PP (champ de l’inclusion sociale/CHRS) leur incombe, avec possibilité de mobilisation, en tant que de besoin, des moyens d’inspection de l’ARS par le préfet de département, en l’absence notamment de IASS au sein des services de la cohésion sociale, et si nécessité de participation de personnels techniques de l’ARS (médecins inspecteurs de la santé publique et/ou de personnels chargés de la santé environnementale).
Comme les CADA, relevant de la compétence du ministère de l’intérieur6 mais impliquant souvent aussi les mêmes organismes gestionnaires que les structures d’hébergement relevant du programme 177 , ne sont pas couverts par le programme pluriannuel de repérage des risques de maltraitance arrêté par le ministère des solidarités et de la cohésion sociale, une articulation est bien évidemment tout à fait souhaitable à ce sujet avec les responsables administratifs concernés.
Il appartient aux DDCS-PP d’indiquer au DRJSCS les établissements visés par un contrôle préventif, une coordination étant ensuite assurée en termes de programmation et de bilan entre la DRJSCS/DRIHL et l’ARS dans la mesure où le programme national couvre l’ensemble des établissements sociaux et médico-sociaux.
4. Le contrôle dans le cadre des transferts temporaires d’établissements pour enfants handicapés et des lieux de séjours « vacances adaptées organisées »
4.1 Le contrôle des transferts temporaires d’établissements pour enfants handicapés
Le dispositif de contrôle des transferts temporaires d’établissements pour enfants handicapés, prévu par l’arrêté du 26 mars 2003 et précisé par la circulaire du même jour, n’est pas modifié au fond par la mise en place des Agences Régionales de Santé et des services déconcentrés de la cohésion sociale.
6 Cf. note de bas de page n°4
Cependant, les dénominations DDCS ou DDCS-PP et ARS se substituent, dans ce cadre et selon les compétences, aux Directions Départementales de la Jeunesse et des Sports et aux Directions Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales.
En application du décret n°2009-14847, les services déconcentrés en charge de la cohésion sociale sont compétents pour le contrôle de la qualité éducative des accueils collectifs de mineurs et à la sécurité physique et morale des mineurs qui y sont accueillis. Tous les enfants handicapés (y compris ceux accueillis dans les établissements médico-sociaux) sont inscrits de droit dans un établissement scolaire et relèvent donc de la protection des mineurs prévue par l’article L227-4 du code de l’action sociale et des familles.
Par conséquent, les DDCS ou DDCS-PP se substituent aux DDJS, visées par l’arrêté du 26 mars 2003, comme destinataires du dossier de transfert lorsque celui-ci se déroule dans un centre de vacances, de loisirs ou si l’objet du transfert est une compétition sportive.
Ce dossier est transmis, à titre déclaratif, par le directeur de l’établissement médico-social.
Cette transmission permet à la DDCS/PP PP du département d’accueil d’exercer les contrôles qu’elle effectue habituellement à la réception des déclarations de séjour : hygiène et sécurité, projet de transfert de l’établissement pour les aspects en lien avec ses compétences (ex : l’encadrement et les conditions d’organisation des activités physiques et sportives)...
Le projet de transfert, relève pour tous les autres aspects, du contrôle de l’ARS du lieu d’implantation de l’établissement médico-social.
Les ARS sont compétentes dans le cadre de ce dispositif au titre de leur mission de contrôle des établissements médico-sociaux chargés de l’accueil d’enfants et adolescents handicapés. Elles sont également tenues d’informer le représentant de l’Etat de toute situation susceptible d'entraîner la mise en œuvre des mesures de police administrative (art. L1435-7 du CSP).
Quel que soit le lieu d’accueil, l’ARS du lieu d’implantation de l’établissement organisateur est par conséquent destinataire du budget prévisionnel de l’établissement et du dossier de transfert pour exercer les contrôles préalable afférents à l’organisation de ce dernier (transports, encadrement, budget, projet de transfert…).
Si l’établissement d’accueil est un établissement médico-social, l’ARS du lieu d’accueil sera seule destinataire de la déclaration de transfert afin de l’intégrer, le cas échéant dans son programme d’inspection et de contrôle.
Si le lieu d’accueil est un centre de vacances, de loisirs ou si l’objet du transfert est une compétition sportive, l’ARS recevra à titre d’information le dossier de transfert en complément de celui reçu par la DDCS afin de pouvoir, le cas échéant, exercer un contrôle sur place.
Par ailleurs, dans le cadre de la compétence générale du préfet de protection des personnes et plus particulièrement de la protection des mineurs accueillis hors du domicile, les DDCS peuvent être amenées à exercer des contrôles sur place comme pour tout lieu de séjour.
Selon la nature des contrôles à effectuer, le préfet de département pourra cependant décider de recourir en complément ou en remplacement aux moyens d’inspection de l’ARS (L1435-7 code de la santé publique).
4.2 Le contrôle des lieux de séjour « vacances adaptées organisées » pour adultes handicapés (article L 412-2 code du tourisme) :
Si l’agrément des organismes proposant des séjours de vacances adaptées organisées relève du préfet de région (DRJSCS), la réalisation des contrôles de séjours « vacances adaptées organisées » relève de la compétence du Préfet de département qui s’appuie pour cela sur ses services (DDCS-PP). Le contrôle est confié par la loi aux IASS et aux MISP.
Un recours aux moyens d’inspection de l’ARS pourra être demandé par le Préfet, notamment en cas d’absence de corps techniques (MISP et/ou personnels chargés de la santé environnementale) ou d’insuffisance des effectifs d’inspection au sein des services de la cohésion sociale.
7 Décret n° 2009-1484 du 3 décembre 2009 relatif aux directions départementales interministérielles
5. Améliorer la connaissance de la maltraitance en institution par le renseignement des systèmes d’information
Afin de renforcer la prévention de la maltraitance et le traitement des signalements, il importe de disposer, tant au niveau central que déconcentré, d’éléments de connaissance - à la fois quantitatifs et qualitatifs - du phénomène de maltraitance dans les institutions sociales et médico-sociales.
Le ministère dispose à cette fin de deux systèmes d’information : PRISME (Prévention des Risques – Inspection - Signalement Maltraitance) et RECLAMATIONS & PLAINTES (logiciel de suivi des réclamations et des plaintes). J’attire votre attention sur la nécessité pour vos services de s’approprier ces outils et de les renseigner systématiquement.
L’utilisation systématique de PRISME et de RECLAMATIONS & PLAINTES présente un enjeu régional. Le pilotage régional des actions de prévention et de lutte contre la maltraitance dans le secteur social pourra ainsi s’appuyer sur les données recueillies (nature et origine des signalements, identification des facteurs de risque, suivi du traitement des situations de maltraitance, inspections et suites données …) et permettre l’élaboration et le renseignement d’indicateurs et de tableaux de bord régionaux et départementaux.
Ces systèmes d’information sont d’ores et déjà accessibles aux DRJSCS-DRIHL/DDCS-PP (pour le secteur social) et aux ARS (pour le secteur médico-social). Dans le cadre des évolutions fonctionnelles récemment apportées, PRISME et RECLAMATIONS & PLAINTES, qui sont des applications Web accessibles via internet sécurisé, ont été fusionnées en un seul accès (page d’accueil commune depuis juin 2010).
Le champ couvert par ces applications, concernant les services déconcentrés de la cohésion sociale, est le même que celui du contrôle, pour rappel notamment : CHRS, mandataires judiciaires à la protection juridique des majeurs (services, personnes physiques et préposés d’établissement) et délégués aux prestations familiales (services, personnes physiques).
PRISME est composé de deux modules (comportant des liens automatiques entre les deux applications) :
Ce système est renseigné au niveau déconcentré, depuis avril 2010, par les DDCS/DDCSPP pour le champ social relevant de leur compétence et les ARS pour le champ médico-social.
Toute situation de maltraitance signalée et toute inspection réalisée à ce titre doivent être saisies par vos services dans PRISME. L’exhaustivité et la qualité du renseignement permettront à la DGCS de disposer des données nécessaires pour améliorer l’efficacité des dispositifs existants et mieux cibler les actions prioritaires à développer dans ce domaine. L’application vous permet l’extraction, à partir des données saisies dans SIGNAL et VIGIE, de tableaux de bord régionaux et départementaux. Le bilan statistique national vous est par ailleurs diffusé.
Il importe également que vos services utilisent le logiciel RECLAMATIONS & PLAINTES (application désormais obligatoire) pour la gestion et le suivi administratif des plaintes et des signalements du secteur social relevant de la compétence des services déconcentrés de la cohésion sociale. Cette application est utilisée par les ARS pour le suivi des plaintes dans le champ sanitaire et médico-social.
En fonction des besoins des régions, un accompagnement du dispositif (notamment formation des utilisateurs) sera poursuivi.
6. L’accompagnement des institutions vers une politique de promotion de la bientraitance
Prévenir la maltraitance passe notamment par la diffusion et l’appropriation des bonnes pratiques professionnelles et par la généralisation des démarches d’évaluation.
Depuis 2007, l’amélioration des pratiques de bientraitance dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux constitue une orientation prioritaire de la politique nationale et une exigence à laquelle sont soumises les structures concernées. Il importe que les services des autorités administratives compétentes veillent à la mise en œuvre de ces démarches et accompagnent en tant que de besoin les structures concernées à partir des outils existants.
A ce titre, l’Agence nationale de l’évaluation de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) a élaboré des recommandations sur ce champ (une sur la bientraitance et deux sur le rôle de l’encadrement au titre de la prévention et du traitement de la maltraitance à domicile et en établissement). Une recommandation a également été produite concernant « L’expression et la participation des usagers des établissements relevant du secteur de l’inclusion sociale ». Ces documents sont téléchargeables sur le site : www.anesm.sante.gouv.fr.
La mise en œuvre de cette politique nécessite une bonne coordination avec les différents partenaires concernés, notamment les autres autorités administratives compétentes de votre région (agences régionales de santé, présidents de conseil général). C’est pourquoi je vous remercie de porter ces orientations à la connaissance des services des départements.
Pour la ministre et par délégation
Sabine FOURCADE
Directrice Générale de la Cohésion Sociale
Annexe 1 : Protocole de la mission d’alerte CORRUSS
. Le champ de la mission d’alerte
Les informations traitées dans le cadre de la mission d’alerte concernent les évènements exceptionnels et/ou dramatiques du secteur social et médico-social, notamment :
Dans le cadre de cette mission, sont particulièrement visées les situations médiatisées ou susceptibles de l’être.
Le bureau de la protection des personnes de la DGCS assure la gestion des informations d’alerte (transmission aux cabinets et aux services concernés des messages initiaux d’alerte, des informations complémentaires et des nouveaux développements ; demandes de précision aux correspondants des ARS ou des DRJSCS/DRIHL) pour les évènements précités à l’exception de la dernière catégorie qui relève de la cellule de gestion des crises de la direction.
. Le circuit de l’information et modalités de transmission des alertes sociales et médico-sociales
Pour le secteur social, il appartient aux services déconcentrés de prévenir dans les plus brefs délais par messagerie le Centre opérationnel de réception et de régulation des urgences sanitaires et sociales (CORRUSS - [email protected])
De 9 h à 19 h tous les jours ouvrés, après réception de l’alerte et première qualification, le CORRUSS est en charge d’orienter l’alerte vers le service compétent :
Pour les alertes sociales ou médico-sociales qui se produiraient le soir (après 19h) et le week-end, le cadre d’astreinte de l’ARS (secteur médico-social) ou du service déconcentré (secteur social) doit immédiatement transmettre l’information au 01.40.56.57.84 (n° 24h/24) et/ou à l’adresse mail [email protected]. L’alerte sera alors orientée vers le cadre de permanence de la DGCS. Le cadre d’astreinte de l’ARS ou du service déconcentré devra ensuite rapidement transmettre par messagerie un point précis de la situation à l’adresse DGCS-alerte.
. Le contenu des informations nécessaires pour la mission d’alerte
Le service déconcentré doit transmettre :
Annexe 2 :
Protocole de signalement aux autorités administratives des évènements indésirables et des situations exceptionnelles et dramatiques dans les établissements sociaux relevant de la compétence des DDCS-PP/DRIHL
L’efficacité de la politique de lutte contre la maltraitance dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux dépend non seulement de la détection précoce des situations à risque mais aussi du traitement immédiat des situations les plus graves pour lesquels la santé ou la sécurité des personnes a été compromise.
La réalisation d’un tel objectif nécessite que les autorités administratives compétentes soient informées, dans les meilleurs délais, par les responsables des structures concernées, non seulement des évènements indésirables survenus dans leurs structures, mais aussi des évènements exceptionnels et dramatiques (qui doivent être retransmis au niveau central dans le cadre de la mission d’alerte des cabinets ministériels dont la procédure est précisée dans l’annexe 1).
Afin de faciliter la mise en œuvre de cette démarche, il convient de formaliser les échanges d’information dans ce domaine entre les DDCS-PP/unités territoriales de la DRIHL et les directions des établissements sociaux relevant de leur compétence.
Le modèle qui vous est proposé précise les informations qui devront figurer dans le protocole, notamment celles que les directions d’établissement relevant de votre compétence devront vous transmettre. Les événements mentionnés permettent d’illustrer les situations et les faits qu’il convient de signaler. Le contenu de ce document pourra être complété et adapté en fonction des particularités de chacune des structures concernées et en relation avec les responsables d’établissement.
Il est rappelé par ailleurs que les projets d’établissement et plans de formation des établissements doivent être l’occasion de fédérer professionnels et usagers autour des actions de prévention et de lutte contre la maltraitance à mettre en œuvre.
Protocole
Entre
la Direction Départementale de la Cohésion Sociale / et de la Protection des Populations de …
l’Unité territoriale de la DRIHL (départements de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne)
représentée par :
et
l’établissement représenté par :
Afin de prévenir la maltraitance, il est indispensable de faciliter la détection précoce des situations à risque dans les établissements sociaux et médico-sociaux et ainsi permettre aux autorités administratives compétentes d’exercer leur mission de veille et d’accompagnement. A ce titre, le Préfet de Département doit être informé par les responsables des établissements sociaux relevant de sa compétence, dans les meilleurs délais, de la survenue dans ces structures d’évènements susceptibles de menacer la santé, la sécurité ou le bien-être des personnes accueillies.
I – Informations générales à préciser
Le protocole doit préciser notamment :
II - Nature des éléments à signaler
Entrent dans le champ du protocole les informations relatives aux évènements indésirables et aux situations menaçant ou compromettant la santé ou la sécurité des personnes prises en charge.
Ces informations relèvent d’un traitement au niveau départemental. Néanmoins, celles relatives aux évènements exceptionnels et/ou dramatiques doivent également être transmises par la DDCS-PP/DRIHL au niveau central dans le cadre de la mission d’alerte (cf. annexe 1).
> Concernant la santé des personnes accueillies, sont visés notamment :
> Concernant la sécurité, sont visés notamment :
> Sont par ailleurs visés les événements relatifs au fonctionnement de l’établissement :
> Dans tous les cas, les situations susceptibles d’être médiatisées.
III - Le circuit de l’information
Les informations relatives aux événements, incidents ou accidents mentionnés ci-dessus doivent être adressées par le directeur de l’établissement - immédiatement pour les situations les plus graves, dans les meilleurs délais (sous 48 heures) pour les autres évènements -
Au directeur de la DDCS/PP
dont les coordonnées sont :
IV/ Le circuit de l’information dans le cadre des astreintes
En dehors des heures ouvrables et en cas d’urgence, le responsable de la structure, conformément aux modalités d’astreinte en vigueur au sein de l’établissement, informe la DDCS-PP/DRIHL des situations exceptionnelles et dramatiques en téléphonant à la direction de la DDCS/ PP en heures ouvrables ou au cadre d’astreinte (la nuit et le weekend), dont le numéro est : ………………
Ce signalement devra être confirmé et précisé par écrit (par courriel et/ou par courrier, selon les cas). Cette transmission devra comporter les éléments d’information mentionnés ci-dessous (V).
V/ La forme et le contenu du signalement
Après avoir été informée de l’événement ou de la situation, la DDCS-PP/DRIHL doit disposer dans les meilleurs délais (sous 48 heures) d’une information écrite précise (et régulière en cas de nouveaux développements) portant notamment sur les éléments suivants :
Il convient également de préciser les démarches qui ont été engagées auprès des autorités judiciaires.
Le conseil de la vie sociale des établissements concernés devrait être avisé des événements qui relèvent du champ du présent protocole.
VI/ Le bilan des signalements
Une analyse des événements signalés sera faite par les services de la DDCS-PP/DRIHL et restituée aux établissements du département.
FORMULAIRE DE REMONTEE DES INFORMATIONS
Protocole de signalement
Le présent formulaire est destiné à faciliter les échanges d’information entre la DDCS-PP/DRIHL et chaque établissement du département relevant de sa compétence. Il reprend en les formalisant les termes du protocole.
Etablissement ou service
Evènements relatifs aux victimes présumées :
Evènements relatifs à la santé de la personne
Evènements relatifs à la sécurité des biens et des personnes
Evènements relatifs au fonctionnement de l’établissement
Déroulement des faits (date et heure de l’évènement, circonstances ...) :
Conséquences pour la santé et la sécurité de la ou des victimes présumées
Répercussions médiatiques
Annexe 3 :
Le dispositif d’accueil téléphonique maltraitance pour personnes âgées et adultes handicapés
Conformément aux orientations ministérielles définies dans le cadre de la création du 3977, les objectifs de développement de ce dispositif national d’accueil téléphonique s’articulent autour de deux axes :
Au 1er janvier 2011, au titre du programme 157 – action 5, 70 antennes locales sont financées. 67 antennes relèvent du réseau ALMA et 3, d’autres porteurs associatifs. Sur ces 70 antennes locales, 66 assurent l’accueil et le suivi des situations concernant les personnes âgées et les adultes handicapés, 4 sont destinées aux personnes âgées et doivent s’étendre au champ du handicap. Le détail des financements par région et département figure dans le tableau 1.
Montants des financements attribués par la DGCS
Modalités de financement des antennes locales
Il appartient pour l’exercice 2011 aux DRJSCS, en lien avec les DDCS(PP), de faire remonter au Bureau de la protection des personnes de la DGCS ([email protected] et [email protected]) tout projet que vous souhaitez financer concernant :
Cette demande doit préciser le nom du porteur associatif de cette antenne (ALMA ou autre porteur associatif).
–> Les demandes de financement 2011 sont à remonter dans le cadre du tableau 2, au plus tard le 8 septembre 2011.
Vous voudrez bien préciser également dans ce cadre l’état d’avancée des projets ou les raisons qui font blocage au plan local.
Tableau 1 - Etat des antennes locales financées au titre du programme 157-action 5 au 1er janvier 2011
*PA : Personnes Agées / AH : Adultes Handicapés
A ces crédits viennent s’ajouter 3 créations financées dans le cadre de la première délégation de crédits 2011:
Tableau 2 - Besoins de financements 2011 (2nde délégation de crédits)
ANNEXE 4 - PRIORISATION REGIONALE DES DOSSIERS DE DEMANDES D'AIDE A l'INVESTISSEMENT 2011, 2012 ET 2013 DEDIEES AUX ESAT
(1) remise aux normes de sécurité après passage de la commission de sécurité, rénovation, reconstruction, extension, équipement, aménagement
Document à retourner à la Direction Générale de la cohésion sociale (DGCS) par messagerie à [email protected] pour le 29 juillet 2011
Informations sur ce texte
NOR : SCSA1119412C
Date : 12/07/2011