INSTRUCTION CODIFICATRICE
N° 09-006-M22 du 31 mars 2009
NOR : BUD R 09 00006 J
Texte publié au Bulletin Officiel de la Comptabilité Publique
INSTRUCTION BUDGÉTAIRE ET COMPTABLE APPLICABLE AUX ÉTABLISSEMENTS PUBLICS SOCIAUX ET MÉDICO-SOCIAUX
ANALYSE
Tome 1 : le cadre comptable
Date d’application : 01/01/2009
MOTS-CLÉS
COLLECTIVITÉS ET ÉTABLISSEMENTS PUBLICS LOCAUX ; ÉTABLISSEMENT À CARACTÈRE SOCIAL ; ÉTABLISSEMENT MÉDICO-SOCIAL ; COMPTABILITÉ M22 ; NOMENCLATURE ; SERVICE MÉDICO-SOCIAL
DOCUMENTS À ANNOTER
Néant
DOCUMENTS À ABROGER
Instructions codificatrices n° 00-061-M22 du 10 juillet 2000 ; n° 03-021-M22 du 19 mars 2003
Instructions n° 00-097-M22 14 décembre 2000 ; n° 03-036-M0 du 5 juin 2003 ;
n° 03-072-M22 du 18 décembre 2003 ; n° 05-013-M22 du 7 février 2005 ;
n° 06-009-M22 du 30 janvier 2006 ; n° 07-018-M22 du 26 février 2007 ;
n° 08-013-M22 du 17 mars 2008
DESTINATAIRES POUR APPLICATION
DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES
Sous-direction de la gestion comptable et financière des collectivités locales
Bureau CL-1B
MINISTÈRE DU BUDGET DES COMPTES PUBLICS ET DE LA FONCTION PUBLIQUE
La présente instruction a pour objet de porter à la connaissance des comptables du Trésor public l’arrêté portant instruction budgétaire et comptable M22 applicable aux établissements publics sociaux et médico-sociaux.
Toute difficulté rencontrée dans l’application de ces dispositions devra être portée à la connaissance de la direction générale sous le timbre du bureau CL 1B.
LE SOUS-DIRECTEUR CHARGÉ DE LA SOUS-DIRECTION DE LA GESTION COMPTABLE ET FINANCIÈRE DES COLLECTIVITÉS LOCALES
JEAN-LUC BRENNER
ARRÊTÉ DU 10 NOVEMBRE 2008
RELATIF À L’INSTRUCTION BUDGÉTAIRE ET COMPTABLE M22 APPLICABLE AUX ÉTABLISSEMENTS PUBLICS SOCIAUX ET MÉDICO-SOCIAUX
La ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des collectivités territoriales, le ministre du Travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité, la ministre du Logement et de la ville, le ministre du Budget, des comptes publics et de la Fonction publique;
Vu le code général des collectivités territoriales ;
Vu le code de l’action sociale et des familles ;
Vu le décret n° 62-1587 du 29 décembre 1962 portant règlement général sur la comptabilité publique ;
Vu l’avis du Conseil national de la comptabilité n° 2008-09 du 7 mai 2008 ;
Vu l’avis de la commission consultative d’évaluation des normes du 6 novembre 2008,
Arrêtent :
Article 1er : Le tome I de l'instruction budgétaire et comptable M22 relatif au cadre comptable applicable aux établissements publics sociaux et médico-sociaux est annexé au présent arrêté.
Article 2 : Le directeur général des collectivités locales, le directeur général de l’action sociale et le directeur général des finances publiques sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal Officiel de la République française.
Fait à Paris, le
La ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des collectivités territoriales
Pour la ministre et par délégation,
Le directeur général des Collectivités locales
Edward JOSSA
Le ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique
Pour le ministre et par délégation,
Le directeur général des Finances publiques
Philippe PARINI
Le ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité
La ministre du logement et de la ville
Pour les ministres et par délégation,
Le directeur général de l'Action sociale
Jean-Jacques TREGOAT
Ministère de l'intérieur, de l’Outre-mer et des collectivités territoriales
Direction générale des collectivités locales
Bureau FL3
_____
Ministère du budget, des comptes publics et de la fonction publique
Direction générale des finances publiques
Bureau CL 1B
Ministère du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité
_____
Ministère du logement et de la ville
Direction générale de l'action sociale
Bureau 5B
INSTRUCTION BUDGÉTAIRE ET COMPTABLE APPLICABLE AUX ÉTABLISSEMENTS PUBLICS SOCIAUX ET MÉDICO-SOCIAUX
tome 1
Le cadre comptable
SOMMAIRE
PRÉAMBULE ............................................................................................................................................ 4
TITRE 1 LA NOMENCLATURE DES COMPTES ................................................................. 5
CHAPITRE 1 LE PLAN COMPTABLE ................................................................................................. 6
1. LA CLASSIFICATION DES COMPTES ......................................................................................... 6
1.1. Codification ......................................................................................................................... 6
1.1.1. Répartition des opérations dans les classes de comptes ........................................................ 6
1.1.2. Structure décimale des comptes ............................................................................................ 6
1.2. Critères de classement ......................................................................................................... 8
2. LES NOMENCLATURES COMPTABLES ..................................................................................... 8
CHAPITRE 2 LE FONCTIONNEMENT DES COMPTES ................................................................. 9
1. CLASSE 1 - COMPTES DE CAPITAUX (FONDS PROPRES, EMPRUNTS ET DETTES ASSIMILÉES) ................................................................................................................................... 9
2. CLASSE 2. - COMPTES D’IMMOBILISATIONS ........................................................................ 28
3. CLASSE 3. - COMPTES DE STOCKS ET EN-COURS ............................................................... 41
4. CLASSE 4. - COMPTES DE TIERS .............................................................................................. 44
5. CLASSE 5. - COMPTES FINANCIERS ........................................................................................ 68
6. CLASSE 6. – COMPTES DE CHARGES ...................................................................................... 76
7. CLASSE 7. – COMPTES DE PRODUITS ..................................................................................... 88
8. CLASSE 8. - COMPTES SPÉCIAUX ............................................................................................ 97
CHAPITRE 3 L’AFFECTATION DES RÉSULTATS ......................................................................... 98
1. PRINCIPES GÉNÉRAUX .............................................................................................................. 98
1.1. Modalités ........................................................................................................................... 98
1.2. Pratique .............................................................................................................................. 98
2. RÉSULTAT DE LA SECTION D’INVESTISSEMENT ................................................................. 98
3. DÉFINITION DU RÉSULTAT D’EXPLOITATION ...................................................................... 99
4. DISPOSITIF BUDGÉTAIRE ET COMPTABLE APPLICABLE AUX RÉSULTATS DE
LA SECTION D’EXPLOITATION ................................................................................................. 99
4.1. Opérations constatées à la clôture de l’exercice N : détermination du résultat comptable et agrégation des résultats du budget général et des budgets annexes. . ........... 99
4.2. Opérations comptabilisées au cours de l’exercice N + 1 : détermination des résultats
de l’exercice N à affecter et affectation de ces résultats .................................................. 100
4.2.1. Détermination des résultats à affecter ............................................................................... 100
4.2.2. Affectation des résultats .................................................................................................... 101
4.2.2.1. Modalités .............................................................................................................. 101
4.2.2.2. Traduction comptable .......................................................................................... 102
4.2.2.3. Traduction budgétaire .......................................................................................... 103
5. CONTRÔLE DU SOLDE DES COMPTES 110, 111, 114 ET 119 À LA CLÔTURE DE L’EXERCICE N, APRÈS COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS RELATIVES
À L’AFFECTATION DES RÉSULTATS DE L’EXERCICE N – 1 .............................................. 105
5.1. Compte 110 « Report à nouveau (solde créditeur) » ....................................................... 105
5.2. Compte 111 « Excédent affecté à des mesures d’exploitation non reconductibles » ....... 105
5.3. Compte 119 « Report à nouveau (solde débiteur) » ........................................................ 105
5.4. Compte 114 « Dépenses refusées par l’autorité de tarification en application de
l’article R. 314-52 du CASF » ......................................................................................... 105
6. DISPOSITIONS RELATIVES À LA PRÉSENTATION DU COMPTE DE GESTION ............. 105
CHAPITRE 4 EXEMPLE D’AFFECTATION DES RÉSULTATS D’UN
ÉTABLISSEMENT PUBLIC SOCIAL ET MÉDICO-SOCIAL ...................................................... 113
1. DE L’EXERCICE 2006 EN 2007 ................................................................................................. 113
2. DE L’EXERCICE 2007 EN 2008 ................................................................................................. 116
3. DE L’EXERCICE 2008 EN 2009 ................................................................................................. 119
4. DE L’EXERCICE 2009 EN 2010 ................................................................................................. 122
ANNEXES ................................................................................................................................. 125
LISTE DES ANNEXES
ANNEXE N° 1 : Arrêté du 6 juin 2000 fixant le niveau de vote des crédits
des établissements publics sociaux et médico-sociaux modifié par l’arrêté
du 8 août 2002 .............................................................................................................. 126
ANNEXE N° 2 : Arrêté du 8 août 2002 relatif à la composition des groupes fonctionnels
prévus au I de l’article L. 315-15 du Code de l’Action sociale et des familles ............ 128
ANNEXE N° 3 : Les schémas d’écritures ............................................................................................... 130
ANNEXE N° 4 : Plan comptable issu de l’arrêté du 19 décembre 2008 relatif au
plan comptable M 22 applicable aux établissements et services publics sociaux
et médico-sociaux communaux, intercommunaux, départementaux et
interdépartementaux, relevant du I de l’article L. 312-1 du Code de l’action
sociale et des familles ................................................................................................... 223
PRÉAMBULE
La présente instruction s’applique aux établissements et services publics sociaux et médico-sociaux relevant du I de l'article L. 312-1 du Code de l'action sociale et des familles (CASF), à leurs budgets annexes et aux groupements de coopération sociale ou médico-sociale publics exerçant les missions énoncées au b du 3° de l’article L. 312-7 du même code.
Les établissements et services publics sociaux et médico-sociaux comprennent notamment :
Toutefois, dès lors que l'activité sociale et médico-sociale ne fait l'objet d'aucune tarification (par exemple un foyer-logement qui ne facture que des loyers), le service public social et médico-social peut relever soit de la présente instruction, soit de l'instruction budgétaire et comptable de la collectivité à laquelle il est rattaché (M14 par exemple dans le cas d'un budget annexe non tarifé d'un CCAS).
La notion de « tarification » est définie par l’article R. 314-8 du CASF :
« La tarification des établissements et services sociaux et médico-sociaux prend la forme de l’un ou de plusieurs des tarifs suivants :
En outre, le plan de comptes normalisé M22, conforme au règlement n° 99-03 du 29 avril 1999 du comité de la réglementation comptable relatif à la réécriture du plan comptable général homologué par arrêté du 22 juin 1999, a été élaboré et présenté au conseil national de la comptabilité qui lui a donné un avis de conformité (avis de conformité n° 2008-09 du 7 mai 2008).
TITRE 1
LA NOMENCLATURE DES COMPTES
CHAPITRE 1
LE PLAN COMPTABLE
Le classement des opérations inscrites au budget et dans la comptabilité tenue tant par l’ordonnateur que par le comptable est effectué selon un plan de comptes normalisé, conforme au règlement n° 99-03 du 29 avril 1999 du comité de la réglementation comptable relatif à la réécriture du plan comptable général, homologué par arrêté du 22 juin 1999, et ses modifications ultérieures.
1. LA CLASSIFICATION DES COMPTES
La classification des comptes se caractérise par le choix d’un mode de codification décimale et l’adoption de critères de classement des opérations dans les comptes ouverts à cet effet.
1.1. CODIFICATION
Le numéro de code participe, avec l’intitulé du compte qui l’accompagne, à l’identification de l’opération enregistrée en comptabilité.
La codification du plan de comptes permet :
L’ensemble de ces dispositions facilite les regroupements en postes, puis en rubriques, nécessaires à la production des documents de synthèse normalisés.
1.1.1. Répartition des opérations dans les classes de comptes
En ce qui concerne la comptabilité générale, les opérations relatives au bilan sont réparties dans les cinq classes de comptes suivantes :
Les opérations relatives au résultat sont réparties dans les deux classes de comptes suivantes :
La classe 8 est affectée aux comptes spéciaux.
Le plan comptable réserve la classe 9 à la comptabilité analytique qui dispose ainsi de son propre plan de comptes.
1.1.2. Structure décimale des comptes
Le numéro de chacune des classes 1 à 8 constitue le premier chiffre des numéros de tous les comptes de la classe considérée.
Chaque compte peut lui-même se subdiviser. Le numéro de chaque compte divisionnaire commence toujours par le numéro du compte ou sous-compte dont il constitue une subdivision.
En comptabilité générale, la position du chiffre, au-delà du premier, dans le numéro de code affecté au compte, a une valeur indicative pour l’analyse de l’opération enregistrée à ce compte.
Signification des terminaisons 1 à 8 :
- Dans les comptes à deux chiffres, les comptes de terminaison 1 à 8 sont déterminés en fonction de catégories économiques d’opérations qu’ils sont destinés à regrouper à l’exception du compte 28 « Amortissements des immobilisations » qui fonctionne comme un compte à deux chiffres de terminaison 9.
La codification retenue permet une affectation automatique des dépréciations (amortissements et provisions) aux comptes d’actif correspondants (exemples 21 et 281).
Une liaison a été établie entre les comptes de dépréciation du bilan (28, 29, 39, 49, 59) et les comptes de dotations et de reprises correspondants du compte de résultat (68, 78). Il en est également ainsi entre certains comptes de charges et de produits.
Exemple :
Un intitulé d’ensemble « Autres charges externes » a été réservé aux comptes 61 et 62, qui recensent toutes les charges autres que les achats, en provenance des tiers.
Les intitulés « Services extérieurs » et « Autres services extérieurs » permettent seulement de les différencier pour faciliter les traitements comptables.
- Dans les comptes à trois chiffres (et plus), les terminaisons 1 à 8 enregistrent le détail des opérations normalement couvertes par le compte de niveau immédiatement supérieur.
Dans les comptes de la classe 4, la terminaison 8 est utilisée pour caractériser les produits à recevoir et les charges à payer rattachés aux comptes qu’ils concernent.
Dans les comptes des classes 6 et 7, la terminaison 8 est le plus généralement affectée à l’enregistrement des opérations autres que celles détaillées par ailleurs dans les comptes de même niveau se terminant par 1 à 7.
Signification de la terminaison 9 :
Exemple :
Le compte 409 « Fournisseurs débiteurs » est un compte à solde débiteur alors que les subdivisions du compte 40 « Fournisseurs et comptes rattachés » sont normalement créditrices.
Le compte 629 « Rabais, remises et ristournes obtenus sur autres services extérieurs » est un compte créditeur alors que les subdivisions du compte 62 « Autres services extérieurs » sont débitrices.
1.2. CRITERES DE CLASSEMENT
Les critères successifs de classement des opérations retenus dans le plan de comptes, assurent l’homogénéité interne des classes et des comptes à deux chiffres en fonction de catégories économiques d’opérations qu’ils sont destinés à regrouper.
Indépendamment de cette cohérence interne du plan de comptes, l’établissement des documents de synthèse nécessite une répartition des opérations enregistrées en comptabilité selon les critères généraux de classement :
2. LES NOMENCLATURES COMPTABLES
La nomenclature des comptes applicable aux établissements et services publics sociaux et médico-sociaux se présente de la manière suivante :
CHAPITRE 2
LE FONCTIONNEMENT DES COMPTES
1. CLASSE 1 - COMPTES DE CAPITAUX (FONDS PROPRES, EMPRUNTS ET DETTES ASSIMILÉES)
Les comptes de la classe 1 regroupent les capitaux propres, comptes 10 à 14, qui correspondent à la somme algébrique :
La situation nette de l’établissement, établie après affectation du résultat de l’exercice, est égale au montant des capitaux à l’exclusion des subventions d’investissement et des provisions réglementées.
À la classe 1, figurent également :
Les capitaux propres et les emprunts constituent des passifs, c’est à dire des obligations envers un tiers dont il est probable ou certain qu’elles se traduiront par une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci.
Compte 10. - Dotations, fonds divers et réserves.
La nomenclature comptable a subi, en raison de la situation juridique des établissements du secteur public social et médico-social, certains aménagements dérogatoires, par rapport au plan comptable général, dont l’un des plus significatifs est l’absence du compte de capital auquel a été substitué le compte 102 « Dotations et fonds divers ».
Compte 102. - Dotations et fonds divers.
Le compte 102 « Dotations et fonds divers » enregistre la contrepartie nette de l’intégration au patrimoine des immobilisations, des créances et des dettes.
Compte 1021. - Dotation.
Au crédit de ce compte est inscrite la valeur des biens reçus par l’établissement à titre de dotation par le débit du compte intéressé de la classe 2. Il s’agit d’une opération d’ordre budgétaire.
Ce compte est principalement mouvementé lors de la remise d’éléments actif et/ou passif dans le cadre d’opération de dotation initiale à un établissement.
Compte 1022. - Compléments de dotation. - État.
Ce compte comporte les subdivisions suivantes :
10222 Fonds de compensation pour la Taxe sur la Valeur ajoutée (F.C.TVA.) (à n'utiliser que dans les budgets annexes sociaux et médico-sociaux des collectivités et établissements publics locaux bénéficiaires du F.C.TVA. en application de l’article L. 1615-2 du Code général des collectivités territoriales).
10228 Autres compléments de dotations -État
Le compte 10222 « Fonds de compensation pour la Taxe sur la Valeur ajoutée (F.C.TVA.) » enregistre le F.C.TVA. dont bénéficient exclusivement les services publics sociaux et médico-sociaux, budgets annexes des collectivités et établissements publics locaux bénéficiaires du F.C.TVA.
Au crédit du compte 10228 « Autres compléments de dotations - État » sont inscrites les subventions d’investissement « non transférables » versées par l’État, c’est-à-dire les subventions accordées comme compléments de dotation pour l’acquisition de biens dont la charge de renouvellement incombe à l’établissement. C'est l'amortissement du bien qui permettra le moment venu, de financer les opérations de rénovation, de reconstruction ou de renouvellement du bien subventionné. Par opposition aux subventions inscrites au compte 13, les subventions d’investissement « non transférables » sont maintenues en permanence au passif du bilan. Elles sont comptabilisées par opération budgétaire, au crédit du compte 10228 par le débit du compte de tiers intéressé.
Compte 1023. - Compléments de dotation. Organismes autres que l’État.
Lorsque la subvention d’investissement « non transférable », qui demeure au bilan, est versée par un organisme autre que l’État (caisse d’assurance maladie, collectivité territoriale...), elle fait l’objet d’un crédit au compte 1023 par le débit du compte du tiers intéressé.
Compte 1025. - Dons et legs en capital.
Ce compte est destiné à enregistrer les dons et legs en immobilisations physiques ou financières ainsi que les dons et legs en espèces affectés à des opérations d’investissement ou à employer en achats de valeurs.
Ces opérations sont des opérations d’ordre budgétaires, le compte de contrepartie du compte 1025 étant, selon le cas, un compte de la classe 2 ou un compte financier.
Compte 106. - Réserves.
Les mouvements qui affectent ce compte donnent toujours lieu à délibération du conseil d’administration (cf. commentaires du compte 12).
Les réserves à inscrire au compte 106 sont constituées des résultats excédentaires affectés à l’établissement, à l’exception du compte 1064 qui peut-être pourvu en cas de résultat déficitaire.
Ces réserves peuvent être de nature budgétaire (comptes 1064 et 10682) ou non budgétaires (comptes 10685, 10686 et 10687).
Ce compte est crédité, lors de l’affectation des excédents, par le débit du compte 12 « Résultat de l’exercice » selon les dispositions de l’article R. 314-51 du CASF.
Compte 1064. - Réserve des plus-values nettes.
Ce compte est mouvementé lorsque l’établissement dégage une plus-value nette de cession (la différence entre le montant total du compte 775 « Produits des cessions d’éléments d’actif » et 675 « Valeurs comptables des éléments d’actif cédés » est positive). La plus value nette de cession constitue une ressource de la section d'investissement en application de l’article R. 314-11 du CASF.
Le compte 1064 est doté lors de l’affectation des résultats en N+1, du montant des plus values nettes réalisées sur les cessions d’immobilisations de l’exercice N.
En cas de résultat excédentaire, le compte 1064 est crédité par le débit :
En cas de résultat déficitaire, le compte 1064 est crédité par le débit du compte 119.
Il s’agit d’opérations d’ordre semi-budgétaires qui donnent lieu à l’émission d’un titre de recettes au compte 1064.
Compte 10682. - Excédents affectés à l’investissement.
Ce compte est crédité lors de l'affectation du résultat (opération d’ordre semi-budgétaire ou mixte qui donne lieu à l’émission d’un titre de recettes) lorsque le résultat excédentaire d’exploitation est affecté au financement de mesures d’investissement.
Compte 10685. - Excédents affectés à la couverture du besoin en fonds de roulement (Réserve de trésorerie)
Il s’agit d’un compte de réserve et les sommes figurant sur ce compte sont, conformément aux dispositions énoncées par le plan comptable général, affectées durablement à l’établissement public social et médico-social.
Ce compte est crédité lors de l'affectation du résultat par le débit du compte 12 (opération d'ordre non budgétaire) selon les dispositions de l'article R. 314-51 du CASF. En vertu de cet article, « l’excédent d'exploitation peut être affecté (…) à un compte de réserve de trésorerie dans la limite de la couverture du besoin en fonds de roulement, tel que défini au III de l'article R. 314-48. ».
Le III de l'article R. 314-48 précité dispose : « le besoin en fonds de roulement (…) est égal à la différence entre, d'une part, les comptes de stocks, les charges constatées d'avance et les comptes de créances, notamment sur les usagers et les organismes payeurs, et, d'autre part, les comptes de dettes à l'égard des fournisseurs d'exploitation, les comptes de dettes sociales et fiscales, les produits constatés d'avance, les ressources à reverser à l'aide sociale et les fonds déposés ou reçus à l'exception de ceux des majeurs protégés ».
Un arrêté du 22 octobre 2003 modifié par un arrêté du 17 juillet 2007 fixe le modèle de bilan financier, nécessaire au calcul de ce fonds de roulement (cf. fiche n° 32).
Ce compte peut faire l'objet d'une reprise (II de l'article R. 314-48 précité) « si le bilan financier établit, sur trois exercices successifs, que les comptes de réserve de trésorerie couvrent le besoin en fonds de roulement de l'établissement ou du service ». Cette reprise « ne peut en aucun cas excéder la plus haute différence observée, sur les trois exercices en cause, entre cette réserve et le besoin en fonds de roulement ».
La reprise sur la réserve de trésorerie est soumise à l'accord de l'autorité de tarification qui en approuve le montant (IV de l'article R. 314-48 précité). Elle fait l’objet d’une délibération en conseil d’administration.
La reprise sur le compte 10685 s’effectue au profit d’une affectation au financement de mesures d’investissement.
Cette reprise se traduit par une opération d’ordre semi-budgétaire donnant lieu à un débit au compte 10685 par un crédit au compte 10682 « Excédents affectés à l’investissement » (émission d’un titre de recettes).
Compte 10686. - Réserve de compensation.
L’excédent d'exploitation peut être affecté à un compte de réserve de compensation. Ce compte est crédité, lors de l’affectation des résultats, du montant de l’excédent à mettre en réserve. Lorsqu’un résultat déficitaire est constaté, le compte 10686 « Réserve de compensation » est débité, en priorité, par le crédit du compte 12. Il s’agit d’une opération d’ordre non budgétaire.
Le compte 10686 est subdivisé de la manière suivante :
Compte 10687. - Réserve de compensation des charges d'amortissement
L'excédent d'exploitation peut être affecté à un compte de réserve de compensation des charges d'amortissement des équipements, agencements, et installations de mise aux normes de sécurité. Ce compte est crédité, lors de l'affectation des résultats, du montant de l'excédent à mettre en réserve.
La reprise au profit d'une affectation au financement des charges d'amortissement se traduit par une opération d'ordre non budgétaire donnant lieu à un débit au compte 10687 « réserve de compensation des charges d'amortissements » par un crédit au compte 110 « report à nouveau ».
Le compte 10687 est subdivisé de la manière suivante :
Compte 11. - Report à nouveau.
Ce compte enregistre tout ou partie du résultat comptable excédentaire affecté « à la réduction des charges d’exploitation de l’exercice au cours duquel il est constaté, ou de l'exercice qui suit » et/ou « au financement de mesures d’exploitation n’accroissant pas les charges d’exploitation des exercices suivant celui auquel le résultat a été affecté ».
Compte 110. - Report à nouveau (solde créditeur).
Le compte 110 est millésimé par exercice (tout ou partie du résultat excédentaire N sera affecté au compte 110N).
Ce compte est crédité lors de l’affectation des résultats de l’exercice N en N+1, par le débit du compte 12 « Résultat de l’exercice » de la partie du résultat excédentaire de N à affecter à la réduction des charges d'exploitation de l'exercice N+1 ou de l'exercice N+2 ;
Le compte 110 comporte les subdivisions suivantes :
Compte 111. - Excédent affecté à des mesures d’exploitation non reconductibles.
Le compte 111 est millésimé par exercice (tout ou partie du résultat excédentaire N sera affecté au compte 111N).
Ce compte est crédité lors de l’affectation des résultats de l’exercice N en N+1, par le débit du compte 12 « Résultat de l’exercice » de la partie du résultat excédentaire de N à affecter au financement de mesures d'exploitation de l'exercice N+1 n'accroissant pas les charges d'exploitation des exercices suivant l'exercice N+1.
Le compte 111. comporte les subdivisions suivantes :
Compte 114. - Dépenses refusées par l’autorité de tarification en application de l’article R. .314-52 du CASF.
Compte 114.1 - Dépenses refusées par l’autorité de tarification en application de l’article R. 314-52 du CASF.
Le compte 114.1 est subdivisé de la manière suivante :
L'article R. 314-52 du CASF prévoit que «l'autorité de tarification peut, avant de procéder à l'affectation d'un résultat, en réformer d'office le montant en écartant les dépenses qui sont manifestement étrangères, par leur nature ou par leur importance, à celles qui avaient été envisagées lors de la procédure de fixation du tarif, et qui ne sont pas justifiées par les nécessités de la gestion normale de l'établissement ».
L'application de cet article, qui conduit à augmenter le résultat d'exploitation excédentaire ou à diminuer le résultat d’exploitation déficitaire, a pour objectif la maîtrise tarifaire. En effet, la constatation de cette différence a pour conséquence de rendre inopposable à l'autorité de tarification les dépenses « manifestement étrangères » qui ne seront pas prises en compte dans le cadre de la procédure de fixation du tarif.
La différence entre le résultat comptable constaté par l'établissement et le résultat réformé d'office par l'autorité de tarification, ce dernier étant nécessairement supérieur, donne obligatoirement lieu, lors de l'affectation du résultat, à un débit au compte 114 « Dépenses refusées par l’autorité de tarification en application de l’article R. 314-52 du CASF ».
Exemple 1 :
L’écriture comptable sera la suivante : débit 12 (100) crédit 110 (110)
débit 114 (10)
Exemple 2 :
L’écriture comptable sera la suivante : crédit 12 (50) débit 119 (10)
débit 114 (40)
Compte 116. - Amortissements comptables excédentaires différés
Compte 116.1. - Amortissements comptables excédentaires différés (fiche technique n° 42)
Les amortissements comptables excédentaires différés sont constatés dans le cadre de la mise en œuvre de la méthode de comptabilisation par composants, pour les biens acquis ou produits avant l’application de cette méthode, lorsque le financement accordé par les autorités de tarification pour couvrir les dotations aux amortissements est effectué sur une durée plus longue que la durée d’utilisation des biens amortissables concernés.
En effet, la mise en œuvre de la méthode de comptabilisation de l’actif par composants peut conduire, pour les immobilisations acquises ou produites avant l’application de cette méthode, à revoir le plan d’amortissement sur une durée plus courte que la durée retenue initialement.
Le financement accordé par l’autorité de tarification pouvant rester fixé sur la durée d’amortissement d’origine, un différentiel entre le montant de la dotation aux amortissements calculée sur les bases d’une comptabilisation par composants et celui effectivement pris en charge par l’autorité de tarification peut être constaté et amener à un « sous financement » temporaire de l’amortissement.
Ce différentiel, s’il est supérieur à la variation prévue à l’article L. 342-3 du Code de l’action sociale et des familles, constitue un excédent d’amortissement comptable qui doit être comptabilisé au débit du compte 116.1 « amortissements comptables excédentaires différés » lors de l’affectation des résultats en N+1.
Le compte 116.1 est débité, par le crédit :
Il s’agit d’opérations d’ordre semi- budgétaires : un mandat doit être émis au compte 116.1.
À l’issue de la période d’utilisation du bien, l’amortissement comptable excédentaire différé fait l’objet d’une reprise, par prélèvement sur le compte de résultat, selon le rythme de financement de l’autorité de tarification prévu à l’origine.
Le compte 116.1 est crédité par le débit :
Il s’agit d’opérations d’ordre semi- budgétaires : un titre est émis au compte 116.1.
Les amortissements comptables excédentaires différés font l’objet d’un suivi au moyen d’un tableau joint en annexe du compte de gestion (voir commentaire du tableau IV au chapitre 3).
Remarque : Sur le plan budgétaire, le montant de l’amortissement comptable excédentaire différé doit être inscrit sur la ligne « amortissements comptables excédentaires différés ». Cette ligne est ouverte en dépenses et en recettes, dans la section d’investissement (ligne 004) et dans la section d’exploitation (ligne 005). Elle sert à neutraliser l’impact budgétaire engendré par le décalage dans le temps entre l’enregistrement de l’amortissement comptable (comptes 28 et 68 mouvementés) et la constatation de son financement par l’autorité de tarification (classe 7). Elle permet ainsi de présenter les deux sections en équilibre.
Toute inscription d’une recette budgétaire sur la ligne « amortissements comptables excédentaires différés » dans une section doit se traduire par l’inscription d’une dépense sur cette même ligne dans l’autre section.
Attention :Les lignes 004 et 005 sont des lignes de prévision budgétaire. Aucune exécution n’est possible sur ces lignes.
- Traitement de la régularisation des amortissements comptabilisés avant la mise en œuvre de la comptabilisation par composants :
La différence entre le montant des amortissements enregistrés aux comptes 28 avant la mise en œuvre de la comptabilisation par composants et le montant des amortissements qui auraient du être comptabilisés au vu du nouveau plan d’amortissement est enregistrée au débit du compte 116.1, par le crédit des comptes 28 concernés. Cette écriture de régularisation est constatée sur l’exercice de changement de méthode, en balance d’entrée.
Compte 119. - Report à nouveau (solde débiteur).
Le compte 119 est débité, de la partie du déficit budgétaire qui ne peut pas être couverte par la réserve de compensation (10686), par le crédit du compte 12.
Il s’agit d’une opération d’ordre non budgétaire. Il est reporté sur l'exercice au cours duquel le déficit est constaté (N+1) ou de l’exercice qui suit (N+2). En cas de circonstances exceptionnelles, la reprise du déficit peut être étalée en parts égales sur trois exercices.
Le compte 119 comporte les subdivisions suivantes :
Compte 12. - Résultat de l’exercice.
Le résultat est calculé par différence entre les produits et les charges d’exploitation de l’exercice.
Le résultat, calculé extra-comptablement en fin d’exercice, est repris par le comptable en balance d’entrée de la gestion suivante au compte 12 « Résultat de l’exercice ».
Le solde débiteur du compte 12 signifie que, sur l’exercice précédent, les charges d’exploitation ont été supérieures aux produits d’exploitation et qu’il en résulte un déficit comptable.
À l’inverse, l’excédent comptable provient de la supériorité des produits d’exploitation sur les charges d’exploitation. Dans ce cas, le solde du compte 12 est créditeur.
Le résultat excédentaire peut être affecté aux comptes 10682, 10685, 10686, 10687, 110 ou 111 en vertu de l’article R. 314-51 du CASF (et le cas échéant, au compte 1064 et 1161).
L’affectation du résultat de l’exercice écoulé est décidée par l'autorité de tarification. La décision motivée par laquelle l’autorité de tarification affecte le résultat, après en avoir éventuellement réformé le montant (cf. commentaire du compte 114), est notifiée à l’établissement dans le cadre de la procédure de fixation du tarif de l’exercice sur lequel ce résultat est affecté (article R. 314-53 du CASF). L’établissement devra alors reprendre la décision de l’autorité de tarification dans une délibération.
L'établissement peut toutefois fixer lui-même l'affectation du résultat lorsque les recettes issues de la tarification (c’est à dire les recettes versées par l’autorité dont relève l’établissement ou le service) représentent moins de la moitié des recettes d'exploitation du budget pour lequel le résultat est affecté.
Dans tous les cas, le comptable devra être en possession d'une délibération exécutoire de l'établissement.
Le déficit est couvert en priorité par reprise sur le compte de réserve de compensation (10686). Si le montant figurant au compte 10686 est inférieur au montant du déficit, la différence est imputée au débit du compte 119. En cas de circonstances exceptionnelles, la reprise du déficit peut être étalée sur trois exercices.
Si, à la date de clôture de la journée complémentaire, le comptable n’est pas en possession d’une délibération d’affectation du résultat exécutoire, il devra virer les sommes figurant au compte 12 « résultat de l’exercice » soit au crédit du compte 110 « Report à nouveau (solde créditeur) » s’il s’agit d’un excédent, soit au débit du compte 119 « Report à nouveau (solde débiteur) » s’il s’agit d’un déficit. Cette opération permet l’apurement du compte 12 et l’édition du compte de gestion sans anomalie. Elle donnera lieu à contre-passation au début de l'exercice N+1.
Cas particulier des E.H.P.A.D. (établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes)
Le résultat de l'exercice est affecté par sections tarifaires (section hébergement, section dépendance et section soins).
Il revient à l'ordonnateur de dégager le résultat de chacune de ces sections, la somme de ces trois résultats devant être strictement égale au résultat global de l'établissement dégagé par le comptable à partir de sa comptabilité générale.
L'affectation du résultat de chacune des trois sections tarifaires est toujours décidée par l'autorité de tarification. Toutefois, l'établissement peut fixer lui-même l'affectation du résultat d’une part, de la section hébergement, et d’autre part, de la section dépendance, si les produits des tarifs relatifs à l'hébergement ou à la dépendance, versés par le département qui fixe ce tarif, représentent moins de la moitié des produits de tarification de chacune de ces sections tarifaires.
Compte 13. - Subventions d’investissement (fiche technique n° 19).
- Définition :
Les subventions « transférables » sont des subventions accordées en vue de financer une immobilisation amortissable. La qualification de subvention « transférable » est décidée par l’organisme attributaire. Le compte 13 est destiné à la fois à faire apparaître au bilan le montant des subventions d’investissement reçues jusqu’à ce qu’elles aient rempli leur objet et à permettre aux établissements subventionnés d’échelonner sur plusieurs exercices la constatation de l’enrichissement provenant de ces subventions.
Les subventions « transférables » se distinguent des subventions « non transférables » assimilées à des compléments de dotations enregistrés aux comptes 1022 et 1023 (voir le commentaire de ces comptes) et maintenues en permanence au passif du bilan.
- Modalités de reprise :
Lorsque les immobilisations sont amortissables, la reprise de la subvention d’investissement au compte de résultat a pour effet de neutraliser pour partie le montant de la dotation aux comptes d’amortissement. Cette reprise contribue au financement de la charge de renouvellement du bien subventionné et concourre à la maîtrise des tarifs administrés.
Le compte 139 est débité par le crédit du compte 777 « Quote-part des subventions d'investissement virée au résultat de l'exercice » (opération d’ordre budgétaire) d’une somme égale au montant de la subvention rapportée à la durée de l’amortissement du bien subventionné.
Seul figure au bilan le montant net de la subvention d'investissement non encore virée au compte de résultat. Les comptes 131 et 139 sont soldés l'un par l'autre lorsque le débit du second est égal au crédit du premier pour une subvention donnée. Il s’agit d’une opération d’ordre non budgétaire.
Le compte 13 est subdivisé de la manière suivante :
Compte 14. - Provisions réglementées.
Les provisions réglementées sont des provisions ne correspondant pas à l’objet normal d’une provision. Elles sont comptabilisées en application de dispositions législatives ou réglementaires.
Compte 141. - Provision réglementée destinée à renforcer la couverture du besoin en fonds de roulement (fiche technique n° 41)
Ce compte comporte les subdivisions suivantes :
La provision destinée à renforcer la couverture du besoin en fonds de roulement peut être constituée dans deux cas :
Cette provision peut-être constituée lorsque le besoin en fonds de roulement défini à l’article R. 314-48 du CASF n’est pas couvert par les réserves de trésorerie inscrites au compte 10685 et les provisions éventuelles déjà existantes aux comptes 141.
Cette dotation n’est toutefois possible que si les ratios des créances, des dettes d’exploitation et des stocks apparaissent conformes aux normes constatées dans les établissements similaires, compte tenu notamment des modes de financement (prix de journée ou dotation globale) et de facturation (à terme échu ou à terme à échoir).
La dotation s’effectue par délibération du conseil d’administration dans le cadre des procédures budgétaires prévues aux articles R. 314-14, R. 314-37 et R. 314-46 du CASF.
Elle est enregistrée au crédit du compte 141 concerné par le débit du compte 68741 « Dotation à la provision réglementée destinée à renforcer la couverture du besoin en fonds de roulement ».
L’enregistrement de la provision au compte 141.1 « Provision réglementée destinée à renforcer la couverture du besoin en fonds de roulement - dotation par recours à l’emprunt » constitue une opération d’ordre budgétaire.
Remarque : Sur le plan budgétaire, une dépense doit être inscrite dans les prévisions de la section d’investissement sur la ligne 003 en contrepartie de la recette constituée par l’emprunt (comptes 16 « emprunts et dettes assimilées »). Ainsi, aucune dépense « réelle » ne peut être inscrite en contrepartie de la recette au compte 16, ce qui permet d’empêcher que le montant de la provision n’entre dans la détermination de l’autofinancement de l’établissement ou du service.
L’enregistrement de la provision au compte 141.2 « Provision réglementée destinée à renforcer la couverture du besoin en fonds de roulement-dotation par financement de l’autorité de tarification » constitue une opération d’ordre semi-budgétaire (mandat à émettre au compte 68741).
La reprise de la provision s’effectue par délibération du conseil d’administration, si les conditions prévues à l’article R. 314-48 du CASF sont réunies : « si le bilan financier établit, sur trois exercices successifs, que les comptes de réserve de trésorerie couvrent le besoin en fonds de roulement de l’établissement ou du service, ce dernier peut procéder à une reprise de ces réserves, à un niveau qui ne peut en aucun cas excéder la plus haute différence observée, sur les trois exercices en cause, entre cette réserve et le besoin en fonds de roulement ». En application du IV de cet article, l’autorité de tarification compétente donne son accord préalable à la reprise de la provision et en approuve le montant.
La reprise donne lieu à l’enregistrement d’un débit au compte 141 par le crédit du compte 78741 « Reprise sur la provision réglementée destinée à renforcer la couverture du besoin en fonds de roulement ».
Il s’agit d’une opération d’ordre :
Compte 142. - Provisions réglementées pour renouvellement des immobilisations
La provision réglementée pour renouvellement des immobilisations peut être constituée lorsqu’un établissement ou service social ou médico-social perçoit de l’autorité de tarification une allocation anticipée destinée à compenser les charges d’amortissement (comptes 68) et les frais financiers (comptes 66) liés à la réalisation d’un investissement à venir.
Cette allocation intervient sous forme de dotations budgétaires supplémentaires versées en amont du programme d’investissement.
Ce mécanisme de « préfinancement » permet de limiter le recours à l’emprunt et neutraliser certains surcoûts d’exploitation générés par des opérations d’investissement.
La provision doit être constituée pour le montant de la dotation reçue. La constatation de cette provision est enregistrée au crédit du compte 142 « Provisions réglementées pour renouvellement des immobilisations» par le débit du compte 68742 « Dotations aux provisions pour renouvellement des immobilisations ». Il s’agit d’une opération d’ordre budgétaire.
La reprise de cette provision s’effectue sur le compte 78742 « Reprise sur provisions réglementées pour renouvellement des immobilisations », lorsque les charges d’amortissements et de frais financiers liées au nouvel investissement ne sont pas couvertes par les crédits budgétaires prévus au budget. Il s’agit d’une opération d’ordre budgétaire. Une décision modificative doit être adoptée pour abonder les comptes 66 et 68 et 78 concernés.
Compte 145. - Amortissements dérogatoires (fiche technique n° 40)
Les amortissements dérogatoires représentent la fraction d’amortissements ne correspondant pas à l’objet normal des amortissements pour dépréciations. Ils sont constatés lorsque le financement accordé par l’autorité de tarification pour couvrir les dotations aux amortissements est effectué sur une période plus courte que la durée d’utilisation des biens amortissables concernés. En effet, Les autorités de tarification peuvent tenir compte par anticipation des charges d’amortissements liées à certaines immobilisations dans le calcul des dotations prévues à cet effet, et abonder leurs dotations au-delà de l’annuité normale d’amortissement.
Remarque : La mise en oeuvre de la méthode de comptabilisation par composants pour les immobilisations acquises avant le changement de méthode peut entraîner une révision du plan d’amortissements sur des durées plus longues que celles prévues initialement. Le financement des amortissements accordé par l’autorité de tarification pouvant rester établi sur les durées d’origine (plus courtes), un différentiel entre l’amortissement comptable et le montant de la dotation d’amortissement budgétaire financée par l’autorité de tarification peut être constaté. Si celui-ci est supérieur à la variation prévue à l’article L. 342-3 du code de l’action sociale et des familles, des amortissements dérogatoires doivent être enregistrés.
Le montant de l’amortissement dérogatoire à comptabiliser correspond à la différence entre l’annuité qui résulterait d’un amortissement sur la durée réduite et l’annuité d’amortissement « classique ».
Les amortissements dérogatoires donnent lieu à l’enregistrement d’un crédit au compte 145 « Amortissements dérogatoires » par le débit du compte 68725 « Dotation aux amortissements dérogatoires ». Il s’agit d’une opération d’ordre budgétaire.
La reprise de ces amortissements s’effectue sur le compte 78725 « Reprise sur amortissements dérogatoires », à hauteur des dotations aux amortissements « classiques » comptabilisées. Il s’agit d’une opération d’ordre budgétaire.
Compte 148. - Autres provisions réglementées.
Compte 15. - Provisions.
Évaluées à l’arrêté des comptes, les provisions sont des passifs certains ou probables dont l’échéance ou le montant n’est pas fixé de façon précise.
Les provisions sont constatées dès lors qu’il existe une obligation légale, réglementaire, conventionnelle ou reconnue par l’établissement, vis-à-vis d’un tiers, dont il est certain ou probable qu’elle entraînera une sortie de ressources au profit de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci. En d’autres termes, aucune prestation de la part du tiers ne sera délivrée en échange de la sortie de ressources (exemple : indemnité versée à l’agent suite à un litige).
La constatation d’une provision s’effectue au crédit d’une subdivision du compte 15 par un débit d’une subdivision du compte 6815 ou du compte 6865 (opération d’ordre budgétaire).
Le compte de provisions est réajusté à la fin de chaque exercice par :
Lors de la réalisation du risque ou de la survenance de la charge, ou si la provision est devenue sans objet, la provision antérieurement constituée est reprise au résultat par le crédit du compte 7815. Corrélativement, la charge intervenue est inscrite au compte intéressé de la classe 6.
Compte 151. - Provisions pour risques.
Le compte 151 enregistre les provisions pour risques. Les subdivisions de ce compte sont créditées par le débit du compte 6815 lors de la constitution de la provision. Elles sont débitées par le crédit du compte 7815 lors de la reprise de celle-ci.
Le compte 151 comporte les subdivisions suivantes :
Compte 1511. - Provisions pour litiges
Elles sont constituées pour faire face au paiement de dommages-intérêts, d’indemnités ou de frais de procès (par exemple, honoraires d’avocat, expertises).
Lorsque la charge est probable, une provision doit être constituée dès la naissance d’un risque avant tout jugement et être maintenue (en l’ajustant si nécessaire) tant que le jugement n’est pas définitif.
Par jugement définitif, il faut entendre :
Compte 1515. - Provisions pour pertes de change
Les créances et les dettes en monnaie étrangère sont converties et comptabilisées en euros sur la base du dernier cours de change.
Lorsque l’application du taux de conversion à la date de clôture de l’exercice a pour effet de modifier les montants en euros précédemment comptabilisés, les différences de conversion sont inscrites aux subdivisions des comptes transitoires 476 « Différences de conversion – Actif » et 477 « Différences de conversion – Passif », respectivement pour la perte latente et le gain latent (cf. commentaires de ces comptes).
Sauf couverture de change, les pertes de change latentes entraînent à due concurrence la constitution d’une provision.
Technique budgétaire et comptable
Souscription par l’établissement d’un emprunt en devises
Prise en charge du contrat de prêt :
Encaissement :
En fin d’exercice, constatation de la perte latente de conversion
Concomitamment, constitution d’une provision pour perte de change
Reprise de la provision devenue sans objet
Compte 1518 - Autres provisions pour risques
Sont enregistrées entre autre au compte 1518 les indemnités de licenciement qui peuvent faire l’objet de provisions pour risques dans les conditions suivantes :
À contrario, si le licenciement est prononcé et que le montant de l’indemnité est connu, ce dernier constitue une charge de l’exercice.
Compte 157. - Provisions pour charges à répartir sur plusieurs exercices.
Le compte 157 est destiné à recevoir les provisions ayant pour objet de répartir sur plusieurs exercices des dépenses prévisibles qui, étant donné leur nature ou leur importance, ne sauraient logiquement être supportées par le seul exercice au cours duquel elles seront engagées. Il en est ainsi pour les gros entretiens dont l’importance exceptionnelle justifie l’étalement de la prévision de la charge dans le temps.
Compte 1572 - Provisions pour gros entretien ou grandes révisions (PGE). (fiche technique n° 16)
Pour être traitée comme provision pour gros entretien ou grandes révisions (PGE), la provision correspondante doit être destinée à couvrir des charges d’exploitation importantes ayant pour seul objet de vérifier le bon état de fonctionnement des installations et d’y apporter un entretien sans prolonger leur durée de vie au-delà de celle prévue initialement.
Les PGE doivent être justifiées par un plan pluriannuel d’entretien. Le montant des PGE correspond au montant des travaux identifiés dans ce plan, établi par immobilisation et par catégorie de travaux. En fonction de la politique d’entretien décidée par l’établissement, le montant des PGE correspondra aux dépenses de gros entretien des 2 à 5 prochaines années inscrites au plan établi dans les conditions précitées.
Ce plan est actualisé à chaque clôture d’exercice et le montant des PGE est ajusté en conséquence par le jeu :
Les dépenses récurrentes telles que celles relatives aux contrats d’entretien n’entrent pas dans l’assiette des PGE.
Compte 158. – Autres provisions pour charges.
Compte 1588. Autres provisions pour charges.
Compte 16. - Emprunts et dettes assimilées.
Le compte 16 enregistre d’une part, les emprunts et, d’autre part, les dettes financières assimilées à des emprunts (dépôts et cautionnement reçus, avances de l’État et des autres collectivités publiques).
Compte 163. - Emprunts obligataires.
Les emprunts obligataires dont le remboursement est assorti de primes sont comptabilisés au crédit du compte 163 pour leur valeur totale, primes de remboursement incluses. La contrepartie de ces primes est enregistrée au débit du compte 169 « Primes de remboursement des obligations » qui figure à l’actif du bilan sous un poste distinct.
Les frais d’émission sont inscrits au compte 627 « Services bancaires et assimilés ».
Compte 164. - Emprunts auprès des établissements de crédit.
Ce compte permet d’enregistrer les emprunts contractés auprès des établissements de crédit français ou étrangers.
Il comporte les subdivisions suivantes :
Les emprunts contractés en euros sont enregistrés au compte 1641 « Emprunts en euros ».
Les emprunts en devises s’imputent au compte 1643 et les emprunts assortis d’une option de tirage sur une ligne de trésorerie au compte 1644, qu’ils soient en euros ou en devises.
Les différences de conversion constatées en fin d’exercice sur les emprunts en monnaie étrangère sont inscrites à des comptes transitoires, en attente de régularisations ultérieures (cf. commentaires des comptes 476 et 477).
- Cas particulier des emprunts avec option sur une ligne de trésorerie (fiche technique n° 34) :
Ces emprunts font jouer les comptes 16441 « Opérations afférentes à l’emprunt » et 16449 « Opérations afférentes à l’option de tirage sur une ligne de trésorerie ».
Comme les autres comptes d’emprunt, le compte 16441 est crédité lors de la mobilisation de l’emprunt par le débit du compte au Trésor et est débité lors du remboursement contractuel à l’échéance par le crédit du compte au Trésor.
Outre les remboursements contractuels à l’échéance, ce type de contrat permet d’effectuer des remboursements permettant en contrepartie de réaliser des tirages sur une ligne de trésorerie.
Lors de ce type d’opérations, les écritures suivantes sont constatées :
Si le compte 16449 peut ainsi présenter un solde débiteur en cours d’exercice, il doit être impérativement soldé en fin d’exercice.
Il est alors crédité par :
- Cas particulier des emprunts en devises
Les différences de conversion constatées en fin d’exercice sur les emprunts en monnaie étrangère sont inscrites à des comptes transitoires, en attente de régularisations ultérieures (cf. commentaires du compte 1515).
Compte 165. - Dépôts et cautionnements reçus.
Ce compte est crédité du montant des dépôts et cautionnements reçus par l’établissement.
Technique budgétaire et comptable
Réception du dépôt :
Encaissement des fonds :
Restitution du dépôt :
Décaissement des fonds :
L'article R. 314-149 du CASF autorise les établissements hébergeant des personnes âgées ainsi que les établissements qui accueillent des personnes adultes handicapées, à demander au résident ou à son représentant légal le dépôt d'une caution. Cette caution ne peut excéder un montant égal à deux fois le tarif mensuel d'hébergement qui reste effectivement à la charge du résident. La caution est restituée au résident ou à son représentant légal dans les 30 jours qui suivent sa sortie de l'établissement, déduction faite de l'éventuelle créance de ce dernier.
Pour les bénéficiaires de l’aide sociale départementale, cette caution est versée par le département qui a prononcé l’admission, elle est reversée dans les 30 jours qui suivent leur sortie de l'établissement.
Compte 166 – Refinancement de dette (fiche technique n° 33)
Ce compte permet de retracer les opérations de refinancement de la dette, c’est-à-dire le remboursement d’un emprunt auprès d’un établissement de crédit suivi de la souscription d’un nouvel emprunt.
Le compte 166 est débité lors du remboursement de l’emprunt par le crédit du compte au Trésor et crédité lors de l’encaissement du nouvel emprunt par le débit du compte au Trésor.
Il doit, au cours d’un même exercice, s’équilibrer en recettes et en dépenses.
Compte 167. - Emprunts et dettes assortis de conditions particulières.
Le compte 167 regroupe les emprunts et dettes assortis de conditions particulières, notamment les avances remboursables consenties par l’État, les départements, les autres collectivités territoriales ou les caisses d’assurance maladie.
Technique budgétaire et comptable
Prêt sans intérêt accordé par un département :
Prise en charge du prêt :
Puis, lors de l’encaissement :
Remboursement de l’amortissement (ou capital) :
Puis lors du décaissement des fonds :
Compte 168. - Autres emprunts et dettes assimilées.
Ce compte est subdivisé en trois sous-comptes.
Le compte 1681 « Autres emprunts » retrace notamment les emprunts souscrits auprès d’organismes d’assurances et de prêteurs divers qui ne sont pas des établissements de crédit.
Compte 1687. - Autres dettes.
Compte 1688 - Intérêts courus.
Ce compte est destiné à recevoir les intérêts courus non échus sur emprunts et dettes. En fin d’exercice, le compte 1688 est crédité du montant des intérêts courus non échus par le débit du compte 6611 « Charges d’intérêts - Intérêts des emprunts et dettes ».
Cette opération est une opération d’ordre budgétaire.
Au début de l’exercice N + 1, le compte 1688 est débité par le crédit du compte 6611 (contre-passation de l’écriture passée durant l’exercice N).
Cette opération est également une opération d’ordre budgétaire donnant lieu à émission d’un mandat au compte 1688 et d’un titre de recettes au compte 6611.
Pour les établissements gérés sous l'application HTR, il convient d'émettre sur le compte 6611 non un titre de recettes mais un mandat de régularisation c'est-à-dire un mandat d'annulation sans référence au mandat initial, cette procédure emportant rétablissement des crédits à due concurrence.
Les intérêts courus non échus (ICNE) sont calculés sur la base de 360 jours par an (12 mois de 30 jours).
Compte 169. - Primes de remboursement des obligations.
Les primes de remboursement des obligations sont, en principe, amorties au prorata des intérêts courus. Elles peuvent l’être également par fractions égales au prorata de la durée de l’emprunt quelle que soit la cadence de remboursement des obligations. Mais en aucun cas, ne peuvent être maintenues à l’actif des primes afférentes à des obligations remboursées.
La dotation de l’exercice est inscrite au débit du compte 686 « Dotations aux amortissements et aux provisions : charges financières » par le crédit du compte 169.
- Évaluation des emprunts dont la valeur dépend des fluctuations des monnaies étrangères1(emprunts libellés en devises étrangères)
La souscription de cette catégorie d’emprunt relève des dispositions applicables aux emprunts classiques.
Si les taux d’intérêt proposés sont généralement inférieurs à ceux des prêts en euros, les emprunteurs en devises sont exposés à des risques de perte de change qui peuvent être supérieurs aux économies escomptées sur les taux d’intérêt.
1Les cours du change à utiliser pour cette évaluation sont ceux inscrits à la cote des changes publiée au journal officiel.
Au surplus, les risques de change sont concentrés sur les échéances des emprunts et exposent ainsi l’établissement emprunteur à supporter de plein fouet les conséquences d’une éventuelle dévaluation ou dépréciation de l'euro par rapport à la devise de référence.
Enfin, le coût réel d’un emprunt en devises ne correspond pas au taux nominal affiché au contrat. Il convient, en effet, de prendre en compte, pour ces opérations, outre le taux nominal, l’ensemble des commissions, y compris de change, et les charges accessoires ou commissions d’intermédiation qui y sont associées.
Les établissements ne disposant pas de recettes en devises à adosser à ces emprunts, et compte tenu de la complexité de l’analyse des coûts et des risques qui les caractérisent, il convient de ne recourir qu’exceptionnellement à ce mode de financement.
En toute hypothèse, les clauses des contrats d’emprunt en devises doivent faire l’objet d’une attention particulière afin de permettre à l’emprunteur :
Les dispositions applicables pour la comptabilisation de ces emprunts sont les suivantes :
1Bien entendu, au cours de la période comptable du règlement, la comparaison entre les règlements effectués et la valeur d’origine entraîne la constatation d’un résultat de change (pertes ou gains effectivement réalisés).
Compte 18. - Compte de liaison - affectation « budgets annexes - régies non personnalisées ».
En vertu de l'article R. 314-78 du CASF, l'ensemble des services publics sociaux et médico-sociaux gérés en budgets annexes d'une collectivité locale ou d'un établissement public local autre qu'un établissement public de santé et un établissement public social et médico-social, dispose d'une section d'exploitation et d'une section d'investissement.
L'affectation est une procédure qui consiste à transférer à un tiers la jouissance d'un bien avec les droits et obligations (entretien et amortissement des biens) qui s'y attachent, tout en conservant à la collectivité ou à l'établissement « affectant » la propriété du bien.
Lorsque les services ne sont pas dotés de la personnalité morale, ils n'ont pas la propriété des biens qu'ils utilisent, lesquels demeurent la propriété de la collectivité ou de l'établissement dont ils relèvent. Ceux-ci sont simplement affectés, c'est-à-dire qu'ils sont destinés à permettre leur fonctionnement.
L'affectation à un budget annexe se traduit par un transfert, dans la comptabilité du budget annexe, des éléments d'actif (et le cas échéant du passif) du patrimoine de l'entité qui a créé ce budget. Dans le budget de l'affectant, le compte 181 « compte de liaison : affectation à … » est débité par le crédit de la subdivision intéressée d'un des comptes 211 à 216 ou 218, après réintégration à ce compte des amortissements éventuellement pratiqués. Il est crédité par le débit du compte 16 en cas de transfert d'emprunt, et par le débit du compte 131 en cas de transfert de subvention d’équipement. Il est débité par le crédit du compte 139 du montant de la subvention transférée au compte de résultat.
Dans le budget annexe, les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur brute au débit du compte 21 par le crédit du compte 181. Les montants de l'emprunt, de la subvention, et de l'amortissement éventuellement transférés sont respectivement comptabilisés à la subdivision intéressée des comptes 16, 13 et 28. Le compte 181 représente donc, dans chacune des comptabilités, la contrepartie des éléments d'actif et de passif transférés.
Le compte 181 ne doit être utilisé que pour les affectations à des services non dotés de la personnalité morale. Il s'agit d'opérations d'ordre budgétaire.
2. CLASSE 2. - COMPTES D’IMMOBILISATIONS
Le règlement n° 2004-06 du Comité de réglementation comptable définit un actif comme « un élément identifiable du patrimoine ayant une valeur économique positive pour l’entité, c’est à dire un élément générant une ressource que l’entité contrôle du fait d’événements passés et dont elle attend des avantages économiques futurs1».
Les immobilisations corporelles et incorporelles sont comptabilisés à l’actif lorsque les conditions suivantes sont simultanément réunies :
Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu par l’établissement pour concourir à l’exercice de ses missions et dont l’utilisation attendue dépasse l’exercice en cours.
Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Elle est identifiable :
Un établissement évalue selon ces critères de comptabilisation tous les coûts d’immobilisation au moment où ils sont encourus, qu’il s’agisse des coûts initiaux encourus pour acquérir, produire une immobilisation corporelle ou des coûts encourus postérieurement pour ajouter, remplacer des éléments ou incorporer des coûts de gros entretien ou grandes révisions (les éléments d’actif non significatifs sont toutefois comptabilisés en charges).
Lorsque des éléments constitutifs d’un actif sont exploités de façon indissociable, un plan d’amortissement unique est retenu pour l’ensemble de ces éléments.
Cependant, si dès l’origine, un ou plusieurs de ces éléments ont chacun des utilisations différentes, chaque élément est comptabilisé séparément et un plan d’amortissement propre à chacun de ces éléments est retenu. Les éléments principaux d’immobilisations corporelles devant faire l’objet de remplacement à intervalles réguliers, ayant des utilisations différentes ou procurant un potentiel de service à l’établissement selon un rythme différent et nécessitant l’utilisation de taux ou de modes d’amortissement propres, doivent être comptabilisés séparément dès l’origine ou lors des remplacements.
S’agissant des dépenses s’inscrivant dans des programmes pluriannuels de gros entretien ou de grandes révisions en application de lois, règlements ou de pratiques constantes de l’établissement, ayant pour seul but de vérifier le bon état de fonctionnement des installations et d’y apporter un entretien sans prolonger leur durée de vie au-delà de celle prévue initialement les établissements doivent constituer des provisions pour gros entretien ou grandes révisions.
Lorsque l’établissement opte pour la méthode de comptabilisation par composants, aucune provision pour gros entretien ou grandes révisions ne doit pas être constatée.
Il conviendra d’attribuer un numéro d’inventaire propre à chaque composant en cas de recours à la technique des composants.
C’est le double critère de la fonction du bien acquis et de la durée d’utilisation qui permet de distinguer les acquisitions d’immobilisations (dépenses en capital) des achats de matières consommables et des fournitures (charges de fonctionnement).
1Dans le secteur public, la notion de potentiel de services est à substituer à celle d’avantages économiques.
Les immobilisations font l’objet d’un développement particulier dans le tome 2 de la présente instruction.
Les immobilisations sont comptabilisées pour leur valeur TTC, sauf en cas d’assujettissement à la TVA, pour lequel elles sont inscrites au bilan pour leur valeur HT.
Les comptes d’immobilisations autres que les comptes d’immobilisations financières sont classés à partir de la nature économique des éléments qui les composent (immobilisations incorporelles et corporelles) et parfois selon leur destination dans l’établissement.
Comme pour tous les autres postes du bilan, l’établissement dresse à la fin de chaque exercice un inventaire détaillé de ses immobilisations.
Les immobilisations entièrement amorties demeurent inscrites au bilan et donc à l’inventaire tant qu’elles subsistent dans l’établissement, sauf s’il s’agit de frais d’établissement, d’études, de recherche et de développement et d’insertion (comptes 201 et 203). En effet, lorsque les frais d’établissement, d’études, de recherche et de développement et d’insertion sont totalement amortis, le comptable solde le compte 201 ou 203 en le créditant du débit du compte 2801 ou 2803 (opération d’ordre non budgétaire).
Les immobilisations détruites ou hors d’usage sont sorties de l’actif pour leur valeur nette comptable (valeur d’entrée moins amortissements et les dépréciations).
Les immobilisations sujettes à dépréciation sont assorties de corrections de valeur qui prennent la forme d’amortissements et de dépréciations à porter respectivement aux subdivisions des comptes 28 et 29.
Compte 20. - Immobilisations incorporelles.
Compte 201. - Frais d’établissement
Ce sont les frais attachés à des opérations qui conditionnent l’existence, l’activité ou le développement de l’établissement, mais dont le montant ne peut pas être rapporté à des productions de biens ou de services déterminés.
Ils sont amortis dans un délai qui ne peut pas excéder cinq ans.
Lorsque leur valeur nette comptable est nulle, les frais d’établissement sont soldés systématiquement.
Les dépenses exceptionnelles et non pérennes liées aux opérations de réorganisation sont imputées à ce compte. Les dépenses afférentes à l’obligation légale de procéder à une évaluation externe comme condition de renouvellement de l’autorisation de fonctionner sont à imputer à ce compte.
Compte 203. - Frais d’études, de recherche et de développement et d’insertion.
Compte 2031. - Frais d'études
Les frais d'études effectuées par des tiers en vue de la réalisation d'investissements sont imputés directement au compte 2031 « Frais d'études ».
Lorsque les études sont réalisées par les moyens propres de l'établissement ou du service, les frais correspondants sont imputés aux comptes de charges par nature concernés puis portés, en fin d'exercice, au débit du compte 2031 par le crédit du compte 721 « Production immobilisée - Immobilisations incorporelles ».
Les frais d'études enregistrés au compte 2031 sont virés à la subdivision intéressée du compte d'immobilisation en cours (compte 23) lors du lancement des travaux par opération d'ordre budgétaire.
Si les études ne sont pas suivies de réalisation, les frais correspondants sont amortis dans leur intégralité sur l’exercice par débit du compte 6811 « Dotations aux amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles » et crédit du compte 28031 « Amortissements des frais d’études ».
Les frais d’étude entièrement amortis sont sortis du bilan par débit du compte 28031 et crédit du compte 2031. Il s’agit d’une opération d’ordre non budgétaire.
Les frais d’études générales qui ne sont pas menées en vue de la réalisation d’un investissement s’imputent au compte 617 « études et recherches ».
Compte 2032. - Frais de recherche et de développement
On entend par « Frais de recherche et de développement », les dépenses qui correspondent à l’effort de recherche et de développement réalisé par les moyens propres de l’établissement pour son propre compte. En sont exclus, par conséquent, les frais réalisés pour le compte de tiers, frais normalement inscrits aux comptes de charges ou d’opérations sous mandat.
En règle générale, l’établissement enregistre les frais de recherche et de développement dans les charges de l’exercice au cours duquel ils sont engagés afin de respecter la règle de prudence qu’impose le caractère aléatoire de l’activité de recherche et de développement.
À titre exceptionnel, les frais de recherche et de développement peuvent être transférés à l’actif au débit du compte 2032 par le crédit du compte 721 « Production immobilisée - Immobilisations incorporelles » si les conditions suivantes sont remplies :
Les frais de recherche et de développement doivent être amortis dans un délai qui ne peut pas dépasser cinq ans. Le compte 6811 « Dotation aux amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles » est débité par le crédit du compte 28032 « Amortissement des frais de recherche et de développement ».
En cas d’échec du projet, les frais correspondants restant à amortir le sont immédiatement, en totalité, par le débit du compte 6871 « Dotations aux amortissements exceptionnels des immobilisations ».
En cas de prise de brevets, correspondant à des recherches liées à la réalisation de projets, la partie non encore amortie des frais constitue la valeur d’entrée en comptabilité du brevet et le compte 205 est débité de ce montant par le crédit du compte 2032.
Compte 2033. - Frais d'insertion
Les frais de publication et d'insertion des appels d'offres dans la presse engagés de manière obligatoire par les établissements dans le cadre de la passation des marchés publics sont imputés sur le compte 2033 « Frais d'insertion ».
Lors du lancement des travaux, ces frais sont virés, par opération d'ordre budgétaire, à la subdivision intéressée du compte d'immobilisations en cours (compte 23) ou directement au compte définitif d'imputation (compte 21) si les travaux sont effectués et terminés au cours du même exercice.
À l'inverse, si la réalisation de l'équipement concerné n'intervient pas, les frais d'insertion sont réintégrés à la section d'exploitation, par le biais de l'amortissement, sur une période qui ne peut dépasser cinq ans.
Compte 205. - Concessions et droits similaires, brevets, licences, marques et procédés, droits et valeurs similaires.
Ces éléments incorporels correspondent aux dépenses faites pour obtenir l’avantage que constitue la protection accordée sous certaines conditions au titulaire d’une concession, à l’inventeur, à l’auteur ou au bénéficiaire du droit d’exploitation d’un brevet, d’une marque, de modèles, dessins, droits de propriété littéraire ou artistique.
Étant destinés à tomber dans le domaine public à l’expiration d’un certain nombre d’années, les brevets d’invention doivent être amortis sur la durée correspondante.
De même, les procédés industriels, les modèles et les dessins sont amortissables car ils sont susceptibles de se déprécier par l’effet du progrès technique.
- Cas particulier des logiciels
Généralités :
Un logiciel se compose d’une part, du support matériel et, d’autre part, de la prestation intellectuelle qui est l’élément lui donnant sa valeur.
Les programmes informatiques dénommés sous le terme générique de logiciels sont classés en deux catégories :
Logiciel « dissocié » acquis en vue de son utilisation :
Le coût d’acquisition, obtenu en additionnant le prix convenu et les frais accessoires (charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du logiciel, avant de procéder à sa mise en exploitation, à l’exclusion notamment des frais de saisie des données à partir du lancement de l’exploitation), est comptabilisé au compte 205, dès son acquisition, par le crédit du compte 4041 « Fournisseurs d’immobilisations ».
Logiciel « dissocié » créé pour l’usage interne :
Le traitement comptable des dépenses, étape par étape, est le suivant :
En revanche sous réserve des rares exceptions dues à la non-viabilité du projet à ce stade, les frais d’analyse organique (application à l’analyse fonctionnelle des contraintes informatiques liées au matériel et au langage de programmation) y sont inclus.
Par ailleurs, les frais de programmation, de tests et jeux d’essais sont toujours compris dans le coût de production du projet en cours.
Les dépenses liées à la production du logiciel et qui ont été comptabilisées aux comptes de charges par nature, sont, à l’exception des dépenses engagées lors de l’étude préalable et de l’analyse fonctionnelle, portées au débit du compte 232 « Immobilisations incorporelles en cours » par le crédit du compte 721 « Production immobilisée- immobilisations incorporelles » lorsque les conditions suivantes sont remplies :
Ces conditions présupposent l’existence d’outils adaptés.
L’amoindrissement de la valeur d’un projet comptabilisé au compte 232 et qui résulte de causes dont les effets ne sont pas jugés irréversibles, est constaté par une provision pour dépréciation : le compte 293 « Provision pour dépréciation des immobilisations en cours » est crédité par le débit du compte 6876 « Dotations aux provisions pour dépréciations exceptionnelles ».
En cas d’échec définitif du projet après reprise, le cas échéant, de la provision pour dépréciation, le compte 232 est soldé par le débit du compte 675 « Valeurs comptables des éléments d’actif cédés ».
Lorsque le logiciel est achevé, son coût est viré du compte 232 au compte 205, par opération d’ordre non budgétaire et fait l’objet d’un amortissement (durée préconisée : 2 ans).
Site Internet
Les dépenses relatives à la création d’un site Internet peuvent être assimilées à la réalisation d’un logiciel. Il en va ainsi pour les sites interactifs ayant pour fonction de présenter l’établissement, son action, ses interventions, mais également ceux conçus pour les besoins de la gestion (site Intranet ). Ces dépenses sont inscrites au compte 205 « Concessions et droits similaires, brevets, licences, marques et procédés, droits et valeurs similaires » soit directement, soit par le crédit du compte 232 lorsque l’établissement réalise par lui-même le site dans les conditions ci-dessus.
Ces dépenses sont amorties sur leur durée probable d’utilisation à compter de la date d’achèvement.
Compte 208. - Autres immobilisations incorporelles
Compte 21. - Immobilisations corporelles.
Les immobilisations corporelles sont classées au bilan, lorsqu’elles sont terminées, sous les rubriques suivantes :
Lorsqu’elles ne sont pas terminées, elles apparaissent sous la rubrique « immobilisations en cours » (voir ci-après les commentaires du compte 23).
Les comptes d’immobilisations corporelles sont, à la date d’entrée des biens dans le patrimoine de l’établissement, débités soit de la valeur d’apport, soit du prix d’acquisition, soit du coût réel de production du bien par le crédit, suivant les cas, des comptes :
Les procédures d’acquisitions des immobilisations corporelles et leur sortie du patrimoine sont décrites à la fiche technique n° 12 et au commentaire du compte 675.
Compte 211. - Terrains.
Le compte 211 enregistre notamment la valeur des terrains dont l’établissement est propriétaire. Il décrit quels que soient les critères des immobilisations :
Le prix d’acquisition des terrains bâtis est ventilé en comptabilité entre le compte 211 « Terrains » et la subdivision concernée du compte 213 « Constructions » ;
Compte 212. - Agencements et aménagement des terrains, plantations à demeure.
Sont comptabilisées au débit du compte 212 les dépenses effectuées en vue de l’aménagement des terrains (clôtures, mouvements de terre, plantations, etc.).
Compte 213. - Constructions sur sol propre.
Les constructions comprennent essentiellement les bâtiments, les installations, les agencements, les aménagements, les ouvrages d’infrastructure.
Ce compte comporte les subdivisions suivantes :
Compte 214. - Constructions sur sol d’autrui.
Ce compte enregistre la valeur des constructions édifiées sur le sol d’autrui.
Ce compte comporte les subdivisions suivantes :
Compte 215. - Installations, matériel et outillage techniques.
Sont retracés à ce compte :
Compte 216. - Collections, œuvres d’art.
Sont notamment retracés à ce compte :
1Tous ouvrages antérieurs à 1810 et les productions des 19ème et 20ème siècles en raison de leur rareté ou de leur appartenance à des collections spécialisées ou régionales (manuscrits, estampes, photographies, cartes et plans, etc.).
Compte 218. - Autres immobilisations corporelles.
Le compte 218 enregistre les immobilisations corporelles autres que celles figurant aux comptes 211 à 216.
Compte 2181 - Installations générales, agencements, aménagements divers
Le montant des installations générales, agencements et aménagements financés par l’établissement est enregistré au compte 2181 lorsque ces éléments sont incorporés dans des immobilisations dont l’établissement n’est pas propriétaire ou sur lesquelles il ne dispose d’aucun autre droit réel.
Compte 2182 - Matériel de transport
Le matériel de transport comprend tous les véhicules et appareils servant au transport des personnes et des marchandises, matières et produits.
Compte 2183 - Matériel de bureau et matériel informatique
Le matériel de bureau et informatique comprend les machines à écrire, machines comptables, ordinateurs, etc., utilisés par les différents services.
Compte 2184 - Mobilier
Le mobilier comprend les meubles et objets tels que tables, chaises, classeurs.
Compte 2185 - Cheptel
Sont enregistrés à ce compte les animaux qui ne sont pas destinés à la vente.
Compte 2188 - Autres immobilisations corporelles.
Compte 22. - Immobilisations reçues en affectation (fiche technique n° 36).
Ce compte enregistre les immobilisations reçues en affectation par l’établissement.
L’affectation est une procédure qui, tout en conservant à la collectivité affectante la propriété d’un bien, autorise le transfert à un tiers de la jouissance de ce bien avec les droits et obligations qui s’y attachent.
Ainsi, les charges d’amortissement et d’entretien incombent à l’affectataire.
La subdivision intéressée du compte 22 « Immobilisations reçues en affectation » est débitée du montant de la valeur brute1de l’immobilisation reçue par le crédit du compte 229 « droits de l’affectant ».
Ce même compte 229 est débité par le crédit des comptes 28, 131 et 16 des amortissements, subventions et emprunts éventuellement transférés. Il est crédité par le débit du compte 139 pour la part de la subvention transférée au compte de résultat.
Le compte 229 « droits de l’affectant » représente donc la contrepartie nette des éléments d’actif et de passif reçus en affectation.
Au retour du bien, le compte 22 est crédité par le débit du compte 28 du montant des amortissements réintégrés. Il est ensuite soldé par le débit du compte 675.
Le compte 229 est débité par le crédit du compte 775.
1Valeur brute = valeur historique = coût d’acquisition ou prix de revient + adjonctions.
Le compte 22 comporte les mêmes subdivisions que le compte 21.
Compte 23. - Immobilisations en cours.
Le compte 23 « immobilisations en cours » enregistre, à son débit, les dépenses afférentes aux immobilisations en cours qu’il s’agisse d’avances ou acomptes versés avant justification des travaux (comptes 237 et 238), ou d’acomptes versés au fur et à mesure de l’exécution des travaux (comptes 231 et 232).
Il enregistre à son crédit le montant des travaux achevés.
En fin d’exercice, le compte 23 fait donc apparaître la valeur des immobilisations qui ne sont pas terminées.
Du point de vue de leur origine, les immobilisations inscrites au compte 23 se répartissent en deux groupes :
Le coût des immobilisations créées par l’établissement est calculé dans les comptes de coûts de production de la comptabilité analytique. Le coût de ces immobilisations est porté au débit du compte 231 s’il s’agit d’immobilisations corporelles en cours ou du compte 232 s’il s’agit d’immobilisations incorporelles en cours (exemple des logiciels) par le crédit de la subdivision intéressée du compte 72 « Production immobilisée ».
Les avances versées sur commandes d’immobilisations incorporelles ou corporelles sont portées aux comptes 237 et 238, où elles demeurent jusqu’à justification de leur utilisation. Les comptes 237 et 238 sont alors crédités par le débit des comptes 231 et 232 au vu des pièces justificatives de l’exécution des travaux (opération d’ordre budgétaire).
Les avances s’entendent comme les sommes versées avant tout commencement d’exécution de commandes ou en dépassement de la valeur des fournitures déjà faites ou des travaux déjà exécutés.
Les acomptes se définissent comme les sommes versées sur justification d’exécution partielle.
Dans tous les cas, lorsque l’immobilisation est achevée, les dépenses portées au compte 23 sont virées à la subdivision intéressée du compte 21 par opération d’ordre non budgétaire.
Le compte 23 comporte les subdivisions suivantes :
Compte 24. - Immobilisations affectées, concédées ou mises à disposition (fiche technique n° 36).
Toutes les immobilisations appartenant à un établissement public mais mises à disposition ou affectées au profit de tiers dans le cadre notamment de la coopération sanitaire et sociale (groupement de coopération sanitaire, groupement d'intérêt public etc.) sont comptabilisées au compte 24.
Compte 26. - Participations et créances rattachées à des participations.
Constituent des participations les droits de l’établissement dans le capital de société ou de structures de coopération, matérialisés ou non par des titres, destinés à contribuer de manière utile à l’activité de l’établissement.
Les participations sont inscrites au débit du compte 26 par le crédit du compte 404 « Fournisseurs d’immobilisations ».
En cas de vente de la participation, le compte 775 « Produits des cessions d’éléments d’actif » est crédité par le débit du compte 462 « Créances sur cessions d’immobilisations ». Le compte 26 est crédité par le débit du compte 675 « Valeurs comptables des éléments d’actif cédés ».
Compte 27. - Autres immobilisations financières.
Les « autres immobilisations financières » comprennent :
Compte 271. - Titres immobilisés (droit de propriété).
Compte 272. - Titres immobilisés (droit de créance).
Les comptes 271 et 272 décrivent les valeurs acquises par l’établissement dans le cadre des placements budgétaires ainsi que les valeurs reçues en donation, les valeurs acquises dans le cadre des placements de trésorerie étant enregistrées au compte 50 et/ou 516.
Le compte 271 est utilisé pour suivre les mouvements affectant les titres immobilisés conférant un droit de propriété, c’est-à-dire essentiellement les actions, alors que le compte 272 est utilisé pour le suivi des mouvements affectant les titres immobilisés conférant un droit de créance (bons du Trésor, obligations…).
• Valeurs reçues en donation.
Le compte 271 ou 272 est débité par le crédit du compte 1025 « Dons et legs en capital », pour un montant déterminé comme suit :
• Opérations d’acquisition et de cession des obligations.
- Obligations souscrites lors d’une émission.
Le compte 272 « Titres immobilisés (droit de créance) » est débité par le crédit du compte de tiers intéressé au vu du mandat de paiement.
- Obligations acquises sur le marché secondaire.
Le compte 4728 « Autres dépenses à régulariser » est débité par le crédit du compte 515 « Compte au Trésor ». Dès l’émission du mandat, le compte 272 est débité par le crédit du compte 4728 « Autres dépenses à régulariser ».
- Obligations venant à échéance.
La valeur de remboursement est identique à la valeur d’acquisition.
Le compte 515 « Compte au Trésor » est débité par le crédit du compte 4713 « Recettes perçues avant émission des titres ».
Le compte 4713 est débité lors de l’émission des titres de recettes par le crédit :
Le compte 272 est ensuite crédité par le débit du compte 675 « valeurs comptables des éléments d’actif cédés ».
Si une provision avait été constituée, elle est reprise par le débit du compte 297 « Provisions pour dépréciation des autres immobilisations financières », et le crédit du compte 7811 « Reprises sur amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles ».
La valeur de remboursement est supérieure à la valeur d’acquisition.
Le compte 515 « Compte au Trésor » est débité par le crédit du compte 4713 « Recettes perçues avant émission des titres ».
Le compte 4713 est débité lors de l’émission des titres de recettes par le crédit :
Le compte 272 est ensuite crédité par le débit du compte 675.
Si une provision avait été constituée, elle est reprise par le débit du compte 297 « Provisions pour dépréciation des autres immobilisations financières » et le crédit du compte 7811 « Reprises sur amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles ».
La plus-value résultant de la cession apparaît au compte de résultat. (cf. affectation des résultats, traitement des plus-values).
La valeur de remboursement est inférieure à la valeur d’acquisition.
Le compte 515 « Compte au Trésor » est débité par le crédit du compte 4713 « Recettes perçues avant émission des titres ».
Le compte 4713 est débité lors de l’émission des titres de recettes par le crédit :
Le compte 272 « Titres immobilisés (droit de créance) » est soldé par le débit du compte 675 « Valeurs comptables des éléments d’actif cédés ».
Si une provision avait été constituée, elle est reprise par le débit du compte 297 « Provisions pour dépréciation des autres immobilisations financières » et le crédit du compte 7811 « Reprises sur amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles ».
La moins-value résultant de la cession participe au résultat de l’exercice.
- Obligations vendues sur le marché secondaire.
Le schéma est identique à celui décrit ci-dessus pour les obligations venant à échéance. Les commissions bancaires sont enregistrées au compte 627 « Services bancaires et assimilés ».
Compte 274. - Prêts.
Ce compte enregistre les prêts, c’est-à-dire les fonds versés à des tiers en vertu de dispositions contractuelles autorisées par un texte législatif ou réglementaire par lesquelles l’établissement transmet à des personnes physiques ou morales l’usage de moyens de paiement durant un certain temps.
Le mandat de versement du prêt est enregistré au débit du compte 274 par le crédit du compte de tiers intéressé.
Lors du remboursement, le compte 274 est crédité par le débit du compte de tiers intéressé par l’émission du titre de recettes.
Compte 275 .- Dépôts et cautionnements versés.
Les sommes versées à des tiers, à titre de garantie ou de cautionnement, indisponibles jusqu’à la réalisation d’une condition suspensive, sont inscrites au débit du compte 275 (exemples : dépôt de garantie de loyer ou de crédit-bail).
Technique budgétaire et comptable :
Dépôt de garantie :
Versement :
Remboursement :
Puis :
Compte 276. - Autres créances immobilisées.
Le compte 276 est subdivisé de la manière suivante :
Le compte 2768 est destiné à recevoir les intérêts courus non échus sur prêts et créances. Il est débité, en fin d’exercice, du montant des intérêts courus non échus par le crédit du compte 762 « Produits des autres immobilisations financières ». Il s’agit d’une opération d’ordre budgétaire donnant lieu à émission d’un mandat sur le compte 2768 et d’un titre sur le compte 762.
Il est crédité, soit, à l’échéance par le débit du compte de tiers intéressé du montant des intérêts bénéficiant à l’exercice précédent, l’autre partie étant normalement imputée au compte 762, soit à l’ouverture de l’exercice suivant par le débit du compte de régularisation mouvementé lors du rattachement (méthode de contre-passation).
Compte 28. - Amortissements des immobilisations (fiche technique n° 11)
Le compte 28 est subdivisé de la manière suivante :
L’amortissement d’un actif est la répartition systématique de son montant amortissable en fonction de son utilisation. Il est la constatation comptable d’un amoindrissement de la valeur d’un élément d’actif résultant de l’usage, du temps, du changement de technique ou de toute autre cause dont les effets sont jugés irréversibles (voir tome 2 de la présente instruction).
Le mode d’amortissement est la traduction du rythme de consommation du potentiel de services attendus de l’actif par l’établissement.
Le choix entre les différentes modalités d’amortissement, notamment entre les modes d’amortissements progressifs, dégressifs, variables (ou réels) ou linéaires constants relève de la responsabilité de l’établissement qui doit cependant le préciser dans le cadre du plan pluriannuel de financement soumis à approbation prévu à l’article R. 314-20 et du tableau des surcoûts fixé en annexe de l’arrêté du 22 octobre 2003.
L’amortissement constitue une charge de l’exercice imputée à la section d’exploitation par le débit des subdivisions intéressées du compte 68 « Dotations aux amortissements et aux provisions ».
En contrepartie, l’amortissement constitue un moyen de financement inscrit en recette à la section d’investissement par le crédit des subdivisions intéressées du compte 28. Il contribue à la couverture de l’ensemble des dépenses de cette section et permet aux établissements de procéder au renouvellement de leurs immobilisations, sans faire appel à des moyens de financement extérieurs.
Au bilan, les amortissements sont présentés en déduction des valeurs d’origine1de façon à faire apparaître la valeur nette comptable des immobilisations.
Compte 29. - Dépréciation des immobilisations.
La dépréciation d’une immobilisation est la constatation que sa valeur actuelle est devenue inférieure à sa valeur nette comptable. Cette constatation résulte de tests de dépréciation effectués par l’établissement à chaque exercice. Elle traduit une perte de valeur.
Si les dépréciations sont généralement afférentes à des immobilisations non amortissables (par exemple : terrains), elles peuvent néanmoins concerner également les dépréciations exceptionnelles subies par des immobilisations amortissables, lorsqu’en raison de leur caractère non définitif ces dépréciations ne peuvent être raisonnablement inscrites à un compte d’amortissement.
Lors de la constitution d’une dépréciation des immobilisations, ou lors de la variation en augmentation d’une dépréciation déjà constituée, le compte de dépréciation concerné est crédité par le débit des subdivisions appropriées du compte 6816 « Dotations pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles» ou du compte 6866 « Dotations pour dépréciation des éléments financiers » ou du compte 6876 « Dotations pour dépréciations exceptionnelles ».
Lors de l’annulation d’une dépréciation devenue sans objet ou lors de la variation en diminution de cette dépréciation, le compte de dépréciation est débité par le crédit des subdivisions appropriées des comptes 7816 « Reprises sur dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles» ou du compte 7866 « Reprises sur dépréciation des éléments financiers » ou du compte 7876 « Reprises sur dépréciations exceptionnelles ».
1Valeur d’acquisition ou prix de revient augmenté le cas échéant du prix des adjonctions.
Les dépréciations sont portées en déduction de la valeur des postes de l’actif du bilan qu’elles concernent, sous la forme prévue par le modèle de bilan.
Lors de la cession de l’immobilisation, la dépréciation antérieurement constituée est reprise par le crédit des subdivisions appropriées des comptes 7816, 7866 ou 7876.
Le compte 29 comporte les subdivisions suivantes :
3. CLASSE 3. - COMPTES DE STOCKS ET EN-COURS
Les stocks significatifs sont comptabilisés à l’actif lorsque les conditions décrites au commentaire de la classe 2 sont simultanément réunies.
- Politique d'achat des établissements et gestion des stocks
La politique d'achat des établissements publics sociaux et médico-sociaux conditionne la tenue d'une comptabilité des stocks, qui peut être simplifiée (à l'exception des médicaments pour lesquels la comptabilité des stocks demeure obligatoire ), du fait notamment des phénomènes suivants :
L'existence de comptes d'achats non stockés ( subdivisions du compte 606 ) laisse à la libre appréciation de l’ordonnateur la tenue d'une comptabilité des stocks, qui doit tenir compte de :
- Principes généraux
Les modalités d’achat des biens stockés et la gestion des stocks sont les suivantes :
En conséquence, le montant des consommations est toujours égal au montant des achats stockés, corrigé en plus ou en moins du montant de la variation des stocks.
Des schémas comptables relatifs aux opérations de stocks sont produits aux fiches techniques n° 14 et 15.
- Définition et terminologie
Les stocks et production en-cours sont définis comme l’ensemble des biens ou des services qui interviennent dans le cycle d’exploitation de l’établissement pour être :
On distingue les stocks d’achats des stocks de produits.
Les stocks d’achats comprennent :
Les stocks de produits comprennent :
Les productions en cours sont des biens en cours de formation au travers d’un processus de production.
Dans les budgets relatifs à l’activité de production et de commercialisation des centres d’aide par le travail et des centres d’hébergement et de réadaptation sociale, un compte spécifique a été ouvert pour la comptabilisation des stocks d’emballages, compte 3227 « emballages ».
Il est précisé que les biens pour lesquels une décision d’immobilisation a été prise ne figurent pas dans les stocks. Ils sont comptabilisés dans la classe des immobilisations.
Les commentaires relatifs aux achats sont définis dans les développements des comptes de la classe 6 et ceux de la production stockée dans les comptes de la classe 7.
- Fonctionnement des comptes de la classe 3.
À la clôture de l’exercice
Pour chaque exercice, l’établissement procède à un inventaire physique des stocks en magasin et le valorise par la méthode du prix moyen pondéré (PMP) ou selon la méthode du premier entré - premier sorti (PEPS, dite aussi FIFO « first in - first out ») ou du coût standard, de façon à déterminer la variation des stocks.
La balance des stocks est transmise au comptable de l’établissement pour lui permettre de comptabiliser la variation des stocks qui s’opère en deux temps, dans le cadre de l’inventaire intermittent :
Les mandats de paiement et les titres de recettes retraçant les écritures aux subdivisions intéressées des comptes 603 et 713 sont transmis au comptable, par l’ordonnateur, appuyés de la balance des stocks.
Comptabilisation des stocks propres aux budgets annexes « activités de production et de commercialisation » des E.S.A.T et C.H.R.S (voir fiche n° 14)
Ces budgets annexes disposent de comptes de stocks. La comptabilité des stocks obéit aux mêmes règles que pour le budget principal. Il en va de même pour la comptabilisation de la variation des stocks en fin d’année.
Intégration des stocks des budgets annexes au budget principal
L’agrégation se fait par l’intermédiaire du compte 38 du budget principal pour les stocks de chaque budget annexe.
L’intégration du stock final des budgets annexes génère les écritures suivantes :
Réintégration des stocks dans le budget annexe
En début d’année N+1, le stock final de chaque budget annexe concerné est repris au compte de stock et devient le stock initial du nouvel exercice.
Cette réintégration génère les écritures suivantes :
Compte 39. - Dépréciation des stocks et en-cours.
Lorsque la valeur vénale des stocks à la date d’inventaire est inférieure à leur coût d’achat ou de production, l’établissement doit comptabiliser une dépréciation. Il existe une dépréciation par nature de stocks.
Les subdivisions du compte 39 sont créditées par le débit du compte 6817 « dotations aux dépréciations des actifs circulants » lors de la constitution de la dépréciation.
Les subdivisions du compte 39 sont débitées par le crédit du compte 7817 « reprises sur dépréciations des actifs circulants » lorsque la provision devient pour tout ou partie sans objet.
4. CLASSE 4. - COMPTES DE TIERS
Les comptes de tiers enregistrent les créances et les dettes liées à des opérations non exclusivement financières faites en général à court terme. Par extension, ils enregistrent les écritures de régularisation des charges et des produits.
Sont regroupés dans les comptes de la classe 4, les comptes rattachés aux comptes de tiers et destinés à enregistrer soit des modes de financement liés aux dettes (effets à payer), soit des dettes et des créances en cours et à venir se rapportant à l’exercice (charges à payer, produits à recevoir).
Les comptes de régularisation enregistrent, d’une part, les charges et les produits comptabilisés dans l’exercice mais se rapportant directement à l’exercice ou aux exercices suivants, d’autre part, les charges comptabilisées dans l’exercice mais à répartir systématiquement sur plusieurs exercices ultérieurs.
Compte 40. - Fournisseurs et comptes rattachés.
Figurent sous le compte 40 les dettes liées à l’acquisition de biens ou de services.
Compte 401. - Fournisseurs.
Le compte 401 comporte les subdivisions suivantes :
Le compte 4011 « Fournisseurs. - Exercice courant » est crédité du montant TTC1des factures d’achats de biens ou de prestations de service par le débit :
Le compte 4011 est débité par le crédit :
Le solde créditeur du compte 4011 de la gestion N qui s’achève est repris en balance d’entrée au compte 4012 « Fournisseurs - exercice précédent » ouvert dans les écritures de la gestion N+1.
Les décaissements effectués du 1er janvier N+1 au 30 juin N+1 (date retenue pour la production des états des restes à payer) au titre des opérations du compte 4011 de la gestion qui s’achève sont constatés au débit du compte 4012 « Fournisseurs - Exercice précédent ».
1Sauf pour les activités à caractère commercial de certains budgets annexes des établissements publics dont les charges sont enregistrées pour le montant hors taxes récupérables (exemple de la DNA). La TVA est enregistrée au débit du compte 44566 « Taxes sur le chiffre d’affaires déductibles - TVA sur les autres biens et services ».
Au 1er juillet N+1, le compte 4012 est soldé par virement au compte 4014 « Fournisseurs. - Exercices antérieurs » où sont suivis les restes à payer.
Le compte 4014 est débité par le crédit :
Le compte 40171 « Fournisseurs ; retenues de garanties » est crédité du montant des retenues de garantie pratiquées lors du règlement des achats. Il est débité par le crédit du compte 515 « Compte au Trésor » lors de la libération de la retenue de garantie.
Le compte 40172 « Fournisseurs ; oppositions » est crédité des oppositions pratiquées lors du règlement des achats. Il est débité par le crédit du compte 515 « Compte au Trésor » du paiement des oppositions. Ce compte enregistre également les oppositions exécutées par le comptable assignataire.
Le compte 40173 « Fournisseurs ; pénalités de retard d’exécution des marchés » est crédité du montant des pénalités de retard d’exécution des marchés d’exploitation lors de l’enregistrement du mandat de paiement, par le crédit du compte de prise en charge du mandat. Il est débité par le crédit du compte de prise en charge du titre de recettes émis par l’ordonnateur pour le montant définitif des pénalités et par le crédit du compte 515 « Compte au Trésor » lorsque le montant définitif des pénalités est inférieur aux sommes retenues lors du paiement des acomptes (paiement de la différence au titulaire du marché).
Compte 403. - Fournisseurs - effets à payer.
Le compte 403 est crédité lors de l’acceptation de la lettre de change-relevé (LCR) par le débit du compte 4011 « Fournisseurs - exercice courant » ou du compte 4041 « Fournisseurs ; achats d’immobilisations ; exercice courant ».
Il est débité lors du règlement à l’échéance par le crédit du compte au Trésor.
Compte 404. - Fournisseurs d’immobilisations.
Le compte 404 comporte les subdivisions suivantes :
Lors de l’acquisition d’immobilisations par l’établissement, le compte 4041 est crédité par le débit des comptes d’immobilisations concernés pour leur montant TTC1.
1Sauf pour les activités à caractère commercial de certains budgets annexes des établissements publics dont les achats sont enregistrés pour le montant hors taxes récupérables (exemple de la DNA). La TVA est enregistrée au débit du compte 44562 « Taxes sur le chiffre d’affaires déductibles - TVA sur immobilisations ».
Le compte 4041 est débité par le crédit :
Le solde créditeur du compte 4041 de la gestion N qui s’achève est repris en balance d’entrée au crédit du compte 4042 « Fournisseurs ; achats d’immobilisations ; exercice précédent » ouvert dans les écritures de la gestion suivante N+1.
Les décaissements effectués du 1er janvier N+1 au 30 juin N+1, (date retenue pour la production des états des restes à payer), au titre des opérations du compte 4041 de la gestion qui s’achève sont constatés au débit du compte 4042 « Fournisseurs ; Achats d’immobilisations ; Exercice précédent ».
Au 1er juillet N+1, le compte 4042 est soldé par virement au compte 4044 « Fournisseurs ; achats d’immobilisations ; exercices antérieurs».
Le compte 4044 est débité par le crédit :
Le compte 40471 « Fournisseurs d’immobilisations ; retenues de garanties » est crédité du montant des retenues de garantie opérées lors du règlement des acquisitions. Il est débité par le crédit du compte 515 « Compte au Trésor » du montant des sommes payées lors de la libération de la retenue de garantie.
Le compte 40472 « Fournisseurs d’immobilisations ; oppositions » est crédité du montant des oppositions opérées lors du règlement des acquisitions. Il est débité par le crédit du compte 515 « Compte au Trésor » du montant des sommes payées lors du règlement des oppositions.
Comptes 405. - Fournisseurs d’immobilisations - effets à payer.
Le compte 405 est crédité lors de l’acceptation d’une lettre de change relevé par le débit du compte 4041 « Fournisseurs d’immobilisations ; exercice courant ». Il est débité lors du règlement à l’échéance par le crédit du compte au Trésor.
Compte 407 - Fournisseurs - Différences de conversion
Le compte 407 comporte les subdivisions suivantes :
Le compte 407 enregistre les variations des dettes fournisseurs libellées en devise étrangère à la date de l'arrêté des comptes du fait de l'application du taux de conversion.
Si l'application du taux de conversion diminue le montant de la dette fournisseur, le compte 407 est débité par le crédit du compte 47722 « Diminution d'autres dettes ». Cette diminution constitue un gain latent.
Si l'application du taux de conversion augmente le montant de la dette fournisseur, le compte 407 est crédité par le débit du compte 47622 « Augmentation d'autres dettes ». Cette augmentation constitue une perte latente.
Compte 408. - Fournisseurs. - Factures non parvenues (fiche technique n° 6).
Le compte 408 est crédité à la clôture de la période comptable, c’est-à-dire au plus tard à la fin de la journée complémentaire, du montant des factures non encore parvenues correspondant à des dépenses engagées dont le service a été fait au cours de l’exercice qui se termine et donc imputables à cet exercice, par le débit des comptes concernés de la classe 6.
Au cours de l’exercice suivant, le compte 408 est débité par le crédit des comptes de classe 6, du montant des dépenses rattachées à ces mêmes comptes à la clôture de l’exercice précédent. Cette opération est effectuée à la réouverture des comptes au vu d’un document d’annulation établi par l’ordonnateur. Ce document est matérialisé par un mandat d’annulation sur exercice courant.
Si exceptionnellement, en fin de gestion de l'exercice suivant, un compte de classe 6 présente suite à la contre-passation un solde créditeur, il convient de l'apurer par un mandat et de constater une recette au compte 7718 « Produits exceptionnels sur opérations de gestion - autres » (opération d'ordre budgétaire).
Compte 409. - Fournisseurs débiteurs.
Le compte 4091 « Fournisseurs - Avances versées » enregistre les avances sur charges, liées directement à l'existence future d'une prestation ou d'une livraison. Il est débité, lors du paiement d'avances sur commandes passées auprès des fournisseurs, par le crédit du compte au Trésor, au vu d'un ordre de paiement établi par l'ordonnateur auquel sont jointes les pièces générales (premier paiement) et les pièces particulières (avances). Lors de la régularisation de l'avance, le compte 4091 est crédité, soit par le débit du compte 401 « Fournisseurs », soit directement par le débit du compte de classe 6 concerné.
Le compte 4097 « Fournisseurs - Autres avoirs » est débité du montant des rabais, remises et ristournes obtenus hors factures par le crédit des comptes 609 « Rabais, remises et ristournes obtenus sur achats », 619 « Rabais, remises et ristournes obtenus sur services extérieurs » et 629 « Rabais, remises et ristournes obtenus sur autres services extérieurs ».
Il est crédité par le débit du compte au Trésor ou du compte 4011 « Fournisseurs ; Exercice courant ».
Le compte 4098 « Rabais, remises, ristournes à obtenir et autres avoirs non encore reçus » est débité à la clôture de la période comptable par le crédit des comptes 609 « Rabais, remises et ristournes obtenus sur achats », 619 « Rabais, remises et ristournes obtenus sur services extérieurs » ou 629 « Rabais, remises et ristournes obtenus sur autres services extérieurs » du montant des avoirs acquis à l’établissement mais non encore reçus et éventuellement par le crédit du compte 4458 « Taxes sur le chiffre d’affaires à régulariser ou en attente ».
Au cours de l’exercice suivant, le compte 4098 est crédité par le débit du compte 609, 619 ou 629.
Compte 41. - Redevables et comptes rattachés.
Figurent au compte 41 les créances liées à la vente de produits et services rattachés au cycle d’exploitation de l’établissement (subdivision concernée des comptes 70, 73 et 75).
Les produits encaissés avant émission de titres ne doivent jamais transiter par le compte 41 mais par le compte 471 « Recettes à classer ou à régulariser ».
Compte 411. - Redevables - exercice courant.
Le compte 411 comporte les subdivisions suivantes :
Le compte 411 « redevables ; exercice courant » est débité du montant des facturations par le crédit :
Le compte 411 est crédité par le débit :
Le solde débiteur du compte 411 de la gestion N qui s’achève est repris en balance d’entrée au débit du compte 412 « Redevables ; exercice précédent » ouvert dans les écritures de la gestion N + 1.
Compte 412. - Redevables - exercice précédent.
Le compte 412 comporte des subdivisions similaires à celui du compte 411.
Les encaissements reçus à compter du 1er janvier au titre des opérations du compte 411 de la gestion qui s’achève sont enregistrés au crédit du compte 412 jusqu’au 30 juin N+1, date retenue pour la production des états des restes à recouvrer.
Au 1er juillet N+1, le compte 412 est soldé par virement au compte 414 « Redevables - exercices antérieurs » où sont suivis les restes à recouvrer.
Le compte 412 est mouvementé en crédit de la même manière que le compte 411.
Toutefois, les annulations de titres sont portées au crédit du compte 412 par le débit du compte 673 «Titres annulés (sur exercices antérieurs) ».
Enfin, les créances faisant l’objet d’une admission en non-valeur sont portées au crédit du compte 412 par le débit du compte 654 « Pertes sur créances irrécouvrables ».
Compte 413. - clients - effets à recevoir (E.S.A.T.).
Ce compte ouvert dans les écritures d’un établissement et service d’aide par le travail (E.S.A.T.) est débité par le crédit du compte 411 lors de l’acceptation par les clients d’une lettre de change ou de la réception d’un billet à ordre.
Il est crédité à l’échéance de l’effet ou à la date de l’escompte par le débit :
Compte 414. - Redevables - exercices antérieurs.
Les développements relatifs au fonctionnement du compte 412 s’appliquent au compte 414.
Compte 415. - Créances irrécouvrables admises en non-valeur (fiche technique n°17)
Le compte 415 comporte les subdivisions suivantes :
4151. « Créances irrécouvrables admises en non-valeur par le juge des comptes ».
Lorsque le juge des comptes infirme une décision du conseil d’administration rejetant l’admission en non-valeur, le comptable transporte la créance pour laquelle il a obtenu décharge, du compte des restes à recouvrer où elle figure, au débit du compte 4151 « Créances irrécouvrables admises en non-valeur par le juge des comptes ».
Ce compte est crédité par le débit du compte 654 « Pertes sur créances irrécouvrables » lorsque les crédits nécessaires ayant été inscrits au budget, la dépense correspondant à la non-valeur a pu être ordonnancée.
4152. « Créances irrécouvrables admises en non-valeur par le conseil d’administration ».
Lorsque le conseil d’administration décide de l’admission en non-valeur de certaines créances et que les crédits sont insuffisants ou inexistants au compte 654, les restes à recouvrer en cause sont transférés au compte 4152.
Le compte 4152 enregistre à son débit, par le crédit du compte de restes à recouvrer intéressé, le montant des créances admises en non-valeur par le conseil d’administration mais qui ne peuvent pas encore être apurées.
Il est crédité par le débit du compte 654 « Pertes sur créances irrécouvrables » lors de la constatation de la dépense budgétaire correspondante.
Compte 417 - Redevables - Différences de conversion
Le compte 417 enregistre les variations des créances sur redevables libellées en devise étrangère à la date de l'arrêté des comptes du fait de l'application du taux de conversion.
Si l'application du taux de conversion augmente le montant de la créance, le compte 417 est débité par le crédit du compte 47712 « Augmentation d'autres créances ». Cette augmentation constitue un gain latent.
Si l'application du taux de conversion diminue le montant de la créance, le compte 417 est crédité par le débit du compte 47612 « Diminution d'autres créances ». Cette diminution constitue une perte latente.
Compte 418. - Redevables - Produits à recevoir (fiche technique n° 5).
Le compte 418 est débité à la clôture de la période comptable, c’est-à-dire au plus tard à la fin de la journée complémentaire, du montant des créances imputables à la période close n’ayant pas encore fait l’objet de l’émission d’un titre de recettes à l’encontre du redevable, par le crédit du ou des comptes concernés de la classe 7.
Au cours de l’exercice suivant, le compte 418 est crédité par le débit des comptes de la classe 7, du montant des recettes rattachées à ces mêmes comptes à la clôture de l’exercice précédent. Cette opération est effectuée à la réouverture des comptes au vu d’un document d’annulation établi par l’ordonnateur. Ce document est représenté matériellement par un titre d’annulation de recettes sur exercice courant.
Si exceptionnellement, en fin de gestion de l'exercice suivant, un compte de classe 7 présente après contre-passation un solde débiteur, il convient de l'apurer par un titre de recettes et de constater une dépense au compte 6718 « Autres charges exceptionnelles sur opérations de gestion » (opération d'ordre budgétaire).
Compte 419. - Redevables ; créditeurs.
Le compte 419 « Redevables - créditeurs » comporte une subdivision « Avances reçues » qui comporte six rubriques.
Compte 41911 - Avances reçues des usagers (fiche technique n° 21)
Sur la base du règlement de fonctionnement de l’établissement (article L. 311-7 du CASF) et du contrat de séjour ou du document individuel de prise en charge (article L. 311-4 du CASF), les personnes hébergées ne bénéficiant pas de l’aide sociale peuvent être astreintes au versement d’une avance sur frais de séjour.
Le compte 41911 est crédité du montant des avances reçues des usagers par le débit du compte 515 « compte au Trésor ». Il doit faire l’objet d’un suivi par hébergé.
Il est débité :
Compte 41913 - Avances reçues de la Sécurité sociale
Compte 41914 - Avances reçues des départements
Compte 41915 - Avances reçues des autres tiers payants
Compte 41916 - Avances reçues de l’État
Les comptes 41914, 41915 et 41916 enregistrent les avances versées par les départements, les autres tiers payants et l’État destinées à couvrir les charges supportées par les établissements pour la période qui s’écoule entre l’admission des personnes et le paiement des frais d’hébergement.
Les comptes 41913, 41914, 41915 et 41916 sont mouvementés de la même manière que le compte 41911.
Compte 41917 - Avances et contributions des hébergés
Le compte 41917 enregistre les avances et contributions des personnes hébergées au titre de l’aide sociale quel que soit le type d’accueil.
Il se subdivise en deux sous-comptes :
Ces deux sous-comptes fonctionnent selon les schémas d’écritures retracées à la fiche n° 38.
Dans les établissements publics sociaux et médico-sociaux, les directeurs ne sont fondés à exiger une contribution personnelle des personnes âgées admises dans leur établissement au titre de l’aide sociale qu’en application de la décision de la commission d’aide sociale.
Cependant, afin d’éviter toute difficulté de recouvrement, durant la période transitoire, c’est à dire dans l’attente de la décision de la commission d’aide sociale, il est institué une provision.
Les règles relatives au versement de cette provision sont inscrites dans le règlement de fonctionnement de l’établissement d’accueil.
Ainsi, dès son entrée dans l’établissement, l’hébergé en attente d’admission à l’aide sociale établit une déclaration relative au versement de la provision, laquelle sera mensuelle ou fonction de la périodicité de l’encaissement des revenus.
Le montant de la provision est fixé dans les mêmes conditions que le montant de la contribution établie par l’article L. 132-3 du Code de l’action sociale et des familles (soit 90 % des revenus, un minimum étant laissé à l’hébergé).
Compte 4192 - Avances reçues des clients ; établissements et services d’aide par le travail (E.S.A.T)
Le compte 4192 est utilisé uniquement pour l’activité annexe de production et de commercialisation des E.S.A.T.
Compte 4197 - Clients, autres avoirs :
Le compte 4197 « Clients, autres avoirs » est crédité du montant des rabais, remises et ristournes accordés hors factures par le débit du compte 709 « Rabais, remises et ristournes accordés par l’établissement ». Il est débité par le crédit du compte au Trésor.
Compte 42. - Personnel et comptes rattachés.
Compte 421. - Personnel - Rémunérations dues.
Le compte 421 comporte trois subdivisions :
Le compte 4211 « Personnel - Rémunérations dues - Exercice courant » est crédité :
Dans le premier cas, il est débité par le crédit :
Dans le second cas, il est débité par le crédit :
L’articulation et le fonctionnement des comptes 4211, 4212 et 4214 sont identiques à ceux des comptes 4011, 4012 et 4014.
Compte 427. - Personnel - Oppositions.
Le compte 427 est crédité du montant des sommes faisant l’objet d’oppositions obtenues par des tiers à l’encontre des membres du personnel de l’établissement et notifiées au comptable, par le débit du compte 4211. Il est débité du montant desdites sommes, lors de leur versement aux tiers bénéficiaires de l’opposition, par le crédit du compte 515 « Compte au Trésor ».
Compte 428. - Personnel - Charges à payer et produits à recevoir.
Le compte 428 comporte quatre subdivisions :
Le fonctionnement des comptes 4281, 4282, 4286 et 4287 est identique à celui des comptes 408 et 418 tel que décrit précédemment (voir fiches n° 5 et n° 6).
Compte 4282 - Dettes provisionnées pour congés à payer.
Sont uniquement enregistrés à ce compte les charges afférentes au personnel qui ne sont pas des fonctionnaires titulaires comme les contractuels ou les contrats aidés. Les personnels statutaires titulaires ne sont pas concernés par ce provisionnement.
Compte 429. - Déficits et débets des comptables et régisseurs.
Le compte 429 est débité :
S'agissant d'un débet constaté à l'encontre du comptable, au vu de l'arrêté de débet :
S'agissant d'un déficit concernant un régisseur de recettes, dès la constatation du déficit :
S'agissant d'un déficit concernant un régisseur d'avances, dès la constatation du déficit :
Le compte 429 est crédité par le débit :
Compte 43. - Sécurité sociale et autres organismes sociaux.
Compte 431. - Sécurité sociale.
Compte 437. - Autres organismes sociaux.
Les comptes 431 et 437 sont crédités respectivement, d’une part, du montant des sommes dues par l’établissement à la Sécurité sociale ainsi qu’aux différents organismes sociaux, au titre des cotisations patronales d’assurances sociales, d’allocations familiales, d’accidents du travail, de retraites du personnel par le débit des comptes 645 et 647, d’autre part, des sommes à régler aux organismes susvisés éventuellement pour le compte du personnel, par le débit des comptes 641 et 648 ou du compte 421 si ce compte a été crédité des rémunérations brutes à payer au personnel (voir le commentaire du compte 421).
Ils sont débités des règlements effectués à ces organismes par le crédit du compte au Trésor.
Compte 438. - Organismes sociaux. - Charges à payer et produits à recevoir.
Le compte 438 comporte les subdivisions suivantes :
Le compte 438 « Organismes sociaux - Charges à payer et produits à recevoir » fonctionne selon les mêmes modalités que celles retenues pour le compte 428 « Personnel - Charges à payer et produits à recevoir ».
Le compte 4382 « Charges sociales sur congés à payer » fonctionne seulement pour le personnel privé.
Compte 44. - État et autres collectivités publiques.
D’une manière générale, les opérations à inscrire au compte 44 sont celles qui sont faites avec l’État, les collectivités publiques et les organismes internationaux à caractère officiel, considérés en tant que puissance publique à l’exception par conséquent des achats et des ventes qui s’inscrivent au compte 40 « Fournisseurs et comptes rattachés » et 41 « Redevables et comptes rattachés » au même titre que les opérations faites avec les autres fournisseurs et autres redevables.
Compte 442. - État - Impôts et taxes recouvrables sur des tiers
L'instruction n° 04-054-B1-M0-M9 du 11 octobre 2004 prévoit la possibilité pour un EPL d'acquérir une immobilisation par acte authentique passé en la forme administrative sans recours à un notaire.
Lorsque l'acquisition est réalisée par une personne publique, par acte administratif, une procédure spécifique a été prévue : le paiement de l'impôt dû par le vendeur sera effectué par le comptable public assignataire à la recette des impôts du domicile du vendeur, par retenue sur le prix de vente et au vu d'une déclaration d'impôt remplie par ce dernier.
- Opérations budgétaires :
- Opérations de Trésorerie :
Compte 443. - Opérations particulières avec l’État, les collectivités publiques, les organismes internationaux.
Le compte 443 « Opérations particulières avec l’État, les collectivités publiques, les organismes internationaux » enregistre notamment les produits ou les charges résultant d’avantages accordés ou de sujétions imposées par l’État, les départements, l’École nationale de la santé publique et autres organismes publics à l’établissement.
Il est débité par le crédit :
Il est crédité par le débit :
Le compte 443 comporte les subdivisions suivantes :
Compte 4431 « Opérations particulières avec les collectivités d’assistance »
Le sous-compte 44311 « opérations particulières avec les collectivités d’assistance - contributions versées par les hébergés » retrace les sommes encaissées au profit du département lorsque l’hébergé verse spontanément la contribution à ses frais d’hébergement (voir fiche n° 38).
Le sous-compte 44312 « opérations particulières avec les collectivités d’assistance - ressources encaissées par le comptable » permet, notamment, de retracer les modalités relatives à la gestion des ressources des personnes accueillies dans un établissement public social ou médico-social au titre de l’aide sociale.
Par ailleurs, le comptable de l’établissement peut, sur la demande de la collectivité d’assistance, régler les dépenses de l’hébergé admis à l’aide sociale.
Dans cette hypothèse, le comptable agit aux lieu et place du département.
Il prélève sur la contribution revenant au département, le montant nécessaire au règlement des factures.
Le sous-compte 44312 « Opérations particulières avec les collectivités d’assistance - ressources encaissées par le comptable » est débité par le crédit du compte 515 « Compte au Trésor ».
Il convient de souligner que le comptable de l’établissement règle en priorité les factures concernant l’hébergé.
En effet, les dépenses de l’hébergé sont enregistrées au fur et à mesure et payées à hauteur du montant disponible du compte 44312.
Si les dépenses sont en instance et que leur montant est supérieur au disponible, aucun reversement n’est effectué à la collectivité d’assistance.
Compte 445. - État. Taxes sur le chiffre d’affaires (fiche technique n° 22)
Le compte 445 reçoit d’une part le montant des taxes collectées pour le compte de l’État, et d’autre part, le montant des taxes à récupérer.
L’utilisation de ce compte concerne les activités à caractère commercial de certains budgets annexes des établissements publics (exemple de la DNA des maisons de retraite et des ESAT et CHRS qui ont renoncé partiellement ou totalement à l’exonération de la TVA).
Il est également utilisé pour les recettes provenant de la vente des repas au personnel dans les cantines des établissements publics sociaux et médico-sociaux et de l’activité de portage de repas à domicile. Ces deux activités sont en effet assujetties à la TVA.
Il convient de noter que les repas servis aux usagers ne sont pas assujettis à la TVA. Aussi, seule la tenue d’une comptabilité analytique par l’ordonnateur, permettant notamment de dégager une clé de répartition économique entre la part de l’activité soumise à la TVA et la part située hors du champ d’application, répond à l’obligation fiscale de comptabilité distincte.
- Terminologie et principes relatifs à la TVA
Terminologie.
Pour les activités des établissements publics assujetties à cette imposition, la TVA comprend deux éléments distincts, indépendants, ayant chacun leurs règles propres.
L’un concerne, en amont, le régime de déductibilité de la TVA : la TVA recouvrée sur l’établissement (TVA sur charges et sur acquisitions d’immobilisations) qui se décompose en :
L’autre concerne, en aval, le régime d’imposition de la TVA : la TVA collectée par l’établissement (TVA sur les produits).
Principes.
La TVA collectée d’une part, la TVA déductible d’autre part, ne doivent pas figurer dans les produits et dans les charges d’exploitation. S’agissant d’opérations effectuées pour le compte du Trésor public, elles sont enregistrées dans les comptes appropriés de la classe 4.
En revanche, la TVA non déductible afférente à un bien ou à un service doit normalement, être considérée comme un élément du coût de ce bien ou de ce service (coût d’achat ou coût de production) et est imputée au même compte d’immobilisation ou de charges que le bien ou le service lui-même.
- Application des principes.
Comptabilisation des immobilisations (acquisitions, livraisons à soi-même).
Le prix d’achat ou le coût de production ne comprend que la TVA. non déductible.
La TVA déductible constitue une créance sur le Trésor public enregistrée au débit du compte 44562 « Taxes sur le chiffre d’affaires déductibles, TVA sur immobilisations ».
Comptabilisation des opérations de gestion (charges et produits)
En application des principes précédemment retenus, il en résulte les traitements comptables suivants :
Lors de la déclaration aux services fiscaux pour déterminer le montant de la TVA à verser ou à se faire rembourser, la TVA déductible au titre de la période considérée est imputée au débit du compte TVA collectée dans la limite du solde de ce compte.
Lorsque la TVA déductible est inférieure à la TVA collectée, le compte 44571 est soldé par le crédit du compte 44551 « TVA à décaisser ».
Lorsque la TVA déductible est supérieure à la TVA collectée, le compte 4456 est soldé par le débit du compte 44567 « Crédit de TVA à reporter » ou, s’il en est demandé la restitution, par le débit du compte 44583 « Remboursements de taxes sur le chiffre d’affaires demandé ».
Ce compte 44583 est crédité du montant de la restitution obtenue, par le débit du compte 515 « Compte au Trésor ».
- TVA due intracommunautaire
Un compte spécifique 4452 « TVA due intracommunautaire » enregistre la TVA intracommunautaire.
Les acquisitions intracommunautaires en France de biens en provenance d’un État membre sont, en principe, soumises à la TVA française (CGI, article 256 bis).
L’établissement acheteur doit, lorsque l’acquisition est destinée à une de ses activités soumises à la TVA, enregistrer deux TVA distinctes de même montant (sauf prorata éventuel) :
L’établissement acheteur doit, lorsque l’acquisition est destinée à une de ses activités non soumises à la TVA et qu’elle ne bénéficie pas du régime dérogatoire, enregistrer la TVA due intracommunautaire au crédit du compte 4452 par le crédit du compte d’achat concerné (classe 6 ou 2).
Compte 447. - Autres impôts, taxes et versements assimilés.
Le compte 4471 « Taxe sur les salaires » est crédité des charges portées au débit du compte 6311 « Taxe sur les salaires ».
Il est débité lors du règlement par le crédit du compte 515 « Compte au Trésor ».
Le compte 4478 « Autres impôts et taxes » est crédité des charges portées au débit des autres subdivisions intéressées du compte 63.
Il est débité lors du règlement de ces charges par le crédit du compte 515 « Compte au Trésor ».
Compte 448. - État, charges à payer et produits à recevoir.
Le compte 448 comporte les subdivisions suivantes :
Le compte 448 « État, charges à payer et produits à recevoir » fonctionne selon les mêmes modalités que celles retenues pour le compte 428 « Personnel ; charges à payer et produits à recevoir ».
Le compte 4482 « Charges fiscales sur congés à payer » fonctionne seulement pour le personnel privé.
Compte 45. - Compte de liaison avec la comptabilité principale et les budgets annexes.
Le compte 45 enregistre les opérations d’exploitation relatives aux activités faisant l’objet d’un budget annexe ou donnant lieu à comptabilité distincte (compte 458).
Le compte 45 comporte les subdivisions suivantes :
Le compte 451 « Compte de rattachement avec le budget principal » retrace les opérations de trésorerie liées aux services publics sociaux et médico-sociaux, gérés en budgets annexes d'une collectivité locale ou d'un établissement public local (CCAS, CIAS) autre qu'un établissement public de santé et un établissement public social et médico-social. Ainsi, le compte 451 est utilisé lorsque le budget principal applique une autre nomenclature comptable que la M22 (par exemple, M14 pour les communes et les CCAS, M52 pour les départements).
Ces services publics sociaux et médico-sociaux disposent d'une comptabilité complète (classes 1 à 8 à l'exception du compte 515).
Dans la comptabilité du budget annexe (M22), le compte 451 est :
Dans la comptabilité du budget principal (M14 ou M52), le compte 451 est :
Les subdivisions du compte 45 « Budgets annexes » (autres que le 451 et le 458) sont ouvertes en fonction des besoins propres de chaque établissement.
Dans la comptabilité du budget annexe, le compte 45 est :
Dans la comptabilité du budget principal, la subdivision intéressée du compte 45 est :
À la clôture de l’exercice, le solde du compte 45 qui représente le résultat d’exploitation du budget annexe, est repris au compte 12 « Résultat de l'exercice » du budget général (opération extra comptable).
Dans les ESAT et CHRS ayant une activité de production et de commercialisation, seul le compte 456 est utilisé.
Ainsi, le compte de liaison utilisé pour le suivi des opérations relatives à l’activité de production et de commercialisation est le compte 4563 « Budget annexe - activité de production et de commercialisation ».
Si l’E.S.A.T. ou le C.H.R.S. gère une autre activité (ex : foyer, I.M.E....) il utilisera le compte de liaison 4568.
Le compte 458 « Autres services à comptabilité distincte » enregistre les opérations effectuées par l’établissement en qualité de mandataire.
Compte 46. - Débiteurs et créditeurs divers.
Ce compte enregistre toutes les créances et toutes les dettes non comprises dans les comptes précédents de la classe 4.
Compte 462. - Créances sur cessions d’immobilisations (fiche technique n°12)
Le compte 462 est débité, lors de la cession d’immobilisations, du prix de cession des éléments d’actif cédés, par le crédit du compte 775 « Produits des cessions d’éléments d’actif » (simultanément, lors de la cession ou en fin d’exercice, le compte d’immobilisation est crédité par le débit du compte 675 « Valeurs comptables des éléments d’actif cédés » pour le montant résiduel - Valeur brute diminuée des amortissements).
Compte 463. - Fonds en dépôts.
Le compte 463 comporte quatre subdivisions :
Compte 4631 - Fonds gérés pour le compte des malades majeurs protégés par la loi du 3 janvier 1968
Le compte 4631 comporte trois rubriques :
Le compte 46311 « Fonds gérés par le gérant de tutelle préposé ou le directeur gérant d’affaires » est crédité :
Il est débité :
Compte 4632 - Fonds reçus ou déposés; Usagers
Le compte 4632 comporte quatre rubriques :
Aux termes de l’article L. 132-4 du Code de l'action sociale et des familles, dans les établissements publics sociaux et médico-sociaux, les ressources sont gérées par l’hébergé qui peut les faire domicilier librement sur n’importe quel compte bancaire ou postal. Il a cependant pour obligation de verser au comptable de l’établissement la part revenant à la collectivité d’assistance (90 % des ressources en principe).
Cependant, la perception des ressources de l’hébergé, leur affectation, hors argent de poche, aux frais d’hébergement, le reversement du minimum laissé à l’hébergé, peuvent être assurés par le comptable de l’établissement soit à la demande de l’intéressé ou de son représentant légal, soit à la demande de l’établissement lorsque l’intéressé ou son représentant légal ne s’est pas acquitté de sa contribution pendant trois mois au moins. Dans les deux cas, c’est le représentant de la collectivité publique d’aide sociale qui en prend la décision et en précise la durée (instruction n° 87-74 M2 du 18 juin 1987 complétée par l’instruction n° 90-94 M2 du 24 août 1990).
Le compte 46321 « Fonds reçus ou déposés ; Hospitalisés et hébergés » est crédité du montant des fonds reçus ou déposés par le débit du compte 515 « Compte au Trésor ».
Il est crédité du montant de l’argent de poche revenant à l’hébergé admis à l’aide sociale par le débit du compte 44312 « opérations particulières avec les collectivités d’assistance - ressources encaissées par le comptable ».
Il est débité :
Le compte 46322 « Fonds trouvés sur les décédés » est crédité du montant des fonds trouvés sur les malades décédés avant tout dépôt par le débit du compte 515.
Il est débité des sommes restituées aux héritiers, sous réserve des justifications produites (cf. instruction n° 94-078-M2 du 16 juin 1994) ou consignées.
Pour les retraits effectués par les héritiers auprès du comptable, la remise des fonds ou des objets se fait contre signature d’une décharge. La justification de l’identité du retirant doit être présentée.
Pour les sommes d’argent, le comptable fait acquitter un ordre de paiement établi au nom du bénéficiaire. Pour les objets, il fait acquitter et conserve en justification le reçu P1C ou, à défaut, la fiche de dépôt P1C jointe au dépôt initial.
Les demandeurs doivent en outre justifier de leur qualité d’héritier. La qualité héréditaire peut être justifiée par la production d’un certificat d’hérédité délivré par le maire de la commune de résidence du défunt lorsque le montant des objets à remettre est inférieur à 5300 €. Au-delà de ce seuil, ou à défaut de certificat, doit être produit un certificat de propriété ou l’acte de notoriété ou l’intitulé d’inventaire ou le jugement d’envoi en possession. Le document est conservé par le comptable.
Le compte 46324 « Fonds appartenant à des malades sortis » est crédité par le débit du compte 46321.
Il est débité des sommes restituées aux malades, à leur ayants droit ou consignées.
Compte 4633 - Autres fonds en dépôt
Le compte 4633 comporte deux rubriques :
Le compte 46331 « Pécule » est crédité du montant des charges portées au débit du compte 6582 « Pécule ».
Il est débité :
Le compte 46332 « Fonds de solidarité » est crédité du montant des charges portées au débit du compte 6586 « Fonds de solidarité ».
Il est débité du montant des dépenses de faible montant effectuées dans l’intérêt des personnes hébergées indigentes.
Compte 4634 - Gestion des biens des malades majeurs protégés par la loi du 3 janvier 1968
Le compte 4634 est subdivisé de la manière suivante :
Le compte 46341 est crédité des différents prélèvements opérés sur les comptes des malades au titre notamment des émoluments dont ils sont redevables pour la gestion de leurs biens.
Ce compte est débité successivement :
Compte 46342 « Remises du préposé » :
Les émoluments du préposé gérant de tutelle ou mandataire spécial sont portés au crédit de ce compte par le débit du compte 46341.
Le compte 46342 est débité lors du paiement effectif par le crédit du compte 515 « Compte au Trésor ».
Compte 46343 « Mesures conservatoires, avances de frais » :
Ce compte est débité en cours d’exercice du montant des avances consenties par le directeur de l’établissement ou son représentant, dans le cas d’urgence et dans l’hypothèse où ces frais ne peuvent pas être immédiatement supportés par les malades concernés.
Il est crédité lors des remboursements effectués, soit directement par les malades, soit par prélèvement sur leur compte.
Compte 466. - Excédents de versement.
Le compte 466 « Excédents de versement » est crédité par le débit :
Il est débité par le crédit :
Compte 467. - Autres comptes débiteurs ou créditeurs.
Le compte 467 « Autres comptes débiteurs ou créditeurs » comporte les subdivisions suivantes :
Le compte 4671 « Autres comptes créditeurs » est crédité des sommes dues par le service à ses créanciers pour des opérations autres que pour celles pour lesquelles il est ouvert des comptes spécifiques de la classe 4.
Les subdivisions du compte 4671 « Autres comptes créditeurs » fonctionnent selon les mêmes modalités que celles retenues pour le compte 401 « Fournisseurs».
Le compte 4672 « Autres comptes débiteurs » est débité du montant des sommes dues au service par les débiteurs autres que ceux pour lesquels il est ouvert des comptes spécifiques de la classe 4.
Les subdivisions du compte 4672 « Autres comptes débiteurs » fonctionnent selon les mêmes modalités que celles retenues pour les comptes 411 « Redevables (exercice courant), 412 « Redevables » (Exercice précédent), 414 « Redevables » (exercices antérieurs).
1Seuil est fixé à 8 euros.
Le compte 4677 « Débiteurs ou créditeurs divers - Différences de conversion » enregistre les variations des dettes et des créances libellées en devises étrangères à la date de l'arrêté des comptes du fait de l'application du taux de conversion.
Le compte 46771 « Créditeurs divers - Différences de conversion » fonctionne selon les mêmes modalités que celles retenues pour le compte 407 « Différences de conversion - Fournisseurs ».
Le compte 46772 « Débiteurs divers - Différences de conversion » fonctionne selon les mêmes modalités que celles retenues pour le compte 417 « Différences de conversion - Redevables ».
Compte 468. - Divers. - Charges à payer et produits à recevoir.
Ce compte comporte les subdivisions suivantes :
Le compte 4682 « Charges à payer sur ressources affectées » est crédité par le débit du compte 4684 « Produits à recevoir sur ressources affectées » du montant de la prise en charge des produits à caractère affecté.
Il est débité par le crédit des comptes intéressés de la classe 7 ou de bilan (131 « Subventions d’équipement transférables ») du montant des fonds dont il a été fait emploi.
Le compte 4684 est crédité par le débit du compte 515 « Compte au Trésor » lors de l’encaissement des fonds relatifs aux recettes affectées (cf. fiche technique n° 20).
Cas des fonds à engager :
Dans le cadre des enveloppes limitatives prévues aux articles L. 314-3 à L. 314-5 du Code de l’action sociale et des familles, des fonds peuvent être alloués aux ESMS en vue de réaliser des opérations d’exploitation ou d’investissement préalablement déterminées. Les sommes versées ne sont réputées acquises à l’établissement que dans la mesure où les acquisitions ou travaux ont été réalisés.
Le suivi de l’utilisation de ces fonds est effectué aux comptes 46821 « Charges à payer sur ressources affectées - Fonds à engager », 46841 « Produits à recevoir sur ressources affectées - Fonds à engager », 131 « Subventions d’équipement transférables » et 747 « Fonds à engager ».
Le compte 4686 « Autres charges à payer » et le compte 4687 « produits à recevoir » fonctionnent selon les modalités retenues pour les autres comptes de charges à payer et produits à recevoir.
Compte 47. - Comptes transitoires ou d’attente.
Les opérations qui ne peuvent pas être imputées de façon certaine ou définitive à un compte déterminé au moment où elles doivent être enregistrées ou qui exigent une information complémentaire ou des formalités particulières sont inscrites provisoirement au compte 47. Ce procédé de comptabilisation ne doit être utilisé qu’à titre exceptionnel. Il y a lieu d’imputer au compte définitif toute opération portée au compte 47 dans les délais les plus brefs.
Compte 471. - Recettes à classer ou à régulariser.
Ce compte comporte les subdivisions suivantes :
Le compte 4711 « Versements des régisseurs » est :
Le compte 4712 « Virements réimputés » est :
Le compte 4713 « Recettes perçues avant émission des titres » est :
Ce compte concerne notamment le versement des forfaits, des organismes sociaux, des subventions.
Le compte 4714 « Recettes perçues en excédent à réimputer » n’est utilisé que dans le cadre de l’application HTR (module recettes).
Pour un même débiteur, lorsqu’un recouvrement sur un titre de recettes est supérieur au reste à recouvrer et que d’autres titres de recettes ne sont pas recouvrés, l’application HTR va créditer automatiquement la recette perçue en excédent au compte 4714 par le débit du compte 515.
Le comptable devra ensuite réimputer cette recette perçue en excédent sur les titres de recettes non encore recouvrés de ce débiteur. Il débitera le compte 4714 par le crédit du compte de tiers intéressé.
Compte 472. - Dépenses à classer ou à régulariser.
Le compte 472 comporte les subdivisions suivantes :
Le compte 4721 est :
L'attention des comptables est appelée sur la nécessité de contrôler l'existence des crédits budgétaires et des disponibilités lors du règlement de la dépense.
Le compte 4721 doit être apuré dans les deux mois.
Le compte 4722 est :
Compte 475. - Legs et donations en cours de réalisation.
Ce compte est crédité de la totalité des recettes et débité de la totalité des dépenses figurant au compte annuel ou final rendu par l’administrateur en contrepartie du compte 5413 « Administrateur de legs ».
À la clôture des opérations avec l’administrateur, le compte 475 est débité pour solde par crédit du compte 1025 « dons et legs en capital ».
Compte 476. - Différences de conversion - Actif.
Compte 477. - Différences de conversion - Passif.
Lors de la réalisation de l’opération, les créances et les dettes en monnaie étrangère sont converties et comptabilisées en monnaie nationale sur la base du dernier cours de change.
Pour les créances et les dettes faisant l’objet d’un règlement en cours d’exercice, les pertes et les gains de change sont comptabilisées aux comptes de charges et de produits correspondants.
Les créances restant à recouvrer et les dettes restant à payer en fin d’exercice font l’objet d’une actualisation aux taux de change en vigueur à cette date.
Les différences de conversion ainsi déterminées sont alors inscrites à des comptes transitoires en attente de régularisation ultérieure :
Les différences de change ainsi constatées à la clôture d’un exercice seront exactement contre-passées à l’ouverture de l’exercice suivant.
Il est précisé que les gains latents n’entrent pas dans la formation du résultat. En revanche, sauf dérogation, les pertes latentes entraînent la constitution d’une provision pour risques au compte 1515 « Provisions pour pertes de change ».
Lorsque l’opération en devises est assortie par l’établissement d’une opération parallèle destinée à couvrir les conséquences de la fluctuation du change (couverture de change), la provision n’est constituée qu’à concurrence du risque non couvert. Les pertes ou gains latents compensés par une couverture de change sont inscrits distinctement au bilan sous des comptes transitoires.
Les ajustements sont enregistrés aux comptes :
Compte 4761 « Diminution de créances – Actif »
En fin d’exercice, il est débité par le crédit du compte 417 « Différences de conversion – Redevables et clients » ou du compte 46772 « Différences de conversion – Débiteurs divers » du montant de la perte latente calculée au 31 décembre de l’exercice considéré.
Compte 4762 « Augmentation des dettes - Actif »
En fin d’exercice, il est débité par le crédit du compte 407 « Différences de conversion – Fournisseurs » ou du compte 46771 « Différences de conversion – Créditeurs divers » du montant de la perte latente calculée au 31 décembre de l’exercice considéré.
Compte 4768 « Différences compensées par couverture de change – Actif »
Les pertes latentes compensées par une couverture de change sont inscrites distinctement au bilan. Les ajustements sont enregistrés au compte 4768 par le crédit des comptes 4761 et 4762.
Compte 4771 « Augmentation des créances – Passif »
En fin d’exercice, il est crédité par le débit du compte 417 « Différences de conversion – Redevables et clients » ou du compte 46772 « Différences de conversion – Débiteurs divers » du montant du gain latent calculé au 31 décembre de l’exercice considéré.
Compte 4772 « Diminution des dettes – Passif »
En fin d’exercice, il est crédité par le débit du compte 407 « Différences de conversion – Fournisseurs » ou du compte 46771 « Différences de conversion – Créditeurs divers » du montant du gain latent calculé au 31 décembre de l’exercice considéré.
Compte 4778 « Différences compensées par couverture de change – Passif »
Les gains latents compensés par une couverture de change sont inscrits distinctement au bilan. Les ajustements sont enregistrés au compte 4778 par le crédit des comptes 4771 et 4772.
Compte 478. - « Autres comptes transitoires ».
Ce compte comporte les subdivisions suivantes :
Lorsque les poursuites sont engagées par un comptable direct du Trésor à l’encontre d’un tiers défaillant et que le recouvrement est informatisé, le rattachement des frais de poursuites est comptabilisé selon les schémas figurant à la fiche technique n° 23.
Compte 48. - Comptes de régularisation.
Les comptes de la classe 6 enregistrent dans l’exercice toutes les charges dès qu’elles se produisent. Ils comprennent ainsi des charges comptabilisées pendant cet exercice mais qui concernent également les exercices suivants soit parce que leur répartition est justifiée par les conditions d’exercice de l’activité, soit parce qu’elles représentent une charge de l’exercice suivant.
De même, les comptes de la classe 7 enregistrent tous les produits dans l’exercice au fur et à mesure de leur naissance. Ils comprennent ainsi des produits constatés pendant cet exercice mais qui ont le caractère de produits de l’exercice suivant.
Les comptes de régularisation sont utilisés pour répartir les charges et les produits dans le temps de manière à rattacher à chaque exercice les charges et les produits le concernant effectivement et ceux-là seulement.
Compte 481. - Charges à répartir sur plusieurs exercices (fiche technique n° 18)
Les charges à répartir sur plusieurs exercices comprennent les pénalités de renégociation de la dette capitalisée, les frais d’émission d’un emprunt obligataire qui peuvent être répartis sur la durée de cet emprunt et les charges à étaler. En effet, afin de se conformer au règlement n° 2004-06 du 23 novembre 2004 du comité de réglementation comptable, le compte 4812 « Frais d’acquisition des immobilisations » ne devra plus être débité à l’avenir. Ce compte ne sera plus utilisé que pour enregistrer les amortissements restant à constater au titre de l’étalement de la charge.
Toute inscription au compte 481 « charges à répartir sur plusieurs exercices » ne peut résulter que de dispositions la prévoyant expressément. Ce compte budgétaire est amorti par dotation budgétaire annuelle dès l’exercice de constatation de l’étalement de la charge et selon les durées indiquées ci-après.
Compte 4816 - Frais d’émission des emprunts obligataires
Les frais de publicité et les diverses commissions dues aux organismes bancaires constituent des charges d’exploitation comptabilisées au compte 627 « Services bancaires et assimilés ».
Ces frais peuvent être :
Dans cette seconde hypothèse, le compte 4816 est débité en fin d’exercice du montant de ces frais par le crédit du compte 791 « Transferts de charges d’exploitation » au vu d’un mandat et d’un titre de recettes (opération d’ordre budgétaire) établi par l’ordonnateur.
À la clôture de chaque exercice, le compte 6812 « Dotations aux amortissements des charges d’exploitation à répartir » est débité par le crédit du compte 4816 au vu d’un mandat de paiement et d’un titre de recettes (opération d’ordre budgétaire) établis par l’ordonnateur.
Compte 4818 - Charges différées liées à l’obligation d’équilibre budgétaire
L’étalement de charges ne peut concerner que des charges « accidentelles » dont la comptabilisation sur un seul exercice conduirait à une augmentation des tarifs supérieure au pourcentage mentionné à l’article L. 342-3 du Code de l’action sociale et des familles.
L’étalement peut-être demandé par le conseil d’administration de l’établissement ou par l’autorité de tarification, pour une durée qui ne saurait excéder 5 ans. Il doit faire l’objet d’une autorisation préalable conjointe du trésorier-payeur général et du préfet. La demande d’étalement est réputée acceptée en l’absence de réponse dans un délai de 60 jours.
Le compte 4818 est débité en fin d’exercice par le crédit du compte 791 du montant de la charge à étaler.
À la clôture de chaque exercice, et dès l’année de constatation de la charge, le compte 6812 est débité par le crédit du compte 4818 (opération d’ordre budgétaire).
Compte 486. - Charges constatées d’avance. (fiche technique n° 8)
Le compte 486 « Charges constatées d’avance » est débité en fin d’exercice, du montant des charges enregistrées en section d’exploitation alors qu’elles ne se rapportent pas ou qu’elles ne se rapportent qu’en partie à la gestion en cours, par le crédit des comptes de la classe 6 qui ont supporté la dépense. Cette opération donne lieu à émission d’un mandat de réduction ou d’annulation.
Il est crédité au cours de l’exercice suivant par le débit du compte de charges approprié.
Compte 487. - Produits constatés d’avance. (fiche technique n° 7)
Le compte 487 « Produits constatés d’avance » est crédité en fin d’exercice du montant des produits enregistrés en section d’exploitation alors qu’ils ne se rapportent pas ou qu’ils ne se rapportent qu’en partie à la gestion en cours par le débit des comptes de la classe 7 qui ont supporté la recette. Cette opération donne lieu à émission d’un titre de réduction ou d’annulation.
Il est débité au cours de l’exercice suivant par le crédit du compte de produits approprié.
Compte 49. - Dépréciation des comptes de tiers.
Les comptes sont crédités en fin d’exercice par le débit du compte 6817 « dotations pour dépréciation des actifs circulants » par opération d’ordre budgétaire (fiche technique n° 16).
491. Dépréciation des comptes de redevables
492. Dépréciation des comptes de clients
496. Dépréciation des comptes de débiteurs divers.
Lorsqu’une créance est devenue irrécouvrable, la dépréciation constituée est reprise parallèlement à la constatation de la charge résultant de l’admission en non-valeur. Les comptes 491, 492 et 496 sont alors débités par le crédit du compte 7817 « Reprises sur dépréciation des actifs circulants ».
Il en est de même lorsque la dépréciation est devenue, en tout ou partie, sans objet ou se révèle exagérée.
Le compte 492 « Dépréciation des comptes clients » concerne uniquement les opérations du budget de production et de commercialisation d’un E.S.A.T. ou d’un C.H.R.S.
5. CLASSE 5. - COMPTES FINANCIERS
Les comptes financiers enregistrent les mouvements de valeurs en espèces, chèques, ainsi que les opérations faites avec le Trésor, les banques et les établissements financiers.
La classe 5 comporte par ailleurs les comptes permettant l’enregistrement des opérations à caractère financier réglementairement autorisées. Il s’agit notamment du versement des disponibilités aux régisseurs d’avances afin de permettre le règlement au comptant de menues dépenses.
Par extension, les comptes financiers comprennent les comptes relatifs aux placements de trésorerie autorisés.
Rappel des règles relatives aux conditions de dépôt au Trésor des fonds libres des établissements :
- Principe.
La règle du dépôt obligatoire au Trésor des fonds libres des communes a été posée par l’article 4 du décret impérial du 25 février 1811 relatif à la comptabilité des receveurs des communes, qui a été repris dans une ordonnance royale du 7 mars 1818.
La règle a été étendue aux établissements publics communaux, aux départements et à leurs établissements publics.
Ce principe a été confirmé par le 3° de l’article 26 de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances (LOLF) qui dispose que « sauf dispositions expresses d’une loi de finances, les collectivités territoriales de la République et leurs établissements publics sont tenus de déposer toutes leurs disponibilités auprès de l’État ».
- Exceptions au principe.
L'article L. 315-19 du Code de l’action sociale et des familles précise le nouveau régime des dérogations à l’obligation de dépôt auprès de l’État des fonds des établissements publics sociaux et médico-sociaux.
Compte 50. - Valeurs mobilières de placement.
Par valeurs mobilières de placement, le plan comptable général désigne les « titres acquis en vue de réaliser un gain à brève échéance » par opposition aux titres immobilisés décrits au compte 27.
S’agissant des établissements publics, le compte 50 enregistre les mouvements de titres acquis dans le cadre des placements de trésorerie en application de l'article L. 315-19 du Code de l’action sociale et des familles.
Compte 506. - Obligations.
La comptabilisation des opérations d’acquisition et de cession d’obligations s’opère de la façon suivante :
- Obligations souscrites lors d’une émission.
Le compte 506 « Obligations » est débité par le crédit du compte 515 « Compte au Trésor » au vu de l’ordre de paiement émis par l’ordonnateur du prix de souscription ou d’acquisition des titres.
- Obligations acquises sur le marché secondaire.
Le compte 4728 « Autres dépenses à régulariser » est débité par le crédit du compte 515 « Compte au Trésor ».
Dès émission de l’ordre de paiement, le compte 506 « Obligations » est débité par le crédit du compte 4728 « Autres dépenses à régulariser ».
Les frais de commissions sont comptabilisés au débit du compte 627 « Services bancaires et assimilés ».
Obligations vendues sur le marché secondaire.
1er cas : le prix de cession est supérieur au prix d’acquisition.
Le compte 515 « Compte au Trésor » est débité du montant de la cession par le crédit :
Lors de l’émission du titre de recettes, le compte 4713 sera débité par le crédit du compte 767 « Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement ».
2ème cas : le prix de cession est inférieur au prix d’acquisition.
Le compte 506 « Obligations » est crédité du montant de la valeur brute comptable par le débit :
Lors de l’émission du mandat, le compte 4728 est crédité par le débit du compte 667 « Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement ».
- Obligations venant à échéance.
1er cas : le montant du remboursement est égal au prix d’acquisition.
Le compte 515 « Compte au Trésor » est débité par le crédit :
Le compte 4713 est débité lors de l’émission d’un titre de recettes par le crédit du compte 764 « Revenus des valeurs mobilières de placement ».
2ème cas : le montant du remboursement est supérieur au prix d’acquisition.
Le compte 515 « Compte au Trésor » est débité par le crédit :
Le compte 4713 est débité par le crédit :
3ème cas : le montant du remboursement est inférieur au prix d’acquisition.
Le compte 515 « Compte au Trésor » est débité par le crédit :
Le compte 4713 est débité lors de l’émission d’un titre de recettes par le crédit du compte 764 « Revenus des valeurs mobilières de placement ».
Le compte 506 est crédité par le débit du compte 4728 « Autres dépenses à régulariser » du montant de la moins-value.
L’apurement du compte 4728 s’effectue lors de l’émission d’un mandat imputé au débit du compte 667 « Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement ».
Compte 507. - Bons du Trésor.
La comptabilisation des opérations d’acquisition et de remboursement des bons du Trésor s’effectue de la façon suivante :
- Acquisition de bons du Trésor.
Le compte 507 « Bons du Trésor» est débité par le crédit du compte 515 « Compte au Trésor » au vu de l’ordre de paiement établi par l’ordonnateur du montant des prix de souscription ou d’acquisition. En cas d’intérêts précomptés, ce compte est débité par le crédit du compte 764 « Revenus des valeurs mobilières de placement » du montant de ces intérêts. Si une fraction de ces intérêts concerne des exercices ultérieurs, le compte 487 « produits constatés d’avance » est crédité à due concurrence.
- Remboursement de bons (anticipé ou à l’échéance).
Le compte 515 « Compte au Trésor » est débité du montant du remboursement par le crédit :
Lors de l’émission du titre de recettes, le compte 4713 est débité par le crédit du compte 767 « Produits nets sur cession de valeurs mobilières de placement ».
Compte 508. - Autres valeurs mobilières et créances assimilées.
Ce compte enregistre les opérations d’acquisition et de cession des autres valeurs mobilières et créances assimilées.
Le schéma comptable est identique à celui décrit pour les opérations relatives à l’acquisition et à la cession d’obligations.
Compte 51. - Trésor et établissements financiers et assimilés
Compte 511. - Valeurs à l’encaissement.
Compte 5115 - Cartes bancaires à l’encaissement
Le compte 5115 « Cartes bancaires à l’encaissement » enregistre les encaissements opérés par un terminal de paiement installé chez un régisseur.
Il est débité à J + 1 au vu du ticket message édité par le terminal de paiement électronique du montant brut des encaissements effectués à J par le crédit du compte 4711 « Versement des régisseurs ».
Il est crédité par le débit du compte 515 « Compte au trésor » pour le montant net des encaissements effectués et par le débit du compte 4722 « Commissions bancaires en instance de mandatement (cartes bancaires) pour le montant des commissions prélevées.
Compte 5116. - TIP à l’encaissement
Le compte 5116 « TIP à l’encaissement » est destiné à constater le décalage temporaire entre, d'une part, la constatation de la diminution de la créance de l'établissement ou du service (compte « redevables ») et, d'autre part, la constatation de l'encaissement des fonds (compte au Trésor).
Il est débité par le crédit du compte de redevables concerné lors de la comptabilisation des TIP. Il est ensuite crédité par le débit du compte au Trésor à la date de règlement.
Compte 5117. - Valeurs impayées.
Le compte 5117 comporte les subdivisions suivantes :
Le compte 51172 « Chèques impayés » est destiné à suivre la régularisation des chèques impayés qui doit intervenir dans les meilleurs délais.
Il est débité par le crédit du compte 515 « Compte au Trésor » du montant des chèques impayés.
Il est crédité par le débit du compte 515 lors de la régularisation.
S’il n’y a pas de régularisation, l’apurement du compte 51172 est effectué dans les conditions suivantes : le règlement d’un chèque n’entraînant pas novation, le non-paiement d’un chèque pour défaut de provision laisse subsister la créance d’origine. Il convient de solder le compte 51172, de rétablir la dette du débiteur et, éventuellement, de désémarger le titre de recettes. De plus, en présence d'un titre de recettes, il convient de passer l'opération suivante :
Cependant, lorsque le chèque a été présenté à l’encaissement en dehors des délais légaux1et que la provision est devenue insuffisante du fait du tiré, la partie versante est libérée et seule la responsabilité du comptable peut être mise en cause.
Dans ce cas le compte 51172 est crédité par le débit du compte 429 « Déficits et débets des comptables et régisseurs ».
Le compte 429 est ensuite apuré dans les conditions indiquées supra. Dans les autres cas, le redevable se trouve placé vis-à-vis de l’établissement dans la même situation que celle qu’il avait lors du versement du chèque ; l’opération est purement et simplement annulée en débitant le compte crédité à tort par le crédit du compte 51172.
- Conditions de présentation des chèques.
Les mentions obligatoires.
L’article 1er du décret-loi du 30 octobre 1935 énumère les mentions qui doivent obligatoirement figurer sur un chèque et l’article 3 du même texte précise que le titre sur lequel l’une de ces mentions fait défaut « ne vaut pas comme chèque ».
Dans l’hypothèse où l’une de ces mentions obligatoires fait défaut, le titre ne vaut pas comme chèque et doit donc être rejeté.
En pratique, peuvent faire défaut l’une des mentions suivantes :
1L’article 24 de la loi n° 85-695 du 11 juillet 1985 portant diverses dispositions d’ordre économique et financier a modifié la durée de validité du chèque qui est désormais de 1 an à compter de la date d’expiration du délai de présentation.
Chèques établis au moyen de formules volées ou perdues.
Ces chèques ne peuvent être qualifiés de chèques. Il manque en effet la véritable signature du tireur qui est une mention obligatoire. De tels chèques doivent être rejetés.
Chèques prescrits.
Le chèque émis payable en France métropolitaine doit être présenté au paiement dans le délai de huit jours (article 29 du décret-loi du 30 octobre 1935) à compter de la date d’émission.
L’inobservation de ce délai est sanctionnée par la perte de certains recours du porteur négligent.
Toutefois, le porteur peut présenter le chèque au paiement tant que la prescription de l’effet n’est pas acquise.
Cette dernière est, selon l’article 52 du décret-loi, de un an à l’expiration du délai de présentation.
En conséquence, un chèque émis et payable en France métropolitaine n’est plus payable au bout d’un an et huit jours à compter de la date portée sur le titre.
Le compte 51175 « Cartes bancaires impayées » est destiné à suivre la régularisation des cartes bancaires impayées.
Il est débité par le crédit du compte 515 « Compte au Trésor » du montant des rejets de paiements par carte bancaire.
Il est crédité par le débit du compte 515 lors de la régularisation qui doit intervenir dans le délai de trente jours.
À défaut de régularisation, la créance de l’établissement est rétablie et le compte 51175 est crédité par le débit du compte 4111 « Usagers - exercice courant » ou 4121 « Usagers - exercice précédent ».
Le compte 51176 « TIP impayés » est destiné à suivre la régularisation des TIP impayés.
Tout comme le compte 5116, le compte 51176 est permet de retracer le décalage temporaire entre, d'une part, la constatation du TIP impayé (compte au Trésor) et, d'autre part, la constatation du rétablissement de la créance de l'établissement ou du service (compte « redevables »).
Il est débité, dans un premier temps, par le crédit du compte au Trésor. Il est ensuite crédité par le débit du compte « redevables ».
Compte 515. - Compte au Trésor.
En application de l’article 43 du décret du 29 décembre 1962 portant règlement général sur la comptabilité publique (principes fondamentaux), les fonds des établissements publics sont déposés au Trésor.
Tous les règlements et encaissements sont constatés au compte 515, quel que soit le mode de règlement ou d’encaissement.
Les opérations effectives de règlement et d’encaissement affectent les comptes caisse, banque et C.C.P de la comptabilité générale de l’État en contrepartie de la rubrique 343 « Correspondants, collectivités et établissements publics locaux ».
Compte 516. - Comptes de placement (court terme).
Compte 5161. – comptes de placements rémunérés
Compte 5162. – Comptes à terme (fiche technique n° 35).
L’article L. 315-19 du Code de l’action sociale et des familles permet dans le cadre des dérogations à l’obligation de dépôts des fonds l’ouverture de comptes à terme auprès de l’État.
Le compte à terme est un produit de placement à court terme, autonome qui n’est pas adossé à un compte à vue mais tenu dans les écritures de l’État.
Le montant du placement doit être un multiple de 1000 €, le montant minimum étant de 1000 € et aucun montant maximum n’étant fixé.
Cinq durées de placements sont proposées au choix de l’établissement : 1 mois, 3 mois, 6 mois, 9 mois ou 12 mois.
Compte 518. – Intérêts courus.
5186 Intérêts courus à payer
5187 Intérêts courus à recevoir.
Compte 519. – Concours financiers à court terme
Le compte 519 comporte les subdivisions suivantes :
Compte 5192 - Avances de trésorerie
Ce compte enregistre les avances de trésorerie consenties à l’établissement par des organismes tiers comme les caisses d’assurance maladie.
Compte 5193 - Lignes de crédit de trésorerie
L’ouverture d’une ligne de crédit qui ne peut pas s’analyser comme un recours à l’emprunt, a pour seul objectif de faire face à un besoin ponctuel et éventuel de disponibilités.
Cette facilité de crédit permet de faire face à un décalage entre un encaissement et un décaissement. Elle ne peut s’envisager que dans le cadre d’une politique de gestion de trésorerie prévisionnelle et d’une bonne maîtrise de la gestion financière pour éviter d’entraîner des surcoûts élevés en frais financiers. Il ne peut donc en aucun cas s’agir d’un outil destiné à surmonter des difficultés structurelles de trésorerie.
L’ouverture, dans le plan comptable des établissements publics sociaux et médico-sociaux, d’un compte destiné à recevoir le montant des fonds provenant de l’ouverture d’une ligne de crédit dans un établissement financier n’emporte pas autorisation systématique de recours à ces produits.
Le contrat souscrit par un établissement public social auprès d’un établissement de crédit en vue d’ouvrir une ligne de crédit de trésorerie doit faire l’objet d’une délibération de principe soumise au contrôle de légalité.
La gestion au jour le jour de la ligne de crédit et notamment la décision de faire appel ou non à la ligne de crédit relève de la seule compétence de l’ordonnateur.
Lors de l’encaissement des fonds et au vu de la délibération exécutoire, le comptable crédite le compte 5193 « Lignes de crédit de trésorerie » par le débit du compte 515 « Compte au Trésor ».
Lors du remboursement des fonds et au vu de l’ordre de paiement établi par l’ordonnateur, le compte 5193 est débité par le crédit du compte 515 du montant du remboursement.
Les charges afférentes aux lignes de crédit de trésorerie sont ventilées entre le compte 6615 « Intérêts des lignes de crédit de trésorerie » pour ce qui concerne les intérêts, et le compte 627 « Services bancaires et assimilés » pour la commission de réservation.
En fin d’exercice, le montant des intérêts courus non échus sur lignes de crédit de trésorerie est porté au débit du compte 6615 « Intérêts des lignes de crédit de trésorerie » par le crédit du compte 5186 « Intérêts courus à payer ».
La régularisation est opérée au cours de l’exercice suivant conformément au schéma d’écritures établi à la fiche technique n° 31.
Cas particulier des emprunts avec opérations sur lignes de trésorerie : cf. commentaires du compte 1644.
Compte 54. – Régies d’avances et accréditifs.
Compte 541. – Disponibilités chez les régisseurs.
Le compte 541 « Disponibilités chez les régisseurs » comporte les subdivisions suivantes :
Le compte 5411 « Régisseurs d’avances (avances) » est débité du montant des avances consenties par le crédit du compte 515 « Compte au Trésor » (cf. instruction interministérielle n° 06-031-A-B-M du 21 avril 2006).
Il est crédité par le débit :
Le compte 5412 « Régisseurs de recettes (fonds de caisse) » est débité du montant de l’avance pour fonds de caisse par le crédit du compte 515 « Compte au Trésor ».
Il est crédité lors du reversement de cette avance par le débit du compte 515.
Compte 5413. – Administrateurs de legs.
Le compte 5413 « Administrateurs de legs » est débité du montant des recettes annuelles par le crédit du compte 475 « Legs et donations en cours de réalisation ».
Il est crédité du montant des dépenses annuelles, par le débit du compte 475 « Legs et donations en cours de réalisation » et à la reddition du compte final par l’administrateur par le débit du compte au Trésor pour la somme nette revenant à l’établissement.
Compte 58. – Virements internes.
Les comptes de virements internes sont des comptes de passage utilisés pour la comptabilisation d’opérations au terme desquelles ils doivent se trouver soldés :
L’application HTR nécessite l’ouverture de ces comptes dans la nomenclature afin de pallier les difficultés liées à la coexistence des modules « dépenses » et « comptabilité » qui comportent une mise à jour des fichiers en temps réel et d’un module « recettes », en version actuelle, avec mise à jour des fichiers en temps différé.
En effet, le compte 515 « Compte au Trésor » sera crédité au fur et à mesure des décaissements, en temps réel, mais ne sera débité des encaissements réalisés au cours de la journée qu’après la mise à jour des fichiers, le soir.
Le comptable pourrait être conduit à constater une insuffisance de trésorerie, et donc à refuser le paiement d’un mandat alors qu’il dispose d’une trésorerie suffisante suite aux encaissements de la journée, bien réels mais non encore comptabilisés au compte 515.
Pour remédier à cette situation, un compte intermédiaire, subdivisé par type d’encaissement, est utilisé. Il permet une gestion plus cohérente du compte au Trésor, par une mise à jour en temps réel des recettes.
Le fonctionnement en est le suivant.
Au cours de la journée de travail, les encaissements constatés sont regroupés par nature. Le comptable utilise alors un écran « trésor-recettes », disponible dans la nouvelle application, et passe l’écriture suivante :
Débit au compte 515, crédit au compte 583, 584 ou 585 selon la nature de l’encaissement. Cet écran permet la mise à jour des écritures générées en temps réel sur les fichiers comptables. De ce fait, la trésorerie est immédiatement alimentée.
Le soir, lors du traitement de mise à jour de la comptabilité, les comptes 583, 584 et 585 sont débités, donc soldés, par crédit aux comptes de tiers de prise en charge des titres concernés par les recouvrements effectués.
Les comptes 583, 584 et 585 doivent toujours être soldés après le traitement de mise à jour des comptes de tiers. Au cas où des opérations subsisteraient en solde, un état d’anomalies est édité chaque jour jusqu’à régularisation par le Trésorier.
Compte 59. –Dépréciation des comptes financiers.
Le compte 59 « Dépréciation des comptes financiers » est crédité du montant des dépréciations financières des valeurs mobilières de placement autres que les bons du Trésor, par le débit du compte 6866 « Dotations aux dépréciations des éléments financiers ».
Ce compte est débité par le crédit du compte 7866 « Reprises sur dépréciations des éléments financiers », lorsque la dépréciation s’avère en tout ou partie sans objet. Tel est le cas notamment lorsque les valeurs mobilières de placement qui se sont dépréciées font l’objet d’une cession.
6. CLASSE 6. – COMPTES DE CHARGES
La classe 6 regroupe les comptes destinés à enregistrer, dans l’exercice, les charges par nature y compris celles concernant les exercices antérieurs qui se rapportent :
Les charges d’exploitation normales et courantes sont enregistrées aux comptes 60 à 65.
Les charges rattachées à la gestion financière figurent aux comptes 66.
Les charges relatives à des opérations exceptionnelles sont inscrites aux comptes 67.
Le compte 68 « Dotations aux amortissements, aux dépréciations et aux provisions » se rapporte aux charges calculées, c’est à dire aux charges dont le montant est évalué selon des critères appropriés. Il comporte des subdivisions distinguant les charges d’exploitation, financières ou exceptionnelles.
Les charges de la classe 6 sont enregistrées toutes taxes comprises, sauf en cas d’assujettissement à la TVA.
Les comptes 60 à 68 ne doivent pas enregistrer les montants affectés à des investissements ou à des placements qui sont à inscrire directement dans les comptes 20 « Immobilisations incorporelles », 21 « Immobilisations corporelles », 23 « Immobilisations en cours », 26 « participations et créances rattachées à des participations », 27 « autres immobilisations financières » et 50 « valeurs mobilières de placement ».
Toutefois lorsque les services techniques de la collectivité réalisent eux-mêmes ces immobilisations, les dépenses sont inscrites dans les comptes de charges correspondant à leur nature, puis sont transférées en fin d’exercice au débit du compte de bilan (23 ou 203) par le crédit d’une subdivision du compte 72 « Production immobilisée » (opération d’ordre budgétaire).
Compte 60. – Achat et variation des stocks.
Au compte 60 sont enregistrés :
Les achats sont inscrits au débit des comptes 601 à 607, au prix d’achat.
Le prix d’achat s’entend généralement du prix facturé « toutes taxes comprises » ou du prix facturé net de taxes récupérables pour les services assujettis à la TVA.
Les achats sont comptabilisés pour le net, c’est-à-dire déduction faite des rabais, remises et ristournes obtenus lorsque la facture est également établie déduction faite des rabais, remises, ristournes que le fournisseur accorde sur le prix d’achat.
En revanche, les rabais, remises et ristournes obtenus après comptabilisation de la facture d’origine font l’objet d’une facture d’avoir qui doit être produite à l’appui d’un titre de recettes porté au crédit du compte 609 « rabais, remises et ristournes obtenus sur achats » par le débit du compte de classe 4 initialement crédité (par exemple 401 « fournisseurs »).
Les escomptes accordés par les fournisseurs font toujours l’objet d’un crédit au compte 765 « Escomptes obtenus » même lorsqu’ils sont déduits sur la facture d’achat.
Les frais accessoires d’achats payés à des tiers (transports, commissions, assurances…) sont comptabilisés au même compte d’achats concernés (601 à 607) lorsque ces charges peuvent être affectées de façon certaine à telle ou telle catégorie de matières et fournitures ou d’approvisionnements.
Lorsque les marchandises ou les approvisionnements ont été reçus et non la facture correspondante, il convient, pour ne pas fausser les résultats, de débiter en fin d’exercice les comptes d’achats susvisés par le crédit du compte 408 « Fournisseurs-factures non parvenues ».
Le suivi en cours d’exercice des consommations par les différents services utilisateurs peut être réalisé en comptabilité analytique et en comptabilité des dépenses engagées.
Comptabilisation des achats d’approvisionnements et de marchandises stockées.
- Au cours de l’exercice, conformément aux principes du plan comptable général (PCG), les achats de biens stockés sont directement comptabilisés aux comptes 601/602/607, du budget général. Dans les budgets annexes, les comptes 601/602/607 ne comptabilisent que la consommation des stocks.
Cette règle connaît des aménagements pour les établissements et services d’aide par le travail (ESAT) et pour les centres d’hébergement et de réadaptation sociale (CHRS) ayant une activité de production et de commercialisation. Ceux-ci disposent de comptes de stocks qui leurs sont propres et donc d’une classe 3.
Pour ces deux catégories d’établissements, les achats et les approvisionnements sont enregistrés sur les comptes 601/602/607 du budget général et/ou des budgets annexes selon la nature de l’activité concernée.
Ainsi, pour les autres catégories, les achats de matières premières et autres approvisionnements suivis en stocks, et destinés aux autres éventuels budgets annexes, sont imputés au débit des comptes de la classe 6 ouverts dans le budget général, même si les matières sont stockées dans des locaux particuliers.
- À périodicité à définir localement, en fonction du rythme de production des balances de sortie de stock, chaque budget annexe remboursera au budget général le montant de ses consommations (débit des comptes 601, 602 par crédit du compte 45 ouverts dans la comptabilité annexe et débit du compte 45 par crédit du compte 7548 « autres remboursements de frais » dans la comptabilité générale. Ce mode de comptabilisation qui se traduit par un crédit en classe 7 et non par un crédit en atténuation sur les comptes d’achats du budget principal, permet d’éviter l’apparition d’un solde créditeur aux comptes 60 de la comptabilité générale lorsque les consommations du budget annexe sont supérieures aux consommations du budget général).
La consommation du budget général, en approvisionnements et marchandises, sera égale à : achat 601/602/607 + (stock initial - stock final) - remboursement de frais des budgets annexes.
Les balances de stocks, ou la comptabilité analytique, doivent distinctement faire apparaître les sorties faites pour les services du budget général et celles qui intéressent les services des budgets annexes.
Compte 601 - « Achats stockés de matières premières et fournitures »
Ce compte enregistre en débit l’ensemble des matières premières et fournitures achetées dans le but d’être transformées avant d’être revendues ou consommées par le crédit du compte 4011 « Fournisseurs ; exercice courant ».
Il s’agit, par exemple, des matières premières acquises par l’établissement social, par un centre d’aide par le travail dans le but de produire certains biens.
Compte 602. - « Achats stockés ; autres approvisionnements »
Ce compte enregistre en débit l’ensemble des matières consommées directement par l’établissement pour exercer les activités pour lesquelles il a été créé par le crédit du compte 4011 « Fournisseurs ; exercice courant ».
Compte 603 - « Variation des stocks »
La variation des stocks est comptabilisée au compte 603 du budget.
Elle est constatée pendant la journée complémentaire.
Au 31 décembre, l’ordonnateur établit, après inventaire des biens, une balance des stocks qu’il transmet au comptable pour lui permettre de comptabiliser la variation des stocks. Celle-ci se traduit par l’annulation du stock initial et la constatation du stock final.
Cette procédure concerne les achats d’approvisionnements et de marchandises stockées (601 – 602 – 607).
La sortie du stock initial et la constatation du stock final, au compte 603, sont des opérations d’ordre budgétaire en classe 6 (mandat et titre) et non budgétaire en classe 3. Les écritures sont les suivantes :
1) annulation du stock initial :
2) intégration du stock final :
Les subdivisions du compte 603 « variation des stocks » enregistrent la différence entre les balances annuelles d’entrée et de sortie des comptes de stocks. Ainsi, si le compte de la balance d’entrée est supérieur au montant constaté dans la balance de clôture établie en fin d’exercice, il y a destockage (solde débiteur du compte 603).
Dans le cas contraire, il y a stockage (solde créditeur du compte 603).
Compte 606. - Achats non stockés de matières et fournitures.
Le compte 606 regroupe tous les achats non stockables (eau, énergie…) ou non stockés, et dont les existants à la clôture de l’exercice sont inscrits en tant que charges constatées d’avance au débit du compte 486 « Charges constatées d’avance ».
Les achats sont inscrits au compte 606 au prix d’achat par le crédit du compte 4011 « Fournisseurs-exercice courant ».
Compte 607. - Achats de marchandises.
Ce compte est ouvert dans la nomenclature du budget annexe retraçant l’activité de production et de commercialisation des centres d’aide par le travail et des centres d’hébergement et de réadaptation sociale.
Compte 609. - Rabais, remises et ristournes obtenus sur achats.
Le compte 609 enregistre les rabais, remises et ristournes sur achats obtenus des fournisseurs et dont le montant, non déduit des factures d’achats, n’est connu que postérieurement au mandatement de ces factures. Ce compte est crédité du montant desdites sommes par le débit du compte 4097 « Fournisseurs-autres avoirs » au vu d’un titre de recettes.
Les avoirs correspondant à des retours sur achats sont comptabilisés au crédit des comptes d’achats concernés.
Compte 61/62. - Autres charges externes.
Les autres charges externes sont des charges directement consommées par l’établissement.
Les subdivisions des comptes 61 « Services extérieurs » et 62 « Autres services extérieurs » sont débitées du montant des prestations de services extérieurs réalisées par l’établissement par le crédit du compte 401 « Fournisseurs ».
Compte 61. - Services extérieurs.
Compte 611. - Prestations de services avec des entreprises.
Le compte 611 enregistre l’ensemble des prestations facturées à l’extérieur de l’établissement qui relèvent de la mission principale de l’établissement.
Excepté les prestations logistiques (alimentation, nettoyage…) qui sont imputées au compte 628, le compte 611 comporte les subdivisions suivantes :
Compte 612. - Redevances de crédit-bail.
Le crédit-bail, moyen de financement des immobilisations prévu par la loi n° 66-455 du 2 juillet 1966, donne à l’utilisateur du bien :
Les sommes versées par l’utilisateur du bien avant qu’il n’en devienne propriétaire sont dénommées « redevances » ou « loyers ».
Le bien ne doit pas figurer à l’actif du bilan de l’établissement qui l’utilise tant qu’il n’a pas levé l’option d’achat.
Les sommes dues par l’utilisateur au titre de la période de jouissance constituent des charges d’exploitation à inscrire à l’un des comptes suivants :
Lorsque l’établissement devient propriétaire du bien en levant l’option d’achat, il doit inscrire cette immobilisation à l’actif de son bilan pour le prix contractuel de cession.
Le montant des redevances de crédit-bail restant à courir constitue une information financière, au titre des engagements donnés par l’établissement.
Compte 613. - Locations.
Les locations versées s’imputent au compte 6132 « locations immobilières » ou au compte 6135 « locations mobilières » selon que le bien loué est un immeuble ou un bien meuble. Les loyers versés d’avance à titre de garantie sont comptabilisés au compte 275 « Dépôts et cautionnements versés » à l’actif du bilan.
Compte 614. - Charges locatives et de copropriété
Est imputé au compte 614 « charges locatives et de copropriété » l’ensemble des charges résultant du contrat de location et notamment les taxes locatives et les impôts éventuellement remboursés au bailleur.
Compte 615. - Entretien et réparations.
En règle générale, les frais d’entretien et de réparations s’entendent des dépenses qui n’ont d’autre objet que de maintenir un élément de l’actif en état tel que son utilisation puisse être poursuivie jusqu’à la fin de la période servant de base au calcul des annuités d’amortissement ou, en l’absence d’amortissement, sur la durée normale d’utilisation des biens de même catégorie.
Les frais d’entretien et de réparations doivent être rattachés aux exercices au cours desquels les travaux ont été exécutés. Les grosses réparations sur les constructions devraient faire l’objet de provisions (voir compte 157).
Ne constituent pas des frais d’entretien et de réparations mais des frais d’investissement ne pouvant donner lieu qu’à amortissement, les dépenses entraînant une augmentation de la valeur d’actif d’un bien immobilisé ou ayant pour effet de prolonger d’une manière notable la durée d’utilisation d’un élément d’actif.
Compte 616. - Primes d’assurances.
Le compte 616 « Primes d’assurances » est subdivisé de la manière suivante :
Compte 6161. - Multirisques
Ce compte enregistre les primes des contrats d’assurance « multirisques » qui permettent de garantir les bâtiments et les biens - y compris les biens des hébergés - contre un certain nombre d’outrages (incendie, vandalisme, dégâts des eaux, vol, vandalisme, tempête, etc.).
Compte 6162. - Assurance dommage-construction
Ce compte enregistre les primes d’assurance obligatoires destinées à couvrir les éventuels dommages qui interviendraient pendant la période décennale sur un ouvrage que l’établissement a construit.
Remarque : l’assurance dommage construction constitue une charge à comptabiliser pour la partie concernant les exercices ultérieurs en charges constatées d’avance (voir commentaire du compte 486 « charges constatées d’avance »).
Compte 6163. - Assurance transport
Sont imputées sur ce compte les primes des contrats de couverture des véhicules nécessaires à l’activité de l’établissement.
Compte 6165. - Responsabilité civile
Ce compte enregistre les primes d’assurances responsabilité civile contractées par l’établissement au profit de son personnel et de ses résidents.
L’assureur va alors se substituer à l’entreprise pour réparer les dommages corporels, matériels et immatériels causés par le personnel et les résidents de l’établissement aux victimes.
Compte 6166. - Matériels
Les matériels informatiques, techniques ou médicaux, lourds et coûteux, peuvent faire l’objet d’une assurance spécifique.
Compte 6167. - Assurances capital-décès « titulaires»
Cette assurance couvre le risque de décès d’un ou de plusieurs agents titulaires déterminés de l’établissement.
L’indemnisation se fera, en général, sous la forme d’une indemnité de perte d’exploitation. Elle s’impute au crédit du compte 778 « Autres produits exceptionnels ».
Compte 6168. - Primes d’assurance – Autres risques
Sur ce compte peuvent être notamment inscrites les primes liées à des contrats globaux d’assurance (multirisques, responsabilité civile, matériels, personnel).
Compte 617. - Études et recherches.
Les frais d’études et de recherches qui ne visent pas à la réalisation d’un investissement doivent être imputés à ce compte.
Compte 618. - Divers.
Le compte 6182 « documentation générale et technique » retrace notamment l’abonnement à des publications spécialisées et autres achats d’ouvrages à destination des services de l’établissement.
Au compte 6184 « concours divers (cotisations…) » sont inscrits les concours divers, les cotisations aux organismes de formation ainsi que les frais de stage et de formation des agents réglés à ces organismes.
Les frais de colloques, de séminaires et de conférences organisés par l’établissement ou avec sa participation sont imputés au compte 6185 « frais de colloques, séminaires, conférence ».
Les frais de voyages et d’hébergement des agents participant à ces colloques et séminaires en qualité d’intervenants sont également inscrits à ce compte.
En revanche, les frais exposés par les agents pour leur propre formation sont respectivement imputés aux comptes 6251 ou 6256 (voir commentaire du compte 625 ci-après).
Compte 619. - Rabais, remises et ristournes obtenus sur services extérieurs.
Le compte 619 enregistre les rabais, remises et ristournes sur les services extérieurs dans les conditions déjà définies pour le compte 609.
Compte 62. - Autres services extérieurs.
Compte 621. - Personnel extérieur à l’établissement.
Sont inscrites à ce compte les sommes dues à des organismes en contrepartie de la mise à disposition de personnel, ce dernier n’étant pas directement rémunéré par l’établissement qui l’utilise.
Les subdivisions du compte 621 sont débitées par le crédit du compte 401 « Fournisseurs ».
Compte 622. - Rémunérations d’intermédiaires et honoraires.
Dans ce compte sont enregistrés notamment les honoraires ou indemnités versés à des personnes n’appartenant pas au personnel de l’établissement et pour lesquelles il n’y a pas versement de charges sociales.
L’imputation au compte 6226 « Honoraires » est en principe effectuée pour les honoraires constituant véritablement des charges normales de fonctionnement de l’établissement.
Les commissions et honoraires relatifs aux acquisitions d’immobilisations peuvent être immobilisés.
Ainsi les honoraires de notaire, englobés avec les droits d’enregistrement et autres frais pouvant être exposés à l’occasion de l’achat d’un immeuble, sont inscrits au compte d’immobilisations concerné dont ils constituent un élément du prix de revient.
Compte 623. - Publicité, publications, relations publiques.
Ce compte regroupe notamment les frais d’annonces, d’imprimés, d’insertion, de catalogues et de publications diverses ainsi que les frais engagés pour les foires et les expositions.
Compte 624. - Transports de biens, d’usagers et transports collectifs du personnel.
Le compte 624 enregistre tous les frais de transport, y compris ceux concernant les transports de matières, produits et marchandises que la collectivité n’assure pas par ses propres moyens à l’exception de frais de transport liés à l’acquisition d’une immobilisation qui constitue des frais accessoires du prix de cette immobilisation.
Le compte 6247 « Transports collectifs du personnel » ne concerne que les frais payés directement au transporteur.
Les locations de véhicules sont imputées au compte 6135 « Locations mobilières ».
Compte 625. - Déplacement, missions et réceptions.
Le compte 625 retrace les frais payés au personnel (frais de transport, indemnités kilométriques, frais de séjour, frais de mission, frais de déménagement) ainsi que les frais de réception.
Le compte 6251 « Voyages et déplacements » concerne exclusivement les frais de transport individuel du personnel, alors que le compte 6256 « Missions » retrace l’ensemble des frais exposés à l’occasion de l’envoi en mission d’un agent : frais de transport, nourriture et logement (cf. commentaire du compte 618).
Le compte 6257 « Réceptions » enregistre les frais de réception autres que ceux exposés dans le cadre des fêtes et cérémonies (voir compte 623).
Compte 626. - Frais postaux et frais de télécommunications.
Ce compte regroupe les dépenses de timbres, télex, recommandés, téléphone, etc.
Compte 627. - Services bancaires et assimilés.
Ce compte enregistre des charges constituant la rémunération d’un service contrairement aux charges financières (comptes 66) qui constituent une rémunération de l’argent.
Sont notamment comptabilisés à ce compte, les frais sur titres, les commissions et frais sur émission d’emprunts. Les frais d’émission des emprunts obligataires peuvent être étalés dans les conditions indiquées au commentaire du compte 4816 « Frais d’émission des emprunts obligataires ».
Compte 628. - Divers.
Ce compte enregistre entre autre aux diverses subdivisions concernées les frais de blanchissage et les frais de nettoyage des locaux par un prestataire de service extérieur.
Le compte 6287 « Remboursement de frais » enregistre les remboursements de frais effectués notamment par les budgets annexes au budget principal à l’exclusion des remboursements concernant le personnel mis à disposition qui s’impute au compte 6215.
Les frais remboursés correspondent aux dépenses réelles assurées par le budget principal pour le compte du budget annexe si ces dépenses peuvent être déterminées.
Dans le cas contraire, il convient de répartir les frais communs forfaitairement. Par exemple, cette répartition peut être proportionnelle à la surface utilisée dans le cas de dépenses liées à l’occupation de bâtiments ou au nombre de kilomètres parcourus, en cas d’utilisation de véhicules.
La recette correspondante est enregistrée à la subdivision intéressée du compte 7087 ouvert au budget de la collectivité bénéficiaire.
Compte 629. - Rabais, remises et ristournes obtenus sur autres services extérieurs.
Ce compte fonctionne comme les comptes 609 et 619.
Compte 63. - Impôts, taxes et versements assimilés.
Les impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations sont inscrits soit au compte 631 s’ils concernent l’administration des impôts, soit au compte 633 s’ils concernent d’autres organismes.
De même les autres impôts, taxes et versements assimilés sont inscrits au compte 635 s’ils concernent l’administration des impôts ou au compte 637 s’ils concernent d’autres organismes. Le compte 637 enregistre notamment la contribution versée par l’établissement au fonds de développement pour l’insertion professionnelle des handicapés au titre de l’article L. 323-8-2 du Code du travail.
Les comptes 631, 633, 635 et 637 sont débités par le crédit du compte 447 « Autres impôts, taxes et versements assimilés ».
Compte 63511. - Taxe professionnelle.
Ce compte est ouvert uniquement dans le budget de production et de commercialisation des E.S.A.T. et des C.H.R.S.
Compte 64. - Charges de personnel.
Les charges de personnel sont constituées :
Les comptes 641 « Rémunérations du personnel non médical » (montant brut) et 642 « Rémunérations du personnel médical » (montant brut) sont débités :
- 421 « Personnel – rémunérations dues » pour le montant des rémunérations nettes dues au personnel,
Les comptes 64111, 64131 et 64151 enregistrent la rémunération principale des personnels non médicaux.
Le compte 64112 regroupe pour le personnel titulaire l’indemnité de résidence, le supplément familial de traitement et la NBI.
La prime de service est enregistrée au compte 64113.
Les indemnités pour heures supplémentaires sont enregistrées aux comptes 64118 « autres indemnités » pour le personnel titulaire et 64138 pour le personnel non titulaire.
Les sommes versées à des intervenants extérieurs et qui donnent lieu à des versements de charges sociales sont imputées au compte 6413 « personnel non titulaire sur emplois permanents ».
Le compte 6416 retrace les dépenses relatives aux emplois d’insertion.
Les charges sociales patronales sont comptabilisées aux comptes 645 et 647 par le crédit des comptes 431 « Sécurité sociale » et 437 « Autres organismes sociaux ».
Les comptes 6419, 6429 et 6459 sont crédités des remboursements sur rémunérations et charges sociales sauf pour le versement au titre du fonds pour l’emploi hospitalier (compte 753). Le compte 6489 est crédité des versements au titre du fonds de compensation des cessations anticipées d’activité.
Le compte 6473 «Allocations de chômage » enregistre les indemnités pour perte d’emploi versées par l’établissement.
Compte 65. - Autres charges de gestion courante.
Les autres charges de gestion courante comprennent notamment les charges d’exploitation qui ne sont pas considérées comme des consommations intermédiaires pour le calcul de la valeur ajoutée de l’établissement.
Compte 651 - Redevances pour concessions, brevets, licences, procédés, droits et valeurs similaires.
Les redevances versées pour concessions, brevets, licences, procédés, droits et valeurs similaires ne sont pas inscrites dans les charges externes mais dans les autres charges de gestion courante, au débit du compte 651.
Compte 654. - Pertes sur créances irrécouvrables
Les pertes sur créances irrécouvrables sont enregistrées au débit du compte 654 à hauteur des admissions en non-valeur prononcées par l’assemblée délibérante pour apurement des comptes de prise en charge des titres de recettes.
Lorsque le juge des comptes infirme la décision de l’assemblée délibérante, l’ordonnateur émet, au vu du jugement, un titre de recettes (compte 771) à l’encontre du comptable (compte 429).
Lorsqu’une provision a été constituée pour la dépréciation du compte de redevables, la reprise vient atténuer la charge résultant de l’admission en non-valeur (voir commentaire du compte 491 et fiches techniques n° 16 et 17).
Compte 655. - Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun
Ce compte enregistre les dépenses représentant la contrepartie des prestations fournies à l’établissement par un groupement assurant la coordination d’interventions sociales ou médico-sociales.
Compte 657. - Subventions.
Ce compte enregistre les concours volontaires de l’établissement ayant le caractère de charges courantes et résultant ou non de contrats.
Le compte 657 doit être détaillé au budget de l’établissement en précisant la qualité du bénéficiaire, l’objet et le montant du versement.
La remise de dettes est soumise aux mêmes conditions de forme et de fond que l’octroi d’une subvention à laquelle elle peut être assimilée. Elle s’enregistre au compte 6578 « Autres subventions ».
Compte 66. - Charges financières.
Le compte 66 enregistre les charges rattachées à la gestion financière à l’exclusion des services bancaires qui sont compris dans les « autres services extérieurs » (voir commentaire du compte 627 « Services bancaires et assimilés ».
Toute charge financière est comptabilisée comme telle quel que soit son caractère habituel ou exceptionnel.
Compte 661. - Charges d’intérêts.
Le compte 661 « Charges d’intérêts » enregistre à son débit les charges d’intérêts dus, à quelque titre que ce soit, par l’établissement à ses différents prêteurs. À noter que les intérêts dus au titre de l’ouverture de lignes de crédit doivent être imputés à la subdivision 6615 (Cf. commentaires du compte 519).
Les intérêts courus non échus sur emprunts sont comptabilisés en fin d’exercice au débit du compte 6611 « intérêts des emprunts et dettes » par le crédit du compte 1688 « intérêts courus ». Cette écriture donne lieu à l’émission d’un mandat au compte 6611 et d’un titre de recettes au compte 1688.
À la réouverture des comptes sur l’exercice suivant, le compte 1688 « intérêts courus » est débité par le crédit du compte 6611 « intérêts des emprunts et dettes », du montant des intérêts rattachés à l’exercice précédent qui sont échus durant l’exercice courant (procédure de contre-passation). Cette écriture donne lieu à l’émission d’un mandat au compte 1688 et d’un titre de recettes au compte 6611.
Pour les établissements gérés sous l’application HTR, il convient d’émettre sur le compte 6611 non un titre de recettes mais un mandat de régularisation c’est-à-dire un mandat d’annulation sans référence au mandat initial, cette procédure emportant rétablissement des crédits à due concurrence.
À l’échéance la totalité des intérêts est imputée au compte 6611 « intérêts des emprunts et dettes ».
Les intérêts courus non échus à payer sur lignes de trésorerie ouverts dans les établissements financiers font l’objet d’un rattachement au moyen d’une écriture d’ordre mixte (mandat au compte 6615, crédit au compte 5186).
Les opérations de l’exercice suivant sont comptabilisées selon les mêmes modalités que pour les intérêts courus non échus sur emprunts ; toutefois, les débits enregistrés au compte 5186 n’apparaissent pas au budget.
Compte 666. - Pertes de change.
Le compte 666 enregistre à son débit les pertes de change effectivement supportées par l’établissement au cours de l’exercice sur opérations courantes ou sur opérations en capital. Si une provision a été constituée, une reprise est alors constatée au compte 7865 « reprises sur provisions financières ».
Compte 667 - Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement.
Le compte 667 enregistre les charges nettes résultant exclusivement des cessions de valeurs mobilières de placement lorsque celles-ci se traduisent par une moins-value (voir fiche technique n° 13).
Compte 668. - Autres charges financières.
Le compte 668 enregistre, notamment, les pertes sur échange de taux d’intérêt (S.W.A.P.) et les pénalités de réaménagement de la dette, que ces pénalités soient ou non capitalisées.
Les pénalités de la dette capitalisées sont inscrites au crédit du compte de dette intéressé par le débit du compte 668.
Compte 67. - Charges exceptionnelles.
Les charges exceptionnelles sont les charges hors gestion courante de l’établissement. Elles concernent, soit des opérations de gestion, soit des opérations en capital (au sens économique : cessions d’immobilisations…).
Les charges exceptionnelles sont inscrites au débit :
Compte 671. - Charges exceptionnelles sur opérations de gestion.
Ce compte enregistre les charges exceptionnelles sur opération de gestion, telles que les intérêts moratoires sur marchés de travaux ou d’entretien (compte 6711).
Compte 673. - Titres annulés (sur exercices antérieurs).
Le compte 673 enregistre l’annulation des titres de recettes émis au cours de l’exercice précédent ou d’un exercice antérieur et concernant les recettes de la section d’exploitation (voir fiche technique n° 1).
Principe des réductions ou annulations de recettes.
Les réductions ou annulations de recettes ont généralement pour objet de rectifier des erreurs matérielles. Elles sont constatées au vu de titres rectificatifs établis par l’ordonnateur et comportant les caractéristiques du titre de recettes rectifié et les motifs de la rectification.
Les annulations de recettes permettent, en outre, la contre-passation des écritures dans le cadre des dispositifs de rattachement des produits à l’exercice qu’ils concernent (produits à recevoir, produits constatés d’avance).
Il convient de distinguer la période au cours de laquelle intervient la rectification.
- Réduction ou annulation concernant l’exercice en cours.
Le total des titres émis tel qu’il apparaît sur le dernier bordereau de titres ne doit pas être modifié lorsqu’un des titres émis vient à être annulé.
Les titres rectificatifs sont transmis au comptable par bordereaux de titres à annuler barrés d’un double trait de couleur rouge et numérotés dans une série spéciale distincte de la série des bordereaux de titres émis.
Le contrôle global des recettes budgétaires s’effectue en retranchant du total des bordereaux de titres émis le total des bordereaux de titres annulés.
Les réductions ou annulations de recettes sont portées au débit du compte budgétaire qui avait enregistré la recette initiale. En contrepartie, le comptable crédite :
- Réduction ou annulation concernant un exercice clos.
Le titre rectificatif représenté matériellement par un mandat, est imputé au débit du compte budgétaire crédité à l’origine si la rectification se rapporte à une recette d’investissement ou au débit du compte 673 « Titres annulés (sur exercices antérieurs) » s’il s’agissait d’une recette d’exploitation. En contrepartie le comptable crédite le compte 466 « Excédents de versement » si le titre d’origine a été recouvré ; si celui-ci ne l’a pas été, il crédite le compte de débiteurs où le titre figure en reste à recouvrer.
Compte 675. - Valeurs comptables des éléments d’actif cédés.
Ce compte est débité du montant de la valeur nette comptable des éléments d’actif par le crédit du compte d’actif intéressé. La valeur nette comptable est égale à la différence entre la valeur brute des immobilisations et les amortissements. Le prix de cession est inscrit au compte 775. (voir fiche technique n° 12).
Compte 678. - Autres charges exceptionnelles.
Ce compte enregistre toutes les autres charges exceptionnelles telles que les malis provenant de clauses d’indexation ou du rachat d’obligations émises par l’établissement.
Les rectifications sur exercices clos transférant à la section d’exploitation une dépense faite à tort à un compte de bilan sont également portées au débit du compte 678.
Compte 68. - Dotations aux amortissements, aux dépréciations, et aux provisions.
Le compte 68 distingue parmi les dotations aux amortissements et aux provisions trois catégories :
Les comptes 681, 686 et 687 sont débités du montant respectif des dotations de l’exercice aux amortissements, aux dépréciations et aux provisions par le crédit des subdivisions des comptes d’amortissements, de dépréciations et de provisions concernés.
Amortissements
Se reporter aux commentaires du compte 28 « amortissements des immobilisations » et au tome 2.
Dépréciations
Se reporter aux commentaires des comptes 29 « Dépréciation des immobilisations », 39 « Dépréciation des stocks et en-cours », 49 « Dépréciation des comptes de tiers », 59 « Dépréciation des comptes financiers ».
Provisions
Se reporter aux commentaires des comptes 14 « Provisions réglementées » et 15 « Provisions ».
Le tableau récapitulatif des opérations d’ordre budgétaires figurant en annexe indique la correspondance entre les comptes 14, 15, 29, 39, 49 et 59 et les subdivisions des comptes 681, 686, 687 et des comptes 781, 786 et 787.
7. CLASSE 7. – COMPTES DE PRODUITS
La classe 7 regroupe les comptes destinés à enregistrer dans l’exercice les produits par nature y compris ceux concernant les exercices antérieurs qui se rapportent :
Les produits d’exploitation normale de l’établissement sont enregistrés aux comptes 70 à 75.
Les produits liés à la gestion financière de l’établissement figurent aux comptes 76.
Les produits relatifs à des opérations exceptionnelles sont inscrits aux comptes 77.
Le compte 78 « Reprises sur amortissements, dépréciations et provisions » comporte des subdivisions distinguant les reprises sur charges calculées d’exploitation, financières ou exceptionnelles.
Figure également dans les produits le compte 79 « Transfert de charges ».
Les produits de la classe 7 sont enregistrés, toutes taxes comprises à l’exception d’opérations ponctuelles qui se trouvent obligatoirement assujetties à la TVA (vente d’une immobilisation, locations…).
Compte 70. - Produits.
Le montant des ventes, prestations de services et produits afférents aux activités annexes est enregistré au crédit des comptes 701 à 708.
Compte 701. - Vente de produits finis.
Ce compte enregistre les biens produits suivis en comptabilité de stocks.
Seules les ventes de produits finis sont enregistrées à ce compte. En effet, la consommation interne des produits finis n’a pas lieu d’être comptabilisée à un compte spécifique car les charges relatives à leur fabrication sont directement imputées aux comptes de charges concernés.
Compte 702. - Vente de produits intermédiaires.
Ce compte enregistre la vente des produits qui ont atteint un stade intermédiaire d’achèvement et sont destinés à entrer dans une nouvelle phase du circuit de production.
Compte 703. - Vente de produits résiduels.
Ce compte enregistre la vente des produits constitués par les déchets et rebuts de fabrication.
Compte 706. - Prestations de services.
Ce compte retrace la vente des prestations de services rendues par l’établissement.
Compte 707. - Ventes de marchandises.
Ce compte concerne les marchandises stockées ou non, revendues en l’état.
Compte 708. - Produits des activités annexes.
Sont comptabilisés à ce compte :
- les prestations effectuées par les usagers (compte 7084) ;
Compte 709. - Rabais, remises, ristournes accordés par l’établissement.
Ce compte est ouvert dans la comptabilité des ESAT et des CHRS. Sont portés au débit de ce compte les rabais, remises, ristournes accordés par l’établissement, qu’ils soient accordés hors facture ou qu’ils ne soient pas rattachables à une vente déterminée, par le crédit du compte clients, la régularisation éventuelle de la TVA collectée étant portée au débit du compte 4457.
Compte 71. - production stockée (ou déstockage ).
Le compte 71 est réservé à l’enregistrement des variations de la production stockée. Les variations des stocks de matières premières et fournitures, autres approvisionnements et de marchandises sont, pour leur part, portées au compte 603 « Variation des stocks » (matières premières et fournitures, autres approvisionnements et marchandises).
Compte 713. - Variation des stocks, en-cours de production, produits.
Le compte 713 et ses subdivisions sont ouverts soit au budget général des établissements à l’exception des ESAT et des CHRS ayant une activité de production et de commercialisation soit dans chacun des budgets annexes.
S’agissant des ESAT et des CHRS, la production stockée est enregistrée aux subdivisions du compte 713 du budget général et/ou des budgets annexes selon la nature de l’activité concernée.
Les subdivisions du compte 713 concrétisent la différence existante entre la valeur de la production stockée à la clôture de l’exercice et la valeur de la production stockée à la clôture de l’exercice précédent, compte non-tenu des provisions pour dépréciation.
Ces variations sont constatées en fin d’exercice après inventaire.
Ces comptes de variation de stocks sont débités, pour les éléments qui les concernent, de la valeur de la production stockée initiale et crédités de la production stockée finale. En conséquence, le solde du compte 71 représente la variation globale de la valeur de la production stockée entre le début et la fin de l’exercice (comptes 33, 35).
Ce solde peut être créditeur ou débiteur. Il figure dans le compte de résultat, du côté des produits, en plus (cas d’augmentation de la production stockée) ou en moins (cas de déstockage).
Le fonctionnement des subdivisions du compte 713 figure au commentaire la classe 3 « Compte de stocks et en-cours ».
La sortie du stock initial et la constatation du stock final, au compte 713, sont des opérations d’ordre budgétaire en classe 7 (mandat et titre) et non budgétaire en classe 3.
Compte 72. - Production immobilisée (fiche technique n° 10)
Ce compte enregistre le coût des travaux faits par l’établissement pour lui-même. Il est crédité soit, par le débit du compte 23 « Immobilisations en cours » du coût réel de production des immobilisations créées par les moyens propres de l’établissement, au fur et à mesure de la progression des travaux, soit, directement par le débit des comptes d’immobilisations intéressés si le passage par le compte 23 ne s’avère pas nécessaire. Ces opérations sont d’ordre budgétaire.
Compte 73. - Dotations et produits de tarification.
Le compte 73 est destiné à enregistrer les produits des tarifications des établissements et services publics sociaux et médico-sociaux.
Remarque : Le tarif hébergement est facturé à terme à échoir. L’hébergé doit informer en début de mois de ses éventuelles absences prévisibles. En application de l’article R.314-204 du CASF, l’absence de moins de 72 heures ne donne lieu à aucune réduction du tarif hébergement. À partir d’une absence supérieure à 72 heures, le tarif est minoré du montant du forfait journalier. Ces dispositions s’appliquent également aux établissements d’hébergement pour personnes handicapées et aux unités de long séjour.
Compte 731. - Produits des tarifications relevant de l’article L. 312-1 du CASF.
Comptes 7311 « Forfait global des soins (article 5 loi APA) » et 7312 « Prix de journée hébergement (établissements relevant du 6° de l’article L. 312-1 du CASF)»
Ils ne concernent que les établissements hébergeant des personnes âgées (EHPA), non encore signataires de la convention tripartite prévue par le décret n°99-316 du 26 avril 1999.
En application de l’article 5 de la loi n° 2001-647 du 20 juillet 2001 (loi APA) et de l’article 24 du décret n° 2001-1085 du 20 novembre 2001, ces établissements appliquent une tarification dite «provisoire » composée d’un prix de journée hébergement, d’un tarif dépendance et d’un forfait global annuel de soins.
Le compte 7311 comptabilise le forfait global annuel de soins.
Sur le compte 7312, est imputé le prix de journée hébergement.
Le tarif dépendance est enregistré sur les subdivisions du compte 734 « Tarif dépendance » (cf. infra).
Compte 7313 « Prix de journée (établissements relevant de l’article L. 312-1 du C.A.S.F sauf le 6°)»
Le compte 7313 « Prix de journée (établissements relevant de l’article L. 312-1 du C.A.S.F sauf le 6°)» est utilisé pour les autres établissements et services financés par prix de journée (I.M.E., M.A.S.).
Compte 7315 « Dotation globale soins SSIAD».
La dotation globale afférente aux soins des services de soins infirmiers à domicile (S.S.I.A.D) est enregistrée sur le compte 7315 «Dotation globale soins SSIAD».
Le compte 7315 est subdivisé de la manière suivante :
Compte 7316 « Dotation globale des établissements relevant de l'article L. 312-1 du CASF »
Le compte 7316 est ouvert pour les établissements et services financés par dotation globale
Compte 7318 « Autres produits des établissements relevant de la loi sociale »
Compte utilisé pour les autres types de tarification réglementée.
- Cas des EHPAD
Concernant les établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (E.H.P.A.D), signataires de la convention tripartite prévue par le I de l’article L. 313-12 du CASF et par le décret n° 99-316 du 26 avril 1999, et appliquant de ce fait une tarification dite « ternaire » (tarif hébergement, tarif dépendance et tarif soins), les comptes suivants sont à utiliser :
- Tarif journalier hébergement
7317 « Tarif hébergement (E.H.P.A.D) »
73171 « Département »
73172 « Hébergé ».
Lorsque la personne est prise en charge à l’aide sociale pour la totalité, le titre de recettes est émis à l’encontre du département (débit/4114 crédit/73171).
Si la collectivité d’assistance désintéresse partiellement l’établissement, deux titres seront émis à l’encontre de la collectivité : l’un pour la régularisation des sommes encaissées au titre de la provision ou de la contribution, l’autre pour la part restante.
Lorsque la personne n’est pas admise à l’aide sociale, le titre de recettes est émis à l’encontre de l’hébergé (débit/4111 crédit/73172).
- Tarif journalier dépendance
734 « Tarif dépendance »
7341 « Tarif dépendance couvert par l’APA »
7342 « Participation du résident au tarif dépendance »
7343 « Contribution de l’assurance-maladie prévue à l’article R. 314-188 du CASF »
7344 « Dotation budgétaire globale (A.P.A) »
Le compte 7341 enregistre l’allocation personnalisée d’autonomie (A.P.A). L’A.P.A peut être :
La participation au tarif dépendance est imputée au compte 7342. Cette participation peut être prise en charge par le département dans le cadre de l’aide sociale départementale.
L’A.P.A versée sous forme de dotation globale, est imputée au compte 7344.
- Tarif journalier soins et dotation globale de financement relative aux soins
L’établissement peut opter en matière de soins :
En application du dernier alinéa de l’article L. 314-8 du CASF, les EHPAD signataires d’une convention tripartite qui n’ont pas de pharmacie à usage intérieur ne peuvent inclure dans leur tarif partiel tout comme leur tarif global les médicaments. À compter du 1er janvier 2008, les dispositifs médicaux consommables ou faisant l'objet d'amortissements comme les lits médicalisés dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la sécurité sociale sont à inclure dans le calcul des tarifs journaliers partiels comme des tarifs journaliers globaux.
La convention tripartite mentionne l’option tarifaire choisie qui ne peut pas être modifiée, sauf accord des parties signataires, pendant la durée de ladite convention, laquelle est fixée à cinq ans.
Les tarifs journaliers afférents aux soins sont arrêtés par l’autorité compétente pour l’assurance maladie.
736 « Tarif soins (E.H.P.A.D) »
7361 « Dotation globale de financement soins »
7362 « Soins hébergé ».
L’établissement émet, en début d’année, un titre global pour le montant de la dotation globale de financement relative aux soins (débit/4112 crédit/7361). Cette dotation correspond à la part prise en charge par l’assurance maladie. Elle donne lieu à des versements, par douzième, par la caisse primaire d’assurance maladie.
L’établissement émet un titre de recette à l’encontre de l’hébergé qui n’est pas pris en charge par un régime d’assurance maladie (débit/4111 crédit/7362).
Cas des prestations non prises en compte dans le calcul des tarifs journaliers afférents aux soins
L’article R. 314-168 du CASF énumère les prestations restant à la charge des régimes obligatoires de base de l’assurance maladie mais ne pouvant pas être prises en compte dans le calcul des tarifs journaliers afférents aux soins.
À ce titre, le compte 737 « produits des prestations non prises en compte dans les tarifs journaliers afférents aux soins » a été ouvert. Il comporte les subdivisions suivantes :
7371 « prestations exclues du calcul des tarifs journaliers afférents aux soins »
7372 « produits de la facturation des charges non incluses dans les tarifs journaliers afférents aux soins (tarif partiel) ».
Compte 74. - Subventions d’exploitation et participations.
Ce compte est crédité du montant des subventions d’exploitation et des participations reçues par l’établissement
Compte 747. - Fonds à engager .
Ce compte est crédité du montant des fonds reçus par l’établissement en vue de réaliser une opération d’exploitation préalablement déterminée, dans le cadre des enveloppes limitatives prévues aux articles L. 314-3 à L. 314-5 du Code de l’action sociale et des familles. Les fonds à engager sont comptabilisés selon la procédure des ressources affectées (voir commentaire du compte 468 « Divers – charges à payer et produits à recevoir »).
Compte 748. - Autres subventions et participations
Compte 7484. - Aide forfaitaire à l’apprentissage.
Ce compte est crédité des aides de l’État pour le développement de l’apprentissage.
Compte 7488. - Autres
Compte 75. - Autres produits de gestion courante.
Les autres produits de gestion courante comprennent :
Sont ouverts uniquement dans le budget de production et de commercialisation des E.S.A.T. et C.H.R.S. les comptes suivants :
Le compte 7543 enregistre, dans le budget annexe de production et de commercialisation, les sommes versées par la direction départementale du travail et de l’emploi (D.D.T.E) au titre du complément de rémunération.
Compte 76. - Produits financiers.
Le compte 76 enregistre les produits liés à la gestion financière.
Tout produit financier est comptabilisé comme tel, quel que soit son caractère, habituel ou exceptionnel.
Les comptes 761, 762 et 764 enregistrent, à leur crédit, les produits financiers de participations, autres immobilisations financières et valeurs mobilières de placement, par le débit d’un compte de tiers ou du compte au Trésor.
Le compte 762 est crédité, en fin d’exercice, du montant des intérêts courus non échus sur créances immobilisées, par le débit du compte 276. Il est débité à la réouverture des comptes du montant rattaché à l’exercice précédent.
Le compte 765 « Escomptes obtenus » est crédité du montant des escomptes obtenus des fournisseurs par le débit du compte d’un tiers intéressé.
Dans ce cas :
Le compte 766 est crédité des gains de change réalisés au cours de l’exercice.
Le compte 767 enregistre le produit net résultant des cessions de valeurs mobilières de placement, lorsque celles-ci se traduisent par une plus-value (à l’exception des valeurs imputées au compte 507).
Le compte 768 enregistre, notamment, les gains sur échange de taux d’intérêt (S.W.A.P.).
Compte 77. - Produits exceptionnels.
Les produits exceptionnels sont inscrits au crédit :
Compte 771. - Produits exceptionnels sur opérations de gestion.
Parmi les opérations inscrites au compte 771 figurent essentiellement les libéralités reçues (dons et legs) sans affectation spéciale, les excédents de versement de faible montant atteints par la prescription acquisitive de trois mois et les excédents de versement non remboursés au 31 décembre de l’année qui suit celle de leur constatation.
Sont également portées au crédit du compte 771, les subventions d’équilibre qui ont pour objet de compenser un déficit global d’exploitation.
La contribution exceptionnelle et temporaire (C.E.T.) versée au budget de production et de commercialisation est comptabilisée au compte 7715 ouvert à cet effet.
Compte 773. - Mandats annulés (sur exercices antérieurs) ou atteints par la déchéance quadriennale.
Le compte 773 enregistre, à son crédit, les mandats annulés sur exercice clos ou atteints par la déchéance quadriennale et concernant la section d’exploitation (voir fiche technique n° 2).
Principe des réductions ou annulations de dépenses.
Les réductions ou annulations de dépenses ont généralement pour objet de rectifier des erreurs matérielles et sont constatées au vu de titres rectificatifs établis par l’ordonnateur et comportant les caractéristiques du mandat rectifié (date, numéro, montant) et l’indication des motifs et des bases de liquidation de la rectification. Il convient de distinguer la période au cours de laquelle intervient la rectification.
Les annulations de dépenses permettent, en outre, la contre-passation des écritures dans le cadre des dispositifs de rattachement des charges à l’exercice qu’elles concernent (charges rattachées à l’exercice qui va se clore et charges constatées d’avance à imputer aux gestions suivantes).
- Réduction ou annulation concernant l’exercice en cours
Le total des mandats émis tel qu’il apparaît sur le dernier bordereau de mandats ne doit pas être modifié lorsque l’un des mandats émis vient à être annulé.
Les mandats rectificatifs doivent être inscrits sur une série spéciale de bordereaux de mandats à annuler numérotés (on utilise à cet effet un bordereau de mandat barré d’un double trait rouge).
Le contrôle global des dépenses budgétaires s’effectue en retranchant du total des bordereaux de mandats émis le total des bordereaux de mandats annulés.
Les réductions ou annulations de dépenses sont portées au crédit du compte budgétaire qui avait enregistré la dépense initiale. En contrepartie, le comptable débite :
Le mandat rectificatif vaut alors ordre de reversement et peut être rendu exécutoire dans les mêmes conditions qu’un titre de recettes.
- Réduction ou annulation concernant un exercice clos
Le document rectificatif représenté matériellement par un titre de recettes est imputé au crédit du compte budgétaire débité à l’origine si la rectification se rapporte à une dépense d’investissement ou au crédit du compte 773 « Mandats annulés (sur exercices antérieurs) ou atteints par la déchéance quadriennale » s’il s’agissait d’une dépense d’exploitation.
En contrepartie, le comptable débite soit le compte 46721 « Débiteurs divers - Exercice courant » si le mandat initial a été payé, soit le compte de reste à payer où figure le mandat, dans le cas contraire.
Compte 775. - Produits des cessions d’éléments d’actif.
Le prix de cession des immobilisations incorporelles, corporelles et financières donne lieu à émission d’un titre de recettes enregistré au crédit du compte 775 « Produits des cessions d ’éléments d’actif » avec pour contrepartie un débit au compte 462 « Créances sur cessions d’immobilisations ». Le compte 462 est ensuite soldé lors de l’encaissement du prix de cession (voir fiche technique n° 12).
En cas de destruction totale ou de vol d’une immobilisation, celle-ci doit être sortie de l’actif, durant l’exercice où est intervenu le sinistre, dans les conditions prévues pour les cessions.
Dans ce cas, l’indemnité d’assurance est considérée comme constituant le prix de cession du bien et s’impute donc au compte 775.
Compte 777 - Quote-part de subventions d’investissement virées au résultat de l’exercice (fiche technique n° 19).
Le compte 777 enregistre à son crédit le montant des subventions d’investissement virées au résultat de l’exercice par le débit du compte 139 « Subventions d’investissement inscrites au compte de résultat ».
Compte 778. - Autres produits exceptionnels.
Compte 78. - Reprises sur amortissements, dépréciations et provisions.
Les comptes 781, 786 et 787 sont crédités du montant respectif des reprises sur amortissements, dépréciations et provisions à inscrire dans les produits d’exploitation, des reprises sur dépréciations et provisions à inscrire dans les produits financiers et des reprises sur dépréciations et provisions à inscrire dans les produits exceptionnels par le débit des subdivisions des comptes d’amortissements, dépréciations et provisions concernés.
Amortissements
Se reporter aux commentaires du compte 28 « amortissements des immobilisations » et au tome 2.
Dépréciations
Se reporter aux commentaires des comptes 29 « Dépréciation des immobilisations », 39 « Dépréciation des stocks et en-cours », 49 « Dépréciation des comptes de tiers », 59 « Dépréciation des comptes financiers ».
Provisions
Se reporter aux commentaires des comptes 14 « Provisions réglementées », 15 « Provisions », 29 « Dépréciation des immobilisations », 39 « Dépréciation des stocks et en-cours », 49 « Dépréciation des comptes de tiers », 59 « Dépréciation des comptes financiers ».
Le tableau récapitulatif des opérations d’ordre budgétaires figurant en annexe indique la correspondance entre les comptes 14, 15, 29, 39, 49 et 59 et les subdivisions des comptes 681, 686, 687 et des comptes 781, 786 et 787.
Compte 79. - Transferts de charges.
Ce compte enregistre les charges d’exploitation, financières et exceptionnelles à transférer, soit à un compte de bilan autre qu’un compte d’immobilisations, soit à un compte de charges.
Il est notamment crédité par le débit de la subdivision intéressée du compte 481 « Charges à répartir sur plusieurs exercices » du montant des charges à étaler sur plusieurs exercices (cf. Commentaires du compte 481).
8. CLASSE 8. - COMPTES SPÉCIAUX
La classe 8 regroupe tous les comptes qui n’ont pas leur place dans les classes de comptes 1 à 7 du cadre comptable. Ainsi, est-elle utilisée notamment pour suivre la comptabilité des valeurs inactives.
Compte 86. – Valeurs inactives.
Ce compte comprend les trois subdivisions principales suivantes :
Des subdivisions complémentaires sont créées par le comptable en tant que de besoin.
Au compte 86 sont suivies les « valeurs inactives » que les comptables sont amenés à détenir dans l’exercice de leurs fonctions. Sont considérées comme valeurs « inactives », les valeurs qui ne constituent pas le portefeuille de l’établissement ou qui n’acquièrent leur valeur nominale que lorsqu’elles sont mises en circulation pour la rémunération d’une prestation de services de l’établissement (tickets de repas, droits d’entrée).
Le compte 861 est débité de la prise en charge des valeurs inactives par le crédit du compte 863.
Les valeurs remises aux correspondants sont portées au débit du compte 862 par le crédit du compte 861.
CHAPITRE 3
L’AFFECTATION DES RÉSULTATS
Les modalités d’affectation des résultats sont fixées par les articles R. 314-51 à 314-55 et R. 314-74 du CASF.
1. PRINCIPES GÉNÉRAUX
(voir fiches techniques n° 39 et 43)
1.1. MODALITES
L’affectation des résultats procède toujours d’une délibération du conseil d’administration.
Ainsi, même lorsque l’affectation du résultat est décidée par l’autorité de tarification, cette décision doit être reprise dans le cadre d’une délibération du conseil d’administration de l’établissement.
Cette délibération présente pour chacune des deux sections du budget général ainsi que pour la section d’exploitation de chaque budget annexe les décisions ou les propositions d’affectation des résultats constatés à la clôture de l’exercice.
Concernant les E.H.P.A.D., le résultat est affecté par sections tarifaires (section hébergement, section dépendance et section soins). Ces sections tarifaires étant « étanches », l’excédent dégagé par l’une ne peut pas venir compenser le déficit de l’autre.
1.2. PRATIQUE
La délibération du conseil d’administration concernant l’affectation du résultat de l’exercice N doit être prise lors de la séance du vote du compte administratif en N+1.
Or, la décision motivée par laquelle l’autorité de tarification affecte le résultat intervient, dans la plupart des cas, en N+2.
Le comptable devra donc, dans cette hypothèse, passer les éventuelles écritures rectificatives au vu de la nouvelle délibération d’affectation des résultats reprenant la décision de l’autorité de tarification, au cours de l’exercice N+2. Il est alors conseillé au comptable de constituer un dossier permettant de reconstituer l’historique de l’affectation des résultats. Ainsi, une copie de la délibération d’affectation du résultat N faite en N+1, du tableau C2 retraçant cette affectation, et de la nouvelle délibération la modifiant en N+2 pourraient être conservées.
2. RÉSULTAT DE LA SECTION D’INVESTISSEMENT
En application de l’article R. 314-11 du CASF, le résultat cumulé à la clôture de l’exercice, est constitué par le résultat constaté à la clôture de l’exercice précédent augmenté ou diminué de la différence entre les titres et les mandats émis au cours de l’exercice sur les comptes de la section d’investissement. Il est reporté dans son intégralité sur l’exercice suivant dans le cadre d’une décision modificative sur une ligne budgétaire 001 « Excédent ou déficit cumulé d’investissement reporté » en dépenses de la section d’investissement s’il est déficitaire ou en recettes de la section d’investissement s’il est excédentaire.
L’article R. 314-15 du CASF prévoit que la section d’investissement doit être présentée en équilibre (au même titre que la section d’exploitation). Or, le report de l’excédent cumulé d’investissement peut provoquer un surplus de ressources sans pour autant avoir des dépenses d’investissement correspondantes. Par conséquent, afin de respecter la règle de l’équilibre budgétaire, une ligne budgétaire 003 « Excédent prévisionnel d’investissement » permet d’isoler en dépenses de la section d’investissement la part d’excédent cumulé d’investissement reporté non utilisée.
3. DÉFINITION DU RÉSULTAT D’EXPLOITATION
La différence entre les produits et les charges comptabilisés au cours d’un exercice constitue le résultat comptable d’exploitation de cet exercice.
Ce résultat est comptabilisé au compte 12 « Résultat de l’exercice (excédent ou déficit) ».
4. DISPOSITIF BUDGÉTAIRE ET COMPTABLE APPLICABLE AUX RÉSULTATS DE LA SECTION D’EXPLOITATION
4.1. OPERATIONS CONSTATEES A LA CLOTURE DE L’EXERCICE N : DETERMINATION DU RESULTAT COMPTABLE ET AGREGATION DES RESULTATS DU BUDGET GENERAL ET DES BUDGETS ANNEXES.
Ainsi qu’il a été exposé dans la partie relative au fonctionnement des comptes (cf. commentaires du compte 12), le résultat de l’exercice est calculé extra-comptablement en fin d’exercice par différence entre les produits et les charges d’exploitation. Il figure au bilan, au poste « Résultat de l’exercice (excédent ou déficit )».
Le résultat de l’ensemble des activités de l’établissement (exception faite des activités relatives aux opérations pour compte de tiers retracées au compte 458) devant apparaître en une seule ligne au bilan, les résultats du budget général et des budgets annexes font l’objet d’une agrégation lors de l’élaboration de ce document.
Par analogie avec la constatation du résultat, l’agrégation ne donne lieu à aucune écriture effective entre, d’une part, le compte 12 et le compte de liaison ouverts dans la comptabilité principale et, d’autre part, les comptes 6 et 7 et le compte de liaison ouverts dans la comptabilité annexe.
Cette opération est effectuée extra-comptablement par le report au passif du bilan au poste « Résultat de l’exercice (excédent ou déficit) » du montant total des résultats d’exploitation du budget général et des budgets annexes. Le montant apparaissant à ce poste est justifié par un état détaillé récapitulant l’ensemble des résultats du budget général et des budgets annexes.
Le résultat de chacun des budgets annexes correspond à la différence entre les produits et les charges de l’exercice. Cette différence doit être identique au solde du compte de liaison ouvert au titre de chaque budget annexe dans la comptabilité principale et dans la comptabilité annexe.
Par conséquent, les soldes des différentes subdivisions du compte 45 «Comptes de liaison avec la comptabilité principale et budgets annexes», à l’exception du compte 458, qui n’apparaissent pas au bilan, après l’agrégation des résultats, ne font l’objet d’aucune reprise dans la gestion suivante ni dans la comptabilité annexe, ni dans la comptabilité principale.
Le résultat comptable agrégé est repris globalement en balance d’entrée au compte 12 « Résultat de l’exercice (excédent ou déficit) » ouvert dans la seule comptabilité principale.
Remarque : Lorsqu’une activité sociale et médico-sociale est gérée en budget annexe d’une collectivité ou d’un établissement public appliquant une instruction budgétaire et comptable autre que la M22 (cas des CCAS ou des départements), il n’y a pas agrégation des résultats du budget principal et du budget annexe. Le résultat d’exploitation du budget annexe est repris en balance d’entrée du compte 12 de ce même budget.
Après l’opération d’agrégation, les résultats des budgets annexes sont affectés selon la réglementation qui leur est spécifique (cf. §. relatif aux modalités d’affectation des résultats ci-dessus) et doivent jusqu’à leur affectation faire l’objet d’un suivi extra-comptable notamment, au moyen de l’état détaillé visé ci-dessus qui a été joint à l’appui du compte de gestion de l’exercice précédent pour justifier le montant apparaissant au passif du bilan au poste « Résultat de l’exercice » (excédent ou déficit).
L’affectation des résultats est individualisée par budget annexe :
Concernant les E.H.P.A.D. (établissements hébergeant des personnes âgées), il appartient à l’ordonnateur de déterminer le résultat de chacune des sections tarifaires (section hébergement, section dépendance et section soins), la somme de ces résultats devant être égale au résultat global dégagé par le comptable dans le cadre de sa comptabilité générale.
4.2. OPERATIONS COMPTABILISEES AU COURS DE L’EXERCICE N + 1 : DETERMINATION DES RESULTATS DE L’EXERCICE N A AFFECTER ET AFFECTATION DE CES RESULTATS
Les opérations liées à l’affectation des résultats (détermination de ces résultats et affectation proprement dite) sont toujours retracées dans la comptabilité principale qu’elles concernent le budget général ou les budgets annexes.
4.2.1. Détermination des résultats à affecter
Le résultat à affecter est constitué des éléments suivants :
- Résultat comptable de l’exercice N ou résultat retenu par l’autorité de tarification
Le résultat comptable agrégé est repris par balance d’entrée au compte 12 « Résultat de l’exercice (excédent ou déficit) ».
L’article R. 314-52 du CASF prévoit que « l’autorité de tarification peut, avant de procéder à l’affectation d’un résultat, en réformer d’office le montant en écartant les dépenses qui sont manifestement étrangères, par leur nature ou leur importance, à celles qui avaient été envisagées lors de la procédure de fixation du tarif et qui ne sont pas justifiées par les nécessités de la gestion normale de l’établissement ».
La différence entre le résultat comptable constaté par l’établissement et le résultat réformé d’office par l’autorité de tarification, ce dernier étant nécessairement supérieur, donne obligatoirement lieu, lors de l’affectation du résultat, à un débit au compte 114.1 « Dépenses refusées par l’autorité de tarification en application de l’article R. 314-52 du CASF ».
En cas de réformation du résultat par l’autorité de tarification, le résultat à affecter sera constitué du résultat retenu par cette dernière.
- Résultat incorporé au budget de l’exercice N
Ce résultat provient de la part du résultat excédentaire d’exercices antérieurs affectée au financement ou à la réduction des charges d’exploitation de l’exercice N et/ou de la part du résultat déficitaire d’exercices antérieurs à incorporer sur l’exercice N.
4.2.2. Affectation des résultats
En règle générale, les opérations d’affectation des résultats ne donnent pas lieu à opération budgétaire, sauf en ce qui concerne les excédents affectés au financement de mesures d’investissement.
Les opérations liées à l’affectation des résultats sont enregistrées par le comptable au cours de l’exercice suivant celui auquel ces résultats se rapportent (exercice N+1), au vu de la délibération du conseil d’administration rendue exécutoire. À l’issue de ces opérations le compte 12 « Résultat de l’exercice (déficit ou excédent)» doit être soldé.
Si les résultats tels qu’ils ressortent de la comptabilité du trésorier ne concordent pas avec les résultats apparaissant sur la délibération du conseil d’administration, exception faite du cas de réformation du résultat par l’autorité de tarification, il appartient au comptable centralisateur, dans l’hypothèse où la position du trésorier lui paraît fondée, de saisir le représentant de l’État chargé du contrôle de la légalité, en vue de rechercher une solution locale au désaccord constaté. En cas de désaccord définitif, le préfet saisit la chambre régionale des comptes sur le fondement de l’article L. 315-14 du CASF. À l'appui du compte de gestion qu'il adressera au juge des comptes, le comptable justifiera, dans le cadre d'un rapport circonstancié, de la différence constatée entre les résultats apparaissant dans sa comptabilité et ceux issus de la comptabilité de l'ordonnateur.
Par ailleurs, si à la date de clôture de la journée complémentaire, le comptable n’est pas en possession de la délibération exécutoire, il devra virer les sommes figurant au compte 12 « résultat de l’exercice » soit au crédit du compte 110 « Report à nouveau (solde créditeur) » s’il s’agit d’un excédent, soit au débit du compte 119 « Report à nouveau (solde débiteur) » s’il s’agit d’un déficit. Cette opération permet l’apurement du compte 12 et l’édition du compte de gestion sans anomalie. Elle donnera lieu à contre-passation au début de l’exercice N+1.
4.2.2.1. Modalités
- Affectation du résultat correspondant au budget principal et aux budgets annexes autre que la DNA :
Affectation du résultat excédentaire :
Conformément à l’article R. 314-51 du CASF, l’excédent est affecté :
Affectation du résultat déficitaire :
Le déficit est couvert en priorité par reprise sur le compte de réserve de compensation.
Si le montant figurant à ce compte de réserve est insuffisant, le surplus est ajouté aux charges d’exploitation de l’exercice au cours duquel le déficit est constaté, ou de l’exercice qui suit.
Toutefois, en cas de circonstances exceptionnelles, la reprise du déficit peut être étalée sur trois exercices.
- Affectation du résultat des E.H.PAD.
Les E.H.PA.D. relèvent également de l’article R. 314-51 du CASF et appliquent ainsi les mêmes règles que celles édictées précédemment.
Toutefois, la différence réside dans le fait que le résultat est affecté par section tarifaire : section hébergement, section dépendance et section soins.
Cette ventilation par section tarifaire est réalisée par l’ordonnateur à partir de sa comptabilité analytique.
Il est rappelé que ces sections sont totalement « étanches » : l’excédent dégagé par une section ne peut pas aller couvrir le déficit d’une autre section.
- Affectation du résultat de la D.N.A
Affectation du résultat excédentaire :
Conformément à l’article R. 314-74 du CASF, l’excédent est affecté :
Affectation du résultat déficitaire :
Le déficit est couvert en priorité par reprise sur le compte de réserve de compensation.
Si le montant figurant à ce compte de réserve est insuffisant, le surplus est résorbé par l’incorporation aux charges d’exploitation de l’exercice au cours duquel le déficit est constaté, ou de l’exercice qui suit.
4.2.2.2. Traduction comptable
Affectation du résultat excédentaire
Le compte 12 « Résultat de l’exercice (excédent ou déficit) » est débité pour la part correspondant au résultat à affecter au titre de ces résultats par le crédit :
Les comptes 110 et 111 sont subdivisés par type d’établissement ou service (budget général, unité de long séjour, EHPAD…). Ces subdivisions permettent d’individualiser l’affectation en report à nouveau par budget annexe.
Les comptes 110 et 111 sont également millésimés : les deux derniers chiffres de ces comptes correspondent à l’exercice dont est issu l’excédent affecté en report à nouveau.
L’affectation à la réduction des charges d’exploitation et au financement de mesures d’exploitation sont des opérations d’ordre non budgétaires constatées dans les seules écritures du comptable.
Il s’agit là du seul cas (hormis le cas spécifique de l’utilisation du compte 1064 « Réserve des plus-values nettes ») où l’affectation des résultats se traduit par une opération d’ordre semi-budgétaire donnant lieu à émission par l’ordonnateur d’un titre de recettes sur le compte 10682. L’écriture de débit du compte 12 par le crédit du compte 10682 est passée par le comptable au vu du titre de recettes appuyé de la délibération d’affectation des résultats.
L’affectation à la réserve de trésorerie donne lieu à une opération d’ordre non budgétaire.
L’affectation à la réserve de compensation donne lieu à une opération d’ordre non budgétaire.
L’affectation à la réserve de compensation des charges d'amortissement donne lieu à une opération d’ordre non budgétaire.
Affectation du résultat déficitaire
Le compte 12 « Résultat de l’exercice (excédent ou déficit) » est crédité par le débit du compte 10686 « Réserve de compensation ».
Si le montant figurant au compte 10686 est insuffisant, le compte 12 est crédité par le débit du compte 119 « report à nouveau (solde débiteur) ».
Tout comme les comptes 110 et 111, le compte 119 est subdivisé par type d’établissement ou de service. Il est également millésimé.
4.2.2.3. Traduction budgétaire
Affectation du résultat excédentaire
L’affectation à la réduction des charges d’exploitation (compte 110) en N+1 se caractérise dans le cadre d’une décision modificative par l’inscription d’une ligne 002 « Excédent d’exploitation reporté » en recettes d’exploitation venant diminuer pour autant les recettes d’exploitation prévues dans le cadre du budget primitif N+1. Elle a donc pour impact une diminution du tarif de l’exercice N+1.
L’affectation à la réduction des charges d’exploitation en N+2 se caractérise dans le cadre du budget primitif N+2 par l’inscription d’une ligne 002 « Excédent d’exploitation reporté » en recettes d’exploitation. Elle a donc pour impact une diminution du tarif de l’exercice N+2.
Enfin, l’affectation au financement de mesures d’exploitation non reconductibles (compte 111) de l’exercice N+1 se caractérise dans le cadre d’une décision modificative par l’inscription d’une ligne 002 « Excédent d’exploitation reporté » en recettes d’exploitation permettant de gager l’inscription de crédits complémentaires de dépenses d’exploitation n’accroissant pas les charges d’exploitation des exercices suivants.
La recette est inscrite, lors d’une décision modificative, à la section d’investissement du budget de l’exercice en cours (N+1) au compte 10682 « Excédents affectés à l’investissement ». Elle permet de gager l’inscription de crédits supplémentaires de dépenses d’investissement.
Affectation du résultat déficitaire
Le résultat déficitaire est imputé aux charges d’exploitation de l’exercice en cours (N+1) ou de l’exercice suivant celui au cours duquel il a été constaté (N+2). Cette opération donne lieu :
En cas d’étalement du déficit sur trois exercices, la reprise du déficit s’effectuera sur N+1, N+2 et N+3.
Remarque : le résultat peut également faire l’objet d’une affectation au compte 1064 « Réserve de plus-values nettes » ou au compte 116.1 « Amortissements comptables excédentaires différés ». L’affectation à ces comptes dépend de la comptabilisation, au cours de l’exercice précédent celui de l’affectation :
5. CONTRÔLE DU SOLDE DES COMPTES 110, 111, 114 ET 119 À LA CLÔTURE DE L’EXERCICE N, APRÈS COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS RELATIVES À L’AFFECTATION DES RÉSULTATS DE L’EXERCICE N – 1
5.1. COMPTE 110 « REPORT A NOUVEAU (SOLDE CREDITEUR) »
Le solde créditeur du compte 110 à la clôture de l’exercice N est constitué, d’une part, des résultats excédentaires de l’exercice N-2 incorporés au budget général et aux budgets annexes au cours de l’exercice N et, d’autre part, des résultats excédentaires de l’exercice N-1 incorporés par décision modificative à ces mêmes budgets au cours de l’exercice N ou à incorporer à ces mêmes budgets au cours de l’exercice N+1, au titre de l’affectation des résultats à la réduction des charges d’exploitation.
5.2. COMPTE 111 « EXCEDENT AFFECTE A DES MESURES D’EXPLOITATION NON RECONDUCTIBLES »
Le solde créditeur du compte 111, à la clôture de l’exercice N correspond à l’excédent incorporé par décision modificative au budget général et aux budgets annexes de l’exercice N au titre de l’affectation du résultat excédentaire de l’exercice (N-1) au financement de mesures d’exploitation.
Le montant figurant sur la ligne budgétaire 002 de l’exercice N correspond au solde des comptes 110 et 111 diminué du montant du report à nouveau affecté sur les exercices ultérieurs.
5.3. COMPTE 119 « REPORT A NOUVEAU (SOLDE DEBITEUR) »
Le solde débiteur du compte 119 à la clôture de l’exercice N est constitué, d’une part, des résultats déficitaires de l’exercice N-2 incorporés au budget général et aux budgets annexes au cours de l’exercice N et, d’autre part, des résultats déficitaires de l’exercice N-1 incorporés par décision modificative à ces mêmes budgets au cours de l’exercice N ou à incorporer à ces mêmes budgets au cours de l’exercice N+1 et, à titre exceptionnel, des résultats de l’exercice N – 3 à incorporer au budget de l’exercice N.
5.4. COMPTE 114 « DEPENSES REFUSEES PAR L’AUTORITE DE TARIFICATION EN APPLICATION DE L’ARTICLE R. 314-52 DU CASF »
En cas de révision à la hausse du résultat par l’autorité de tarification dans le cadre de l’article R. 314-52 du CASF, le solde débiteur du compte 114 à la clôture de l’exercice est constitué de la différence entre le résultat constaté par l’établissement et le résultat arrêté par l’autorité de tarification.
6. DISPOSITIONS RELATIVES À LA PRÉSENTATION DU COMPTE DE GESTION
Le cadre du compte de gestion relatif à l’affectation des résultats comporte deux tableaux retraçant dans des colonnes de répartition le résultat comptable de l’exercice (N-1) et l’affectation des résultats de l’exercice précédent. En effet, l’affectation des résultats étant décidée au cours de l’exercice suivant celui auquel ils se rapportent, les tableaux relatifs à l’affectation des résultats d’un exercice (N-1) sont produits à l’appui du compte de gestion de l’exercice N.
Attention : Les tableaux I et II concernent l’affectation des résultats de l’exercice N-1 au cours de l’exercice N. Par conséquent, en cas de réformation du résultat de l’exercice N-2 au cours de l’exercice N par l’autorité de tarification, il n’y a pas lieu de faire figurer les modifications induites par cette réformation sur ces tableaux. Seul le tableau III récapitulant la situation des comptes 110, 111, 114 et 119 à la clôture de l’exercice N devra être complété.
- Tableau I - Détermination du résultat d’exploitation de l’exercice N-1 au cours de l’exercice N
Ce tableau présente le montant du résultat du budget général et de ses budgets annexes à affecter au titre de l’exercice N-1.
Chaque budget annexe doit être individualisé sur une ligne.
La colonne 2 « Résultat d’exploitation de l’exercice N-1 » correspond au résultat comptable (compte 12).
La colonne 3 n’est à compléter que lorsque l’autorité de tarification, quand elle est compétente pour affecter le résultat, a procédé à une modification du résultat d’exploitation conformément aux dispositions de l’article R. 314-52 du CASF.
La colonne 4 « Résultat incorporé au budget de l’exercice N-1 » correspond à la part du résultat d’un exercice antérieur à incorporer sur N-1 (exemple : part du résultat de N-3 à affecter en report à nouveau sur N-1).
La colonne 5 correspond à la somme des colonnes 2 et 4 ou à la somme des colonnes 3 et 4 en cas de réformation du résultat par l’autorité de tarification.
- Tableau II - Tableau général d’affectation des résultats de l’exercice N-1 au cours de l’exercice N
Ce tableau récapitule l’affectation des résultats de l’exercice N-1 au cours de l’exercice N. À ce titre, il reprend le résultat de la section d’investissement de l’exercice N-1 et détaille les modalités d’affectation du résultat d’exploitation de N-1.
- Section d’investissement :
Le résultat de la section d’investissement du budget général à reporter au budget de l’exercice suivant par décision modificative figure sur la première ligne du tableau.
Le montant à y reporter correspond au résultat comptable.
- Section d’exploitation :
Chaque budget annexe doit être individualisé sur une ligne.
Pour les EHPAD, il convient d’individualiser les sections d’imputation tarifaire (une section d’imputation tarifaire par ligne).
Le montant du résultat comptable de l’exercice N-1, ou du résultat retenu par l’autorité de tarification en cas de réformation du résultat, figure dans la colonne 2. Il doit être identique à celui de la colonne 2 ou 3 du tableau I.
La colonne 3 retrace la part du résultat des exercices antérieurs à incorporer au budget de l’exercice N-1. Le montant total figurant dans cette colonne doit correspondre à celui de la colonne 4 du tableau I.
Ainsi, le cumul des sommes figurant dans les colonnes 2 et 3 du tableau II doit être identique au montant de la colonne 5 du tableau I.
Les colonnes 4 à 14 du tableau II récapitulent les différentes affectations données au résultat d’exploitation à affecter au titre de l’exercice N-1. La somme de ces colonnes doit correspondre à la somme des colonnes 2 et 3.
La colonne 4 enregistre l’affectation à la réserve des plus-values nettes.
La colonne 5 est destinée à l’enregistrement des résultats excédentaires affectés à l’investissement
La colonne 6 enregistre l’affectation à la réserve de trésorerie.
La colonne 7 enregistre l’affectation à la réserve de compensation.
La colonne 8 enregistre l’affectation à la réserve de compensation des charges d'amortissement
Les excédents à incorporer aux budgets ultérieurs figurent dans la colonne 9 s’ils sont affectés à la réduction des charges d’exploitation de l’exercice N+1, dans la colonne 10 s’il s’agit d’un excédent affecté au financement de mesures d’exploitation de l’exercice N et dans la colonne à la colonne 11 s’il est affecté à la réduction des charges d’exploitation de l’exercice N.
Les colonnes 12 à 14 sont destinées à l’enregistrement des déficits.
Ainsi, la colonne 12 enregistre le déficit imputé aux charges d’exploitation de l’exercice suivant celui au cours duquel il a été constaté (N+1).
La colonne 13 est destinée à l’enregistrement du déficit imputé aux charges d’exploitation de l’exercice en cours (N).
La colonne 14 est servie lorsqu'en cas de circonstances exceptionnelles, la reprise du déficit est étalée sur trois exercices ».
La colonne 15 indique la différence entre le nouveau résultat fixé par l’autorité de tarification et le résultat comptable, lorsqu’en application de l’article R. 314-52 du CASF, l’autorité de tarification compétente a réformé d’office le résultat comptable de l’établissement.
La colonne 16 indique la part du résultat comptable de N-1 affectée à l’excédent d’amortissement comptable différé en N.
- Tableau III - Situation des comptes 110, 111, 119 et 114 à la clôture de l’exercice N.
Ce tableau établi après la comptabilisation des opérations relatives à l’affectation des résultats de l’exercice N-1 détaille par postes figurant au bilan les montants incorporés au budget général et aux budgets annexes de l’exercice au titre duquel le compte de gestion est établi (exercice N) ainsi que les montants à incorporer à ces mêmes budgets au cours des exercices suivants.
Pour les EHPAD, il convient de faire figurer une section d’imputation tarifaire par ligne.
Ce tableau comporte 11 colonnes retraçant au regard de chacun des budgets récapitulés dans la colonne 1 :
Colonnes 2 et 4 : montant des excédents incorporés et à incorporer aux budgets au titre de l’affectation des résultats à la réduction des charges d’exploitation.
La colonne 2 présente :
La colonne 4 récapitule les excédents de l’exercice N-1 à incorporer au cours de l’exercice N+1 d’une part, au budget général et, d’autre part, aux budgets annexes.
Colonne 3 : montant de l’excédent affecté à la réduction des charges d’exploitation de l’exercice
Colonne 5 : montant de l’excédent incorporé, par décision modificative, au budget général de l’exercice N au titre de l’affectation au financement de mesures d’exploitation
Le montant dégagé après sommation des colonnes 2, 3, et 4 doit correspondre au solde créditeur du compte 110 « Report à nouveau (solde créditeur) » apparaissant à la balance de sortie de l’exercice N ainsi qu’au montant du poste correspondant apparaissant au passif du bilan.
Le montant de la colonne 5 doit correspondre au solde créditeur du compte 111 « Excédent affecté à des mesures d’exploitation non reconductibles » » apparaissant à la balance de sortie de l’exercice N ainsi qu’au montant du poste correspondant apparaissant au passif du bilan.
Colonnes 6 et 7 : montant des déficits incorporés ou à incorporer aux budgets des exercices N et N+1.
Colonne 8 : montant du déficit lorsque celui-ci est « à imputer aux charges d’exploitation de l’exercice en cours ».
Colonnes 9, 10 et 11 : « en cas de circonstances exceptionnelles et avec l’accord préalable de l’autorité de tarification concernée, la reprise du déficit peut être étalée sur trois exercices ».
Le montant dégagé après sommation des colonnes 6, 7, 8, 9, 10 et 11 doit correspondre au solde débiteur du compte 119 « Report à nouveau (solde débiteur) » apparaissant à la balance de sortie de l’exercice N, ainsi qu’au montant du poste correspondant apparaissant en réduction au passif du bilan.
Colonne 12 : montant des différences constatées au titre de l’article R. 314-52 du CASF (réformation d’office du résultat par les autorités de tarification).
Un modèle des tableaux décrits ci-dessus est inséré ci-après.
Un exemple chiffré à partir duquel ces tableaux ont été servis, figurent à la suite de ce modèle.
- Tableau IV - Tableau de suivi des amortissements comptables excédentaires différés (compte 116)
Ce tableau détaille d’une part, l’exercice sur lequel l’amortissement comptable excédentaire différé est constaté (exercice de détermination du résultat) et d’autre part, l’exercice prévisionnel de sa reprise (exercice sur lequel son financement par l’autorité de tarification est attendu).
Un modèle du tableau est inséré ci-après.
DÉTERMINATION DU RÉSULTAT D'EXPLOITATION DE L'EXERCICE … (N-1) À AFFECTER AU COURS DE L'EXERCICE… (N)
Colonne 1 : Pour les budgets annexes, une ligne par budget annexe.
Colonne 3 : Article R.314-52 du CASF : « l'autorité de tarification peut, avant de procéder à l'affectation du résultat, en réformer d'office le montant en écartant les dépenses qui sont manifestement étrangères (…)».
Colonnes 2-3-4-5 : Faire précéder du signe + ou - selon qu'il s'agit d'un excédent ou d'un déficit.
Colonne 5 : (5) = (2) + (4) ou si colonne (3) servie (5) = (3) + (4).
TABLEAU GÉNÉRAL D’AFFECTATION DES RÉSULTATS DE L’EXERCICE …… (N-1) AU COURS DE L’EXERCICE …… (N)
Colonne 1 : Pour les budgets annexes, une ligne par budget annexe. Pour les EHPAD, une ligne par section d’imputation tarifaire (tarif hébergement, tarif dépendance, tarif soins)
Colonne 2 : Résultat comptable ou uniquement pour la section d’exploitation le résultat retenu par l'autorité de tarification en application de l’art. R.314-52 du CASF. Faire précéder du signe + ou – selon qu’il s’agit d’un excédent ou d’un déficit.
Colonnes 3, 9, 10, 11, 12, 13 et 14 : Les deux derniers chiffres des comptes 110, 111 et 119 correspondent au millésime.
Colonne 9 : L’excédent est ici affecté « à la réduction des charges d’exploitation de l’exercice suivant celui au cours duquel il a été constaté ».
Colonne 10 : L'excédent est ici affecté « au financement de mesures d’exploitation […] n’accroissant pas les charges d’exploitation des exercices suivant celui auquel il a été affecté ».
Colonne 11 : L’excédent est ici affecté « à la réduction des charges d’exploitation de l’exercice en cours ».
Colonne 12 : Le déficit « est imputé aux charges d’exploitation de l’exercice suivant celui au cours duquel il a été constaté ».
Colonne 13 : Le déficit « est imputé aux charges d’exploitation de l’exercice en cours ».
Colonne 14 : « En cas de circonstances exceptionnelles et avec l’accord préalable de l’autorité de tarification concernée, la reprise du déficit peut être étalée sur trois exercices ».
Colonne 15 : cf. état C1 : différence entre colonne (3) et colonne (2)
Colonne 16 : Part du résultat comptable de N-1 affectée à l’excédent d’amortissements comptables en N
SITUATION DES COMPTES 110, 111, 114 ET 119 À LA CLÔTURE DE L’EXERCICE …… (N)
Colonne 1 : Pour les budgets annexes, une ligne par budget annexe. Pour les établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD), une ligne par section d’imputation tarifaire (tarif hébergement, tarif dépendance, tarif soins)
Colonnes 2 et 4 : Il s’agit de l’excédent affecté « à la réduction des charges d’exploitation de l’exercice suivant celui au cours duquel il a été constaté ».
Colonne 3 : Il s’agit de l’excédent affecté « à la réduction des charges d’exploitation de l’exercice en cours ».
Colonne 5 : Il s’agit de l’excédent affecté « au financement de mesures d’exploitation […] n’accroissant pas les charges d’exploitation des exercices suivant celui auquel il a été affecté »..
Colonnes 6 et 7 : Le déficit « est imputé aux charges d’exploitation de l’exercice suivant celui au cours duquel il a été constaté ».
Colonne 8 : Le déficit « est imputé aux charges d’exploitation de l’exercice en cours ».
Colonnes 9, 10 et 11 : « En cas de circonstances exceptionnelles et avec l’accord préalable de l’autorité de tarification concernée, la reprise du déficit peut être étalée sur trois exercices ».
Colonnes 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 et 11. Les deux derniers chiffres des comptes 110, 111 et 119 correspondent au millésime.
Colonne 12 : Solde débiteur du compte 114 à la clôture de l’exercice.
(a) : Comptes 110, 111 et 119 égal au montant du poste correspondant apparaissant au bilan.
Tableau de suivi des amortissements comptables excédentaires différés (compte 116)
(1) : L’affectation au compte 116.1 s’effectue en N+1 dans le cadre de l’affectation des résultats.
(2) : La reprise du compte 116.1 s’effectue en N+1 dans le cadre de l’affectation des résultats.
(3) : Doivent apparaître sur la ligne « N » :
(4) Préciser l’exercice de constatation de l’amortissement comptable excédentaire différé.
(5) Préciser l’exercice de reprise de l’amortissement comptable excédentaire différé.
CHAPITRE 4
EXEMPLE D’AFFECTATION DES RÉSULTATS D’UN ÉTABLISSEMENT PUBLIC SOCIAL ET MÉDICO-SOCIAL
1. DE L’EXERCICE 2006 EN 2007
Résultat comptable de l’exercice 2006 : + 100
Résultat retenu par l’autorité de tarification : + 100
Résultat incorporé au budget de l’exercice 2006 : + 30 provenant de la part du résultat excédentaire de l’exercice 2004 affecté à la réduction des charges d’exploitation en N+2
Résultat à affecter : + 130
Cet excédent est affecté de la manière suivante :
Remarque : pour les comptes 110 et 111, les chiffres entre parenthèses correspondent au millésime.
Après comptabilisation des opérations relatives à l’affectation des résultats, la situation est la suivante :
DÉTERMINATION DU RÉSULTAT D’EXPLOITATION DE L’EXERCICE 2006 À AFFECTER AU COURS DE L’EXERCICE 2007
TABLEAU GENERAL D’AFFECTATION DES RESULTATS DE L’EXERCICE 2006 AU COURS DE L’EXERCICE 2007
SITUATION DES COMPTES 110, 111, 114 ET 119 À LA CLÔTURE DE L’EXERCICE 2007
2. DE L’EXERCICE 2007 EN 2008
1 - Résultat comptable de l’exercice 2007 (N) : - 70
2 - Résultat retenu par l’autorité de tarification : - 70
3 - Résultat incorporé au budget de l’exercice 2007 : + 30 provenant d’une part du résultat excédentaire de 2005 affecté à la réduction des charges d’exploitation en N+2 (soit + 10) et d’autre part du résultat excédentaire de 2006 affecté au financement des mesures d’exploitation en N+1 (soit + 20)
4 - Résultat à affecter : - 40
Ce déficit est résorbé comme suit :
Remarque : pour les comptes 110 et 111, les chiffres entre parenthèses correspondent au millésime.
Après comptabilisation des opérations relatives à l’affectation des résultats, la situation est la suivante :
Détermination du résultat d’exploitation de l’exercice 2007 à affecter au cours de l’exercice 2008
TABLEAU GENERAL D’AFFECTATION DES RESULTATS DE L’EXERCICE 2007 AU COURS DE L’EXERCICE 2008
SITUATION DES COMPTES 110, 111, 114 ET 119 À LA CLÔTURE DE L’EXERCICE 2008
3. DE L’EXERCICE 2008 EN 2009
1 - Résultat comptable de l’exercice 2008 (N) : + 10
2 - Résultat retenu par l’autorité de tarification : + 25
3 - Résultat incorporé au budget de l’exercice 2008 : + 30 provenant de la part de résultat excédentaire de 2006 affecté à la réduction des charges d’exploitation en N+2
4 - Résultat à affecter : +55
Cet excédent est affecté comme suit :
Après comptabilisation des opérations relatives à l’affectation des résultats, la situation est la suivante :
Détermination du résultat d’exploitation de l’exercice 2008 à affecter au cours de l’exercice 2009
TABLEAU GENERAL D’AFFECTATION DES RESULTATS DE L’EXERCICE 2008 AU COURS DE L’EXERCICE 2009
SITUATION DES COMPTES 110 , 111, 114 ET 119 À LA CLÔTURE DE L’EXERCICE 2009
4. DE L’EXERCICE 2009 EN 2010
1 - Résultat comptable de l’exercice 2009 (N) : + 10
2 - Résultat retenu par l’autorité de tarification : + 10
3 - Résultat incorporé au budget de l’exercice 2009 : - 20 provenant de la part de résultat déficitaire de 2007 affecté en augmentation des charges d’exploitation en N+2
4 - Résultat à affecter : -10
Ce déficit sera résorbé par reprise sur la réserve de compensation.
Après comptabilisation des opérations relatives à l’affectation des résultats, la situation est la suivante :
Détermination du résultat d’exploitation de l’exercice 2009 à affecter au cours de l’exercice 2010
TABLEAU GÉNÉRAL D’AFFECTATION DES RÉSULTATS DE L’EXERCICE 2009 AU COURS DE L’EXERCICE 2010
SITUATION DES COMPTES 110 , 111, 114 ET 119 À LA CLÔTURE DE L’EXERCICE 2010
ANNEXES
ANNEXE N° 1 : Arrêté du 6 juin 2000 fixant le niveau de vote des crédits des établissements publics sociaux et médico-sociaux modifié par l’arrêté du 8 août 2002
La Ministre de l’Emploi et de la Solidarité, le Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie
Vu le Code de la famille et de l’aide sociale ;
Vu la loi n° 75-735 du 30 juin 1975 relative aux institutions sociales et médico-sociales ;
Vu le décret n° 61-9 du 3 janvier 1961 relatif à la comptabilité, au budget et au prix de journée de certains établissements publics et privés ;
Vu le décret n° 88-279 du 24 mars 1988 relatif à la gestion budgétaire et comptable et aux modalités de financement de certains établissements sociaux et médico-sociaux à la charge de l’État ou de l’assurance maladie ;
Vu le décret n° 99-316 du 26 avril 1999 relatif aux modalités de tarification et de financement des établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes ;
Vu le décret n° 99-317 du 26 avril 1999 à la gestion budgétaire et comptable des établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes ;
Vu l’arrêté du 11 septembre 1987 modifié fixant le niveau de vote des crédits dans les établissements sociaux et médico-sociaux publics autonomes ;
Arrêtent :
Art. 1er. – Les crédits correspondant aux autorisations de dépenses de la section d’investissement du budget des établissements publics sociaux et médico-sociaux autonomes sont votés :
Les comptes 39, 49, 59 ( comptes à deux chiffres) et le compte 481 (compte à trois chiffres).
Art. 2. – Les crédits correspondant aux autorisations de dépenses de la section d’exploitation du budget général et de chacun des budgets annexes et les recettes d’exploitation du budget général et de chacun des budgets annexes sont votés au niveau des groupes fonctionnels définis par l’arrêté du 8 août 2002 mis en application du I de l’article L. 315-15 du Code de l’action sociale et des familles.
Art. 3. – Le présent arrêté prend effet à compter de l’exercice 2001.
Art. 4. – L’arrêté du 11 septembre 1987 modifié susvisé est abrogé.
Art. 5. – Le directeur de l’action sociale et le directeur général de la comptabilité publique sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 6 juin 2000
La ministre de l’emploi et de la solidarité
Pour la ministre et par délégation,
Le directeur de l’action sociale
Le ministre de l’économie, des finances et de l’industrie
Pour le ministre et par délégation,
Le directeur général de la comptabilité publique
Pierre GAUTHIER
Jean BASSERES
ANNEXE N° 2 : Arrêté du 8 août 2002 relatif à la composition des groupes fonctionnels prévus au I de l’article L. 315-15 du Code de l’Action sociale et des familles
Le ministre des affaires sociales, du travail et de la solidarité, le ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées ;
Vu le Code de l’action sociale et des familles et notamment le I de l’article L. 315-15.
Arrêtent :
Art. 1er. – Les groupes fonctionnels prévus au I de l’article L. 315-15 sont ainsi constitués :
En charges d’exploitation du budget général et de chacun des budgets annexes :
En produits d’exploitation du budget général et de chacun des budgets annexes :
Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter de l’exercice 2003.
Art. 3. – La directrice générale de l’action sociale et le directeur général de la comptabilité publique sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 8 août 2002
Le ministre des Affaires sociales, du Travail et de la Solidarité
Le ministre de la Santé, de la Famille et des Personnes handicapées
Le ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie
Pour les ministres et par délégation,
Pour le ministre et par délégation,
Le directeur général de la comptabilité publique
Sylviane LEGER
Jean BASSERES
ANNEXE N° 3 : Les schémas d’écritures
FICHE N° 1 : PRISES EN CHARGE, ANNULATION OU RÉDUCTION DE TITRES DE RECETTES
Montant des prises en charge…………………………………………………………… 100 M€
Montant des annulations ou réductions
• Exercice en cours
• Exercice clos
Comptes :
1) La prise en charge est toujours effectuée au compte de redevables de l’exercice courant.
2) L’exercice est clos le 31 janvier de l’année N + 1.
3) L’annulation ou la réduction est enregistrée au compte 412 « Redevables - Exercice précédent » si elle intervient entre le 1er février et le 30 juin de l’exercice N + 1 et au compte 414 « Redevables - exercices antérieurs » si elle intervient postérieurement au 30 juin de cet exercice.
FICHE N° 2 : PRISES EN CHARGE, ANNULATION OU RÉDUCTION DE MANDATS
Montant des prises en charge : immobilisations = 1 000 M€ ; charges = 700 M€
Montant des annulations ou réductions
• Exercice en cours
- Immobilisations Mandat non payé…........................................................................................................200 M€
Mandat payé…...............................................................................................................100 M€
- Charges Mandat non payé… ........................................................................................................ 50 M€
Mandat payé… ............................................................................................................... 10 M€
• Exercice clos
- Immobilisations Mandat non payé… ........................................................................................................ 150 M€
Mandat payé… ............................................................................................................... 70 M€
- Charges Mandat non payé… ........................................................................................................ 30 M€
Mandat payé… ............................................................................................................... 5 M€
Comptes :
1) Les prises en charge sont toujours effectuées au compte de l’exercice courant (4011 et 4041).
2) L’exercice est clos le 31 janvier de l’année N + 1.
3) L’annulation ou la réduction est enregistrée au compte 4012 ou 4042 si elle intervient entre le 1er février et le 30 juin de l’exercice N + 1 et au compte 4014 ou 4044, si elle intervient postérieurement au 30 juin de cet exercice.
NB : Lorsque le mandat a été payé et qu’il fait l’objet d’une annulation, il vaut titre de recettes. Dans ce cas, il doit revêtir le caractère exécutoire afin de permettre le recouvrement.
FICHE N° 3 : RECETTES ; OPÉRATIONS DE LA JOURNÉE COMPLÉMENTAIRE ET TRANSPORT DES RESTES À RECOUVRER
Montant du solde du compte « Redevables » de l’exercice N au 31.12 de l’exercice N… .................... 400 M€
Montant des prises en charge de la journée complémentaire… .............................................................. 600 M€
Montant des encaissements du 1.01 au 30.06 de l’exercice N + 1… ...................................................... 700 M€
Comptes :
FICHE N° 4 : DÉPENSES ; OPÉRATIONS DE LA JOURNÉE COMPLÉMENTAIRE ET TRANSPORT DES RESTES À PAYER
Montant du solde du compte fournisseurs de l’exercice N au 31.12 de l’exercice N… ................. 200 M€
Montant des prises en charge de la journée complémentaire… ...................................................... 500 M€
Montant des règlements du 1.01 au 30.06 de l’exercice N + 1… .................................................... 690 M€
Comptes :
FICHE N° 5 : RATTACHEMENT DES PRODUITS DE LA SECTION D’EXPLOITATION À L’EXERCICE PRODUITS À RECEVOIR
Montant des produits à rattacher à l’exercice N………………………………………….. 800 M€
Montant des émissions au cours de l’exercice N + 1
• 1er exemple : montant inférieur au rattachement…………………………………… 750 M€
• 2e exemple : montant supérieur au rattachement…………………………………… 820 M€
Exercice N
Comptes :
Si le compte de classe 7 présente en fin d’exercice un solde débiteur, il convient de l’apurer par un titre et de constater une dépense par l’émission d’un mandat au compte 6718 « Autres charges exceptionnelles sur opérations de gestion » (opération d’ordre budgétaire).
FICHE N° 6 : RATTACHEMENT DES CHARGES DE LA SECTION D’EXPLOITATION À L’EXERCICE CHARGES À PAYER
I - Rattachement des charges à payer (autres que les intérêts courus non échus)
Montant des charges à rattacher à l’exercice N………………………………………………………… 700 M€
Montant des émissions au cours de l’exercice N + 1
• 1er exemple : montant inférieur au rattachement………………………………………………………. 650 M€
• 2e exemple : montant supérieur au rattachement………………………………………………………. 720 M€
Comptes :
(1) Au vu d’un mandat global par compte budgétaire intéressé, appuyé d’un état des dépenses engagées ayant donné lieu à service fait et non mandatées.
(2) Au vu d’un mandat d’annulation (emportant ouverture de crédits budgétaires).
(3) Si le compte de classe 6 présente en fin d’exercice un solde créditeur, il convient de l’apurer par un mandat et de constater par l’émission d’un titre une recette au compte 7718 « Produits exceptionnels sur opérations de gestion -autres» (opération d’ordre budgétaire).
(4) Dans ces conditions, seuls doivent être inscrits au budget de l’exercice N + 1, au titre des dépenses rattachées à l’exercice précédent, les crédits nécessaires à l’enregistrement de la différence entre le montant de la dépense et le montant du rattachement.
II – Rattachement des intérêts courus non échus à payer.
Enregistrement à la fin de l’exercice N des intérêts courus à payer relatifs aux emprunts contractés par l’établissement : 300.
Règlement à l’échéance (au cours de l’exercice N + 1) des intérêts : 1200
1Mandat et titre de recettes.
2 Titre de recettes au compte 661 et mandat au compte 1688.
FICHE N° 7 : PRODUITS CONSTATÉS D’AVANCE
Loyer payable d’avance, perçu pour la période du 01.12 de l’année N au 28.2 de l’année N + 1 : 300
Comptes :
1Au vu d’un titre de réduction établi par l’ordonnateur.
2Au vu d’un titre de recettes établi par l’ordonnateur.
FICHE N° 8 : CHARGES CONSTATÉES D’AVANCE
Au 31.12 de l’exercice N, la valeur actuelle du combustible non stocké et non consommé s’élève à 100.
1Mandat d’annulation établi par l’ordonnateur.
2 Mandat établi par l’ordonnateur.
FICHE N° 9 : RÉGIES DE RECETTES ET RÉGIES D’AVANCES
I Régies de recettes
II. Régies d’avances
Comptes :
II. Régies d’avances
Comptes
515 Compte au Trésor
5411 Régisseurs d’avances (avances).
FICHE N° 10 : ACQUISITION ET PRODUCTION D’IMMOBILISATIONS
1) Au cours de l’exercice N les opérations suivantes sont effectuées :
2) Au cours de l’exercice N + 1 les opérations suivantes sont effectuées :
Exercice N
Exercice N + 1
Comptes :
1Le coût de production est égal au coût d’acquisition des matières consommées augmenté des charges directes.
2Le transfert de l’immobilisation terminée du compte 23 au compte 21 peut être effectué indifféremment à la date de réception des travaux ou à la clôture de l’exercice au vu des indications fournies par l’ordonnateur.
FICHE N° 11 : AMORTISSEMENT DES IMMOBILISATIONS
Un matériel acheté 50 M€ au début de l’exercice N est amorti linéairement sur 5 ans.
Comptes :
N.B : À la fin de l’exercice N + 4, la valeur comptable du matériel est nulle mais le bien demeure à l’actif jusqu’à ce que l’ordonnateur informe le comptable que le bien est réformé ou cédé. Dans ce cas, le bien amorti est sorti de l’actif (opération non budgétaire : débit c/2815 par crédit c/215).
FICHE N° 12 : CESSION D’UN BIEN AMORTISSABLE
A – Cession : Un matériel acquis 150 au début de l’exercice 2003 et amorti en 5 ans est cédé pour 45 le 2 janvier 2007.
La plus-value résultant de cette cession s’élève à 15. Elle fera l’objet d’un traitement, dans le cadre de l’affectation du résultat et sera affectée au compte 1064 (cf. commentaire du compte 1064).
B – Véhicule acquis 50 et amorti en 5 ans et cédé pour 30 en N + 2.
La moins-value résultant de la cession participe au résultat de la section d’exploitation.
Comptes :
IMMOBILISATIONS SINISTRÉES
A) Destruction partielle
Dans ce cas l’indemnité d’assurance est considérée comme une charge imputable à des tiers.
1) Indemnisation d’assurance versée au cours de l’exercice.
2) Indemnité d’assurance versée en N + 1
Comptes :
B) Destruction totale.
Un véhicule acquis 100 fin N et amorti pour 30 est accidenté.
Indemnité d’assurance versée au cours de l’exercice 70.
Décalage entre l’exercice de la destruction du bien et celui de la fixation de l’indemnité (base d’indemnisation fixée dans le contrat).
FICHE N° 13 : CESSIONS DE VALEURS MOBILIÈRES DE PLACEMENT
I - Obligations acquises et vendues sur le marché secondaire
•1ère hypothèse……………………………………………………………………… 10,5 •2ème hypothèse……………………………………………………………………… 9
II - Obligations venant à échéance
• 1ère hypothèse - Remboursement égal au prix d’acquisition…………………………………………..…… 10 Montant des intérêts…………………………………………………………………... 1
• 2ème hypothèse - Remboursement supérieur au prix d’acquisition…………………………………………. 10,5 Montant des intérêts…………………………………………………………………… 1,5
• 3ème hypothèse - Remboursement inférieur au prix d’acquisition………………………………………….. 9,5 Montant des intérêts…………………………………………………………………… 0,75
Comptes :
FICHE N° 14 : DESTOCKAGE (Consommations > achats de l’exercice)
CONSOMMATIONS BA > CONSOMMATIONS BG
Légende et hypothèse
Stock initial : 100
Achats de l’exercice : 320
Consommation de l’exercice = 400 (40 budget général)
(360 budget annexe)
Stock final : 20
Variation de stock : 80
Au compte de résultat, la variation des stocks (solde débiteur du compte 603) sera portée dans les charges avec un signe positif et augmente les achats de l’exercice.
DESTOCKAGE
CONSOMMATIONS BA < CONSOMMATIONS BG
Stock initial : 90
Achats de l’exercice : 300
Consommations de l’exercice : 350 (210 Budget général)
(140 Budget annexe)
Au compte de résultat, la variation des stocks (solde débiteur du compte 603) sera portée dans les charges avec un signe positif et augmente les achats de l’exercice.
ONB : opération non budgétaire.
STOCKAGE (achats>consommations)
CONSOMMATIONS BA < CONSOMMATIONS BG
Stock initial : 40
Achats de l’exercice : 260
Consommations de l’exercice : 200 (40 Budget général)
(160 Budget annexe)
Stock final : 100
Variation des stocks : 60
Au compte de résultat, la variation des stocks (solde créditeur du compte 603) sera portée dans la colonne des charges, affecté d’un signe négatif et diminue les achats de l’exercice.
ONB : opération non budgétaire.
COMPTABILISATION DES STOCKS PROPRES AUX BUDGETS ANNEXES « ACTIVITÉS DE PRODUCTION ET DE COMMERCIALISATION » DES ESAT ET CHRS
Exercice N :
Achats de l’exercice : 260
Consommations de l’exercice : 200
Stock final : 60
Exercice N+1 :
Achats de l’exercice : 230
Consommation de l’exercice : 250
Stock final : 40
FICHE N° 15 : VARIATION DES STOCKS DE PRODUCTION
1) En cours d’exercice, les ventes sont enregistrées, selon leur nature, dans les comptes appropriés de classe 7.
2) En fin d’exercice, on enregistre les variations de stocks.
Exemple :
Stock initial : . en cours de production de biens ............... 200
. produits ................................................... 700
Stock final : . en cours de production de biens .............. 250
. produits .................................................. 600
Au compte de résultat, la variation des stocks en cours de production, sera portée dans les produits, affectée d’un signe négatif, afin de traduire le déstockage.
Liste des comptes relatifs aux fiches n° 14 et 15
31 Matières premières (et fournitures)
32 Autres approvisionnements
33 En-cours de production de biens
35 Stocks de produits
37 Stocks de marchandises
38 Stocks des budgets annexes
45 Compte de liaison avec la comptabilité principale et budgets annexes
601 Achats stockés de matières premières et fournitures
602 Achats stockés ; autres approvisionnements
603 Variation des stocks
6031 Variation des stocks de matières premières et fournitures
6032 Variation des stocks des autres approvisionnements
60321 Variation des stocks des produits pharmaceutiques et des produits à usage médical
60322 Variation des stocks des fournitures consommables
60323 Variation des stocks d’alimentation
60328 Variation des stocks des autres fournitures en stocks
6037 Variation des stocks de marchandises
607 Achats de marchandises
713 Variation des stocks, en-cours de production, produits
7133 Variation des en-cours de production de biens
7135 Variation des stocks de produits
7548 Autres remboursements de frais
FICHE N° 16 : PROVISIONS
I - Provisions pour gros entretiens ou grandes révisions (PGE)
Une provision pour gros entretiens est constituée pour 500. Après la fin des travaux correspondants qui s’élèvent à 490 M€, le solde de la provision est devenu sans objet.
Comptes :
II – Provisions pour dépréciation des comptes de redevables
Une provision pour dépréciation des comptes de redevables est constituée pour 50. Le montant total des sommes admises en non-valeur s’élève à 50.
Comptes :
Le compte 491 doit faire l’objet d’une prévision budgétaire.
FICHE N° 17 : CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES
I. – Admissions en non-valeur par le conseil d’administration………………………………… 110
II. – Admissions en non-valeur par le conseil d’administration……………………………… 110
(1) L’apurement du compte 4152 implique que le compte 654 ait été doté des crédits nécessaires.
III. – Mise en débet du comptable suite à l’infirmation par le juge des comptes d’une décision d’admission en non-valeur …………… .......................................................................................... 5
IV. – Confirmation d’une décision rejetant l’admission en non-valeur mise en cause du comptable pour défaut de recouvrement (insuffisance de diligences) … ........ 5
V. – Infirmation par le juge des comptes d’une décision de rejet d’admission en non-valeur… ............... 5
Comptes :
(1) L’apurement du compte 4151 implique que le compte 654 ait été doté des crédits nécessaires. L’inscription d’office est prévue réglementairement puisqu’il y a une décision du juge.
FICHE N° 18 : CHARGES À RÉPARTIR SUR PLUSIEURS EXERCICES
I – Frais d’émission des emprunts obligataires (Compte 4816)
Des frais d’émission d’un emprunt s’élevant à 12 sont étalés sur la durée de remboursement de l’emprunt, soit 4 ans.
II – Charges différées liées à l’obligation d’équilibre budgétaire (Compte 4818)
Un EPSMS est confronté à une charge accidentelle de 120 qui n’a pas pu être anticipée au moment de l’élaboration du budget. Après accord du TPG et du Préfet, la charge est répartie sur une durée de 5 ans.
Comptes :
FICHE N° 19 : LES SUBVENTIONS D’INVESTISSEMENT TRANSFÉRABLES
L’établissement reçoit en N une subvention du conseil général de 50 pour le financement de matériel de transport. Ce matériel est acquis le 1/01/N pour 100. Il est amorti linéairement sur une durée de 5 ans.
La dotation annuelle d’amortissement s’élève à : 100/5=20. L’opération est d’ordre budgétaire.
La reprise annuelle de la subvention reçue est effectuée pour : 50/5=10. L’opération est d’ordre budgétaire.
Comptes :
FICHE N° 20 : RECETTES AFFECTÉES
Une subvention de 100 M€ est accordée à l’établissement pour l’acquisition de matériel (70 M€) et de fournitures (30 M€)
Comptes :
(1) Solde créditeur (restes à employer) ou nul.
(2) Solde débiteur (restes à recouvrer) ou nul.
(3) Périodiquement et au plus tard à la clôture de l’exercice.
FICHE N° 21 : AVANCES REÇUES DES USAGERS
Comptes :
FICHE N° 22 : COMPTABILISATION DE LA TVA (MONTANTS EXPRIMÉS EN EUROS)
Balance d’entrée au 1.1.N : 100 TVA sur achats de biens et services de décembre N - 1
45 TVA à décaisser
Opérations de janvier N : 1) Au vu de la déclaration mensuelle : Règlement de la TVA sur opérations de décembre
Opérations de février N : 1) Au vu de la déclaration mensuelle : Règlement de la TVA sur opérations de janvier
Comptes :
4455 - Taxes sur le chiffre d’affaires à décaisser - 4457 Taxes sur le chiffre d’affaires collectées - 4456 Taxes sur le chiffre d’affaires déductibles - 4458 Taxes sur le chiffre d’affaire à régulariser ou en attente.
NB - Le calcul de la TVA due au titre de chaque taux étant arrondi à l’euro inférieur et la TVA déductible à l’euro supérieur, la différence doit être portée au compte 758 « produits divers de gestion courante ».
FICHE N° 23 : RATTACHEMENT DES FRAIS DE POURSUITES
La comptabilisation des frais de poursuites relatifs au recouvrement informatisé des produits du secteur public local est opérée en deux temps.
1ère phase : les frais de poursuites sont rattachés au compte de débiteurs, soit automatiquement dès l’édition, soit par le comptable après notification des commandements.
2ème phase : après prise en charge sur le bordereau 1.701 par le comptable centralisateur, le compte au Trésor de la collectivité ou de l’établissement est crédité du montant des frais consécutifs, soit à l’ensemble des commandements édités pour lesquels la prise en charge est automatique, soit aux actes effectivement notifiés dans le cas d’une prise en charge par le comptable.
Par hypothèse, dans le cas d’un rattachement automatique, le montant des frais correspondant aux commandements effectivement notifiés peut s’avérer inférieur au montant des frais rattachés et pris en charge par le comptable centralisateur.
Il est alors procédé à la rectification comptable par écriture négative passée au compte de débiteurs en raison de la nécessité de disposer, pour des besoins statistiques, des masses débitrices des comptes de tiers auxquels sont enregistrées les créances de l’établissement.
1°) Rattachement des frais au compte de débiteurs :
a – 1ère phase
débit du compte 41 « Redevables et comptes rattachés »
crédit au compte 4781 « Frais de poursuite rattachés »
B – 2ème phase
débit du compte 4781
crédit du compte 515 « compte au Trésor »
2°) Annulation de frais de poursuites :
écriture négative au débit du compte 41
et débit du compte 4781
débit du compte 515
crédit du compte 4781
3°) Annulation d’un titre soldé de 100 € pour le recouvrement duquel des poursuites ont été engagées (frais de commandement 7,50 €)
Prise en charge du titre
{ débit du compte 41 100
{ crédit du compte 7 100
{ « comptes de produits »
4°) Annulation d’un titre non soldé de 100 € pour le recouvrement duquel des poursuites ont été engagées (frais de commandement de 7,50 €)
5°) Admission en non-valeur d’un titre de 100 € pour le recouvrement duquel les frais de poursuites engagés s’élèvent à 7,50 €
FICHE N° 24 : DETTES EN MONNAIE ÉTRANGÈRE
(1) À titre de simplification, il n’est pas tenu compte des intérêts qui, à l’exception des intérêts courus non échus, n’ont pas d’incidence sur le dispositif comptable.
(2) En contrepartie, un compte de tiers concerné est crédité.
FICHE N° 25 : LISTE DES PRINCIPALES OPÉRATIONS D’ORDRE BUDGÉTAIRES
FICHE N° 26 : LISTE DES PRINCIPALES OPÉRATIONS D’ORDRE SEMI-BUDGÉTAIRES
FICHE N° 27 : LISTE DES PRINCIPALES OPÉRATIONS D’ORDRE NON BUDGÉTAIRES
FICHE N° 28 : BILAN ÉTABLISSEMENT PUBLIC SOCIAL ET MÉDICO-SOCIAL
(1) précédé d’un signe moins en cas de solde créditeur
(1) précédé du signe moins en cas de solde débiteur
FICHE N° 29 : COMPTE DE RÉSULTAT – ÉTABLISSEMENT PUBLIC SOCIAL ET MÉDICO-SOCIAL
CHARGES
PRODUITS
FICHE N° 30 : ÉTAT DE RAPPROCHEMENT ÉTABLI À PARTIR DE LA BALANCE EN PRENANT EN COMPTE LES OPÉRATIONS BUDGÉTAIRES ET LES OPÉRATIONS NON BUDGÉTAIRES
N° CODIQUE DU POSTE COMPTABLE :
NOM DU POSTE COMPTABLE :
ETABLISSEMENT
RENSEIGNEMENTS ANNEXES À LA BALANCE
SECTION D’INVESTISSEMENT : EXECUTION DU BUDGET
BG : BUDGET GENERAL
BA : BUDGET ANNEXE
(1) [BE soldes créditeurs- BE soldes débiteurs des comptes 1, 2, 39, 481, 49, 59] - [BE soldes créditeurs -BE soldes débiteurs des comptes d’affectation de résultat non budgétaires : 10685,10686,10687,110,111,114,119,12]
(2) Solde des opérations budgétaires de l’année.
(3) Somme algébrique des colonnes (1) et (2)
RAPPROCHEMENT DE LA BALANCE ET DU RESULTAT DE LA SECTION D’INVESTISSEMENT
(4) Soldes débiteurs et soldes créditeurs de la balance de sortie des comptes 1,2,39,481,49,59
(5) = soldes créditeurs – soldes débiteurs
(6) à (12) : Soldes créditeurs (+) ou débiteurs (-) des comptes à la balance de sortie
(13) : Identité du résultat : (13) = (3) = (5) – somme algébrique des colonnes (6) à (12).
FICHE N° 31 : INTÉRÊTS COURUS NON ÉCHUS SUR CRÉDITS DE TRÉSORERIE.
Enregistrement à la fin de l’exercice N des intérêts courus relatifs au crédit de trésorerie consenti par l’établissement : 700
Traitement comptable, au cours de l’exercice N + 1, des intérêts courus, les intérêts dus à l’échéance s’élevant à 1 800.
a) contre-passation de l’écriture du 31 décembre N ;
b) émission, lors de l’échéance, d’un mandat de paiement aux comptes 6615.
N.B. : Par mesure de simplification les mouvements affectant un compte de tiers n’ont pas été retracés.
FICHE N° 32 : MODÈLE DE BILAN FINANCIER
(REPRISE SUR RÉSERVE DE TRÉSORERIE ET SUR PROVISIONS RÉGLEMENTÉES DESTINÉES À RENFORCER LA COUVERTURE DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT)
FICHE N° 33 : REFINANCEMENT DE LA DETTE
Cas n° 1 : refinancement de la dette pour un montant en capital inférieur
Cas n° 2 : refinancement de la dette avec comptabilisation d’une pénalité de remboursement anticipé
La pénalité de remboursement anticipé n’est pas capitalisée
La pénalité de remboursement anticipé de 5 ans est capitalisée
FICHE N° 34 : OPÉRATIONS SUR EMPRUNT ASSORTI D’UNE OPTION DE TIRAGE SUR LIGNE DE TRÉSORERIE
En N, souscription d’un emprunt de 1000, assorti d’une option de tirage sur ligne de trésorerie. Le contrat d’emprunt prévoit un amortissement contractuel de 200 en N+1.
En fin d’exercice, le compte 51932 doit être soldé par le compte 16449. Le compte 16441 doit représenter la dette de l’ESMS au 31 décembre, compte tenu des encaissements effectifs et des remboursements réalisés.
Les mouvements infra annuels de trésorerie comptabilisés en classe 5 (comptes 515 et 519) ne sont pas décrits pour ne pas alourdir la présentation.
I. Remboursement puis tirage en trésorerie de 700
L’ESMS effectue en N+1 un remboursement anticipé de 700. Puis, il réalise un tirage de trésorerie de 700.
1ère hypothèse : L’ESMS n’effectue pas de remboursement sur la ligne de trésorerie au cours de l’exercice N+1. Son désendettement effectif est de 200.
2ème hypothèse : L’ESMS effectue un remboursement de 50 sur la ligne de trésorerie au cours de l’exercice N+1. Son désendettement effectif est de 250.
Aspects budgétaires (masses enregistrées au compte 16)
1ère hypothèse (700)
Désendettement effectif de 200
2ème hypothèse (650)
Désendettement effectif de 250
II. Remboursement puis tirage en trésorerie de 1000
L’ESMS effectue en N+1 un remboursement anticipé de 1.000. Puis, il réalise un tirage de trésorerie de 1.000.
1ère hypothèse : L’ESMS effectue un remboursement de 200 sur la ligne de trésorerie au cours de l’exercice N+1. Son désendettement effectif est de 200.
2ème hypothèse : L’ESMS effectue un remboursement de 350 sur la ligne de trésorerie au cours de l’exercice N+1. Son désendettement effectif est de 350.
Aspects budgétaires (masses enregistrées au compte 16)
1ère hypothèse (800)
Désendettement effectif de 200
2ème hypothèse (650)
Désendettement effectif de 350
FICHE N° 35 : COMPTES À TERME
Le 1er mars N, une commune décide de déposer 55 000 euros pour une durée de 6 mois sur un compte à terme.
Les intérêts acquis à terme (dans la mesure où le compte à terme a été conservé jusqu’à l’échéance) sont de 550 euros.
Ouverture du Compte à terme : alimentation du compte
Clôture du compte à l’échéance : encaissement des intérêts
émission du titre
N.B : En cas de retrait anticipé, le schéma comptable est identique. Le montant des intérêts est liquidé sur la base de la durée réelle, au nouveau taux correspondant selon les règles décrites ci dessus dans la présente instruction, si les fonds ont été immobilisés au moins 30 jours.
FICHE N° 36 : IMMOBILISATIONS REÇUES EN AFFECTATION
Procédure qui, tout en conservant à la collectivité affectante la propriété d’un bien, autorise le transfert à un tiers de la jouissance de ce bien avec les droits et obligations qui s’y attachent.
FICHE N° 37 : IMMOBILISATIONS AFFECTÉES OU MISES À DISPOSITION
Procédure qui, tout en conservant à l’établissement public social et médico-social la propriété d’un bien, autorise le transfert à une structure de coopération la jouissance de ce bien avec les droits et obligations qui s’y attachent.
1Opération d’ordre non budgétaire
2Opération d’ordre budgétaire
FICHE N° 38 : LES CATÉGORIES D’HÉBERGÉS - SCHÉMAS COMPTABLES
Les personnes hébergées dans les établissements publics sociaux et médico-sociaux peuvent être réparties en différentes catégories (schéma n° 1).
1. HEBERGÉS RÉGLANT DES PROVISIONS (SCHÉMA N° 2).
Une demande d’admission à l’aide sociale a été déposée. Dans l’attente de la décision de la commission d’admission à l’aide sociale, afin d’éviter toute difficulté de recouvrement, il peut être institué une provision.
1.1 VERSEMENT DE LA PROVISION.
- La provision est versée spontanément par l’hébergé.
Conformément aux dispositions de l’article L. 132-4 du Code de l’action sociale et des familles (CASF), la personne gère librement ses fonds et s’acquitte elle-même de sa contribution. Ce versement s’effectue au vu d’un état établi par l’ordonnateur, sans titre de recette :
- L’hébergé a demandé au comptable de gérer ses ressources.
Celles-ci sont comptabilisées au compte 46321 « fonds reçus ou déposés ; hospitalisés et hébergés ». Ce compte fait l’objet d’un suivi par hébergé. Au vu de l’état établi par l’ordonnateur, le comptable prélève la provision sur le compte de l’hébergé et passe l’écriture suivante :
- L’hébergé est administré par un gérant de tutelle préposé de l’établissement.
Il convient d’encaisser les ressources au compte 46311 « fonds gérés par le gérant de tutelle préposé ou le directeur gérant d’affaires ».
1.2 DÉCISION DE LA COMMISSION D’AIDE SOCIALE.
1.2.1. La personne n’est pas admise à l’aide sociale.
Un titre de recettes est émis, par l’établissement, à l’encontre de l’hébergé qui a préalablement versé une avance, pour le montant des frais d’hébergement.
• Débit 4111 « Usagers »
• Crédit 731 « Produits des tarifications relevant de l’article L.312-1 du CASF »
Imputation de la provision sur le titre de recettes :
Paiement du solde par l’hébergé
• Débit 515 « Compte au Trésor »
• Crédit 4111 « Usagers »
1.2.2. La personne est admise à l’aide sociale.
Les sommes encaissées au titre de la provision sont reversées à la collectivité d’assistance.
Deux hypothèses sont à distinguer :
- la collectivité d’assistance verse l’intégralité du prix de journée à l’établissement d’hébergement.
Les sommes encaissées au titre de la provision sont reversées à la collectivité d’assistance et donnent lieu à l’écriture suivante :
Lors du versement des fonds à la collectivité d’assistance :
Les sommes transférées à la collectivité d’assistance sont accompagnées d’un état détaillé des sommes dues par chaque hébergé et dûment annoté par le comptable des encaissements intervenus.
Un titre de recettes est émis à l’encontre de la collectivité d’assistance pour la totalité des frais d’hébergement et par hébergé :
Le titre de recettes est ensuite recouvré auprès de la collectivité d’assistance :
- La collectivité d’assistance désintéresse partiellement l’établissement d’hébergement.
Deux titres de recettes sont émis, par l’ordonnateur de l’établissement d’hébergement, à l’encontre de la collectivité d’assistance.
Le premier, en régularisation des sommes effectivement encaissées au titre de la provision, sur la base des éléments qui lui sont communiqués par le comptable :
Prise en charge du titre de recettes
• Débit 4114 « Département » ou 4116 « État »
• Crédit 731 « Produits des tarifications relevant de l’article L.312-1 du CASF »
Imputation de la provision sur le titre de recettes
• Débit 419171 « Provision versée par les hébergés en attente d’admission à l’aide sociale »
• Crédit 4114 « Département » ou 4116 « État »
Le second, à l’encontre du département ou de l’État, du montant des sommes restant dues, pour la période considérée, par la collectivité publique d’aide sociale, et correspondant à la différence entre le prix de journée et la provision encaissée.
Prise en charge du titre de recettes :
Encaissements des fonds versés par la collectivité d’assistance.
• Débit 515 « Compte au Trésor »
• Crédit 4114 « Département » ou 4116 « État »
2. HÉBERGÉS ADMIS À L’AIDE SOCIALE ET VERSANT LEUR CONTRIBUTION (SCHÉMA N° 3).
Les hébergés admis à l’aide sociale et visés à l’article L.132-4 du CASF perçoivent leurs revenus propres et règlent leurs frais de séjour.
Les contributions (90 % des ressources) sont comptabilisées au compte 44311 « Opérations particulières avec les collectivités d’assistance – contributions versées par les hébergés ».
De même, la contribution versée par le gérant de tutelle qui n’est pas un préposé de l’établissement, pour le compte de l’incapable hébergé admis à l’aide sociale, doit être comptabilisée au compte 44311.
Deux cas peuvent se présenter : soit la collectivité d’assistance verse l’intégralité du prix de journée, soit elle désintéresse partiellement l’établissement d’hébergement.
2.1 LA COLLECTIVITÉ D’ASSISTANCE VERSE À L’ÉTABLISSEMENT D’HÉBERGEMENT L’INTÉGRALITÉ DU PRIX DE JOURNÉE.
Le versement est comptabilisé de façon transitoire sur le compte de la collectivité d’assistance.
• Débit 515 « Compte au Trésor »
• Crédit 44311 « Opérations particulières avec les collectivités d’assistance – contributions versées par les hébergés »
Le compte 44311 doit être suivi par hébergé.
Puis le comptable procède au versement, à la collectivité d’assistance, des sommes encaissées au titre de la contribution.
• Débit 44311 « Opérations particulières avec les collectivités d’assistance – contributions versées par les hébergés »
• Crédit 44327 « État - Aide sociale - Versement des contributions des hébergés » ou 44337 « Département - Aide sociale - Versement des contributions des hébergés »
L’établissement émet ensuite un titre de recettes à l’encontre de la collectivité d’assistance pour la totalité des frais d’hébergement.
Prise en charge du titre de recettes par le comptable :
Recouvrement du titre de recettes auprès de la collectivité d’assistance :
2.2. LE DÉPARTEMENT DÉSINTÉRESSE PARTIELLEMENT L’ÉTABLISSEMENT D’HÉBERGEMENT.
La contribution est comptabilisée de façon transitoire sur le compte de la collectivité d’assistance.
• Débit 515 « Compte au Trésor »
• Crédit 44311 « Opérations particulières avec les collectivités d’assistance – contributions versées par les hébergés »
Le compte 44311 doit être suivi par hébergé.
La contribution versée par l’hébergé est transférée sur un compte d’avance.
• Débit 44311 « Opérations particulières avec les collectivités d’assistance – contributions versées par les hébergés »
• Crédit 419172 « Contributions des hébergés admis à l’aide sociale »
Deux titres de recettes sont ensuite émis par l’établissement à l’encontre de la collectivité d’assistance pour le montant des frais d’hébergement.
Le premier retrace le montant des sommes effectivement encaissées au titre de la contribution.
• Débit 4114 « Département » ou 4116 « État »
• Crédit 731 « Produits des tarifications relevant de l’article L.312-1 du CASF »
Le second représente la part restante (frais d’hébergement – contribution encaissée).
• Débit 4114 « Département » ou 4116 « État »
• Crédit 731 « Produits des tarifications relevant de l’article L.312-1 du CASF »
Le responsable de l’établissement transmet, à l’appui du titre de recettes, un relevé détaillé des sommes dues par chaque collectivité d’assistance indiquant notamment : la dette totale, la participation payée par l’hébergé, la part due par la collectivité d’assistance.
Dès lors, le premier titre est recouvré du montant de la contribution déjà enregistrée au crédit du compte 419172 « Contributions des hébergés admis à l’aide sociale ».
• Débit 419172 « Contributions des hébergés admis à l’aide sociale »
• Crédit 4114 « Département » ou 4116 « État »
Le second titre est recouvré auprès de la collectivité d’assistance.
• Débit 515 « Compte au Trésor »
• Crédit 4114 « Département » ou 4116 « État »
3. HÉBERGÉS ADMIS À L’AIDE SOCIALE ET DONT LES RESSOURCES SONT ENCAISSÉES PAR LE COMPTABLE (SCHÉMA N° 4).
Entrent dans cette catégorie :
Pour les deux premières catégories, la décision est prise par le représentant de la collectivité publique d’aide sociale compétente qui précise la durée pendant laquelle cette mesure est applicable.
Deux cas sont à distinguer pour ces hébergés, admis à l’aide sociale.
3.1. LA COLLECTIVITÉ D’ASSISTANCE VERSE À L’ÉTABLISSEMENT L’INTÉGRALITÉ DU PRIX DE JOURNÉE.
3.1.1. Applications CLARA, HTR, RCT
Le comptable est habilité à percevoir les ressources de l’hébergé.
• Débit 515 « Compte au Trésor »
• Crédit 44312 « Opérations particulières avec les collectivités d’assistance -ressources encaissées par le comptable »
Le comptable calcule tous les mois l’argent de poche.
• Débit 44312 « Opérations particulières avec les collectivités d’assistance -ressources encaissées par le comptable »
• Crédit 46321 « Fonds reçus ou déposés, hospitalisés et hébergés » ou 46311 « Fonds gérés par le gérant de tutelle préposé ou le directeur gérant d’affaires »
Le compte 44312 doit être suivi par hébergé.
Le comptable de l’établissement d’hébergement agit au lieu et place de la collectivité d’assistance. Elle peut demander que les factures correspondant aux dépenses de l’hébergé soient directement réglées par le comptable.
Dans ce cas, le trésorier de l’établissement prélève sur la contribution revenant à la collectivité d’assistance le montant nécessaire au règlement des factures.
• Débit 44312 « Opérations particulières avec les collectivités d’assistance -ressources encaissées par le comptable »
• Crédit 515 « Compte au Trésor »
Puis, le comptable verse la contribution à la collectivité d’assistance.
• Débit 44312 « Opérations particulières avec les collectivités d’assistance -ressources encaissées par le comptable »
• Crédit 44327 « État - Aide sociale - Versement des contributions des hébergés » ou 44337 « Département - Aide sociale - Versement des contributions des hébergés »
Paiement de la contribution à la collectivité d’assistance
• Débit 44327 « État - Aide sociale - Versement des contributions des hébergés » ou 44337 « Département - Aide sociale - Versement des contributions des hébergés »
• Crédit 515 « Compte au Trésor »
L’établissement émet ensuite un titre de recettes à l’encontre de la collectivité d’assistance pour la totalité des frais d’hébergement. Ce titre de recettes est appuyé de l’état des frais d’hébergement et détaillé par bénéficiaire de l’aide sociale.
• Débit 4114 « Département » ou 4116 « État »
• Crédit 731 « Produits des tarifications relevant de l’article L.312-1 du CASF »
Recouvrement du titre auprès de la collectivité d’assistance.
• Débit 515 « Compte au Trésor »
• Crédit 4114 « Département » ou 4116 « État »
3.1.2. Application HELIOS
Le comptable est habilité à percevoir les ressources de l’hébergé :
Le compte 443121 doit être suivi par hébergé.
Le comptable calcule tous les mois l’argent de poche :
Le comptable isole la contribution à verser à la collectivité d’assistance :
Le compte 443122 doit être suivi par hébergé.
Le compte 443121 est soldé.
Le comptable de l’établissement d’hébergement agit au lieu et place de la collectivité d’assistance. Elle peut demander que les factures correspondant aux dépenses de l’hébergé soient directement réglées par le comptable. Dans ce cas, le comptable de l’établissement prélève sur la contribution revenant à la collectivité d’assistance le montant nécessaire au règlement des factures :
Il convient de souligner que le comptable de l’établissement règle en priorité les factures concernant l’hébergé.
En effet, les dépenses de l’hébergé sont enregistrées au fur et à mesure et payées à hauteur du montant disponible du compte 443122.
Si les dépenses sont en instance et que leur montant est supérieur ou disponible, aucun reversement n’est effectué à la collectivité d’assistance.
Puis, le comptable isole la contribution revenant à la collectivité d’assistance :
Et la verse à la collectivité d’assistance :
L’établissement émet ensuite un titre de recettes à l’encontre de la collectivité d’assistance pour la totalité des frais d’hébergement. Ce titre de recettes est appuyé de l’état des frais d’hébergement et détaillé par bénéficiaire de l’aide sociale :
Le titre de recettes est ensuite recouvré auprès de la collectivité d’assistance :
3.2. LA COLLECTIVITÉ D’ASSISTANCE DÉSINTÉRESSE PARTIELLEMENT L’ÉTABLISSEMENT D’HÉBERGEMENT.
3.2.1. Applications CLARA, HTR, RCT
Le comptable est habilité à percevoir les ressources de l’hébergé.
• Débit 515 « Compte au Trésor »
• Crédit 44312 « Opérations particulières avec les collectivités d’assistance -ressources encaissées par le comptable »
Le comptable calcule mensuellement l’argent de poche.
• Débit 44312 « Opérations particulières avec les collectivités d’assistance -ressources encaissées par le comptable »
• Crédit 46321 « Fonds reçus ou déposés, hospitalisés et hébergés » ou 46311 « Fonds gérés par le gérant de tutelle préposé ou le directeur gérant d’affaires »
Le compte 44312 doit être suivi par hébergé.
Le comptable de l’établissement d’hébergement agit au lieu et place de la collectivité d’assistance. Elle peut demander que les factures correspondant aux dépenses de l’hébergé soient directement réglées par le comptable.
Dans ce cas, le trésorier de l’établissement prélève sur la contribution revenant à la collectivité d’assistance, le montant nécessaire au règlement des factures.
• Débit 44312 « Opérations particulières avec les collectivités d’assistance -ressources encaissées par le comptable »
• Crédit 515 « Compte au Trésor »
Il convient de souligner que le comptable de l’établissement règle en priorité les factures concernant l’hébergé.
En effet, les dépenses de l’hébergé sont enregistrées au fur et à mesure et payées à hauteur du montant disponible du compte 44312.
Si les dépenses sont en instance et que leur montant est supérieur ou disponible, aucun reversement n’est effectué à la collectivité d’assistance.
Puis le comptable verse la contribution sur un compte d’avance dans l’attente de l’émission du titre de recettes.
• Débit 44312 « Opérations particulières avec les collectivités d’assistance -ressources encaissées par le comptable »
• Crédit 419172 « Contributions des hébergés admis à l’aide sociale »
Deux titres de recettes sont ensuite émis par l’établissement à l’encontre de la collectivité d’assistance pour le montant des frais d’hébergement.
Le premier retrace le montant des sommes effectivement encaissées au titre de la contribution.
• Débit 4114 « Département » ou 4116 « État »
• Crédit 731 « Produits des tarifications relevant de l’article L.312-1 du CASF »
Le second représente la part restante (frais d’hébergement – contribution encaissée).
• Débit 4114 « Département » ou 4116 « État »
• Crédit 731 « Produits des tarifications relevant de l’article L.312-1 du CASF »
Le responsable de l’établissement transmet, à l’appui du titre de recettes, un relevé détaillé des sommes dues par chaque collectivité d’assistance qui indique notamment la dette totale, la participation payée par l’hébergé, la part due par la collectivité d’assistance.
Dès lors, le premier titre de recettes est recouvré du montant de la contribution enregistrée au compte 419172 « Contributions des hébergés admis à l’aide sociale ».
• Débit 419172 « Contributions des hébergés admis à l’aide sociale »
• Crédit 4114 « Département » ou 4116 « État »
Le second titre de recettes est recouvré auprès de la collectivité d’assistance.
• Débit 515 « Compte au Trésor »
• Crédit 4114 « Département » ou 4116 « État »
3.2.2. Application HELIOS
Le comptable est habilité à percevoir les ressources de l’hébergé :
Le comptable calcule tous les mois l’argent de poche :
Le comptable isole la contribution à verser à la collectivité d’assistance :
Le compte 443122 doit être suivi par hébergé.
Le compte 443121 est soldé.
Le comptable de l’établissement d’hébergement agit au lieu et place de la collectivité d’assistance. Elle peut demander que les factures correspondant aux dépenses de l’hébergé soient directement réglées par le comptable. Dans ce cas, le comptable de l’établissement prélève sur la contribution revenant à la collectivité d’assistance le montant nécessaire au règlement des factures :
Il convient de souligner que le comptable de l’établissement règle en priorité les factures concernant l’hébergé.
En effet, les dépenses de l’hébergé sont enregistrées au fur et à mesure et payées à hauteur du montant disponible du compte 443122.
Si les dépenses sont en instance et que leur montant est supérieur ou disponible, aucun reversement n’est effectué à la collectivité d’assistance.
Puis le comptable verse la contribution sur un compte d’avance dans l’attente de l’émission du titre de recettes :
Deux titres de recettes sont ensuite émis par l’établissement à l’encontre de la collectivité d’assistance pour le montant des frais d’hébergement.
Le premier retrace le montant des sommes effectivement encaissées au titre de la contribution :
Le second représente la part restante (frais d’hébergement – contribution encaissée) :
Le responsable de l’établissement transmet, à l’appui du titre de recettes, un relevé détaillé des sommes dues par chaque collectivité d’assistance qui indique notamment la dette totale, la participation payée par l’hébergé, la part due par la collectivité d’assistance.
Dès lors, le premier titre de recettes est recouvré du montant de la contribution enregistrée au compte 419172 « Contributions des hébergés admis à l’aide sociale » :
Le second titre de recettes est recouvré auprès de la collectivité d’assistance.
• Débit 515 « Compte au Trésor »
• Crédit 4114 « Département » ou 4116 « État »
4. LES DÉPOSANTS ET LES HÉBERGÉS CAPABLES NON ADMIS À L’AIDE SOCIALE (SCHÉMA N° 5).
Sont considérées comme « déposants », les personnes hébergées qui, lors de leur entrée dans l’établissement détiennent des fonds.
• Débit 515 « Compte au Trésor »
• Crédit 46321 « Fonds reçus ou déposés ; hospitalisés et hébergés »
Entrent aussi dans cette catégorie, les hébergés capables, non admis à l’aide sociale, qui donnent une autorisation sous seing privé au comptable pour assurer la gestion de leurs ressources. Les recettes et les dépenses de ces hébergés sont enregistrées au compte 46321.
5. HÉBERGÉS ADMINISTRÉS PAR UN GÉRANT DE TUTELLE PRÉPOSÉ DE L’ÉTABLISSEMENT (SCHÉMA N° 6).
Le comptable de l’établissement exécute les directives du gérant de tutelle.
À ce titre, il enregistre, au jour le jour, les opérations suivantes :
6. LES FONDS TROUVÉS SUR LES DÉCÉDÉS, LES FONDS APPARTENANT À DES PERSONNES SORTIES.
Les fonds de ces personnes sont enregistrés respectivement au comptes :
Ils sont suivis au journal P84.
SCHÉMA N° 1 : PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU DISPOSITIF.
SCHÉMA N° 2 : HÉBERGÉS RÉGLANT DES PROVISIONS
SCHÉMAS COMPTABLES
Montant des ressources de l’hébergé : 1000
Montant de la provision demandée :
à l’hébergé (avant prise en charge par l’aide sociale) : 900
Montant de la contribution (prélevée par le comptable ou versée par l’hébergé) : 900
Montant des frais d’hébergement : 1200
COMPTABILISATION DE LA PROVISION
LA PERSONNE N'EST PAS ADMISE À L’AIDE SOCIALE
LA PERSONNE EST ADMISE À L’AIDE SOCIALE
Les sommes encaissées au titre de la provision sont régularisées :
2 hypothèses :
SCHÉMA N° 3 : HEBERGÉS ADMIS À L’AIDE SOCIALE ET VERSANT LEUR CONTRIBUTION
Deux hypothèses :
1- La collectivité d’assistance verse à l’établissement l’intégralité du prix de journée
2 - La collectivité d’assistance désintéresse partiellement l’établissement d’hébergement
SCHÉMA N° 4 : HEBERGÉS ADMIS À L’AIDE SOCIALE ET DONT LES RESSOURCES SONT ENCAISSÉES PAR LE COMPTABLE
Hypothèse :
1 - La collectivité d’assistance verse à l’établissement l’intégralité du prix de journée.(applications CLARA, HTR, RCT)
1 - La collectivité d’assistance verse à l’établissement l’intégralité du prix de journée.(application HELIOS)
2 - La collectivité d’assistance désintéresse partiellement l’établissement d’hébergement (applications CLARA, HTR, RCT)
2 - La collectivité d’assistance désintéresse partiellement l’établissement d’hébergement (application HELIOS)
SCHÉMA N° 5 : LES DÉPOSANTS ET LES HÉBERGÉS CAPABLES NON ADMIS À L’AIDE SOCIALE
Hypothèse :
SCHÉMA N° 6 : HEBERGÉS ADMINISTRÉS PAR UN GÉRANT DE TUTELLE PRÉPOSÉ DE L’ÉTABLISSEMENT
Hypothèse :
1 - Personne non admise à l’aide sociale
2 - Personne admise à l’aide sociale, calcul de la contribution et paiement des dépenses sur ordre du gérant de tutelle préposé.
a) La collectivité d’assistance verse à l’établissement l’intégralité du prix de journée.
b) La collectivité d’assistance désintéresse partiellement l’établissement d’hébergement.
LISTE DES COMPTES MOUVEMENTÉS
4111 : Usagers
4114 : Départements
4116 : État
419171 : Provisions versées par les hébergés en attente d’admission à l’aide sociale
419172 : Contributions des hébergés admis à l’aide sociale
44311 : Opérations particulières avec les collectivités d’assistance - contributions versées par les hébergés
44312 : Opérations particulières avec les collectivités d’assistance - ressources encaissées par le comptable
443121 Ressources encaissées par le comptable1
443122 Contributions à verser par le comptable à la collectivité d’assistance1
44327 : État - Aide sociale - Versement des contributions des hébergés
43337 : Département - Aide sociale - Versement des contributions des hébergés
46311 : Fonds gérés par le gérant de tutelle préposé ou le directeur gérant d’affaires
46321 : Fonds reçus ou déposés ; hospitalisés et hébergés
46322 Fonds trouvés sur les décédés
46324 : Fonds appartenant à des malades sortis
515 : Compte au Trésor
731 : Produits des tarifications relevant de l’article L.312-1 du CASF
1Compte exclusivement utilisé dans Helios.
Fiche n° 39 : Affectation des résultats - Tableau chronologique
Fiche n° 40 : Les amortissements dérogatoires
Exemple : Un matériel acheté 10.000 euros au début de l’exercice N est amorti linéairement sur 5 ans. Un amortissement dérogatoire sur 2 ans est autorisé par l’autorité de tarification.
Comptes :
Dans l’exemple : Un amortissement dérogatoire est accordé sur une durée de 2 ans. L’annuité qui en résulterait serait de : 10.000 / 2 = 5000.
Le montant de la dotation à comptabiliser au titre de l’amortissement « classique » est de 2000 par an.
L’amortissement dérogatoire à comptabiliser au compte 145 s’élève donc à : 5000 - 2000 = 3000
En N+2, N+3 et N+4, les amortissements dérogatoires sont repris à hauteur des dotations aux amortissements « classiques », soit 2000. La charge budgétaire au compte 68 est ainsi neutralisée par le produit au compte 78.
La VNC du bien n’est pas faussée par la comptabilisation de dotations aux amortissements sur une durée plus courte. La charge budgétaire des amortissements au compte 68 a été supportée par les seuls exercices N et N+1.
Fiche n° 41 : Les provisions réglementées destinées à renforcer la couverture du besoin en fonds de roulement
I Cas d’une provision dotée par recours à l’emprunt :
Exemple : L’établissement souscrit un emprunt pour 12.000 € pour faire face à un décalage entre ses encaissements et ses décaissements. Cet emprunt est remboursé sur 3 ans, à partir de N+1. En N+4, les conditions de reprise de la provision définies à l’article R.314-48 du CASF sont réunies : la provision est reprise pour 3.000.
Comptes :
II Cas d’une provision dotée par financement de l’autorité de tarification :
Exemple : L’autorité de tarification verse une dotation de 10.000 à l’établissement afin de renforcer la couverture de son besoin en fonds de roulement. En N+4, les conditions de reprise de la provision définies à l’article R. 314-48 du CASF sont réunies : la provision est reprise pour 3.000.
Comptes :
FICHE N° 42 : LES AMORTISSEMENTS COMPTABLES EXCÉDENTAIRES DIFFÉRÉS
Exemple : Un matériel acheté 2.000 euros au début de l’exercice 2005 est amorti linéairement sur 10 ans. Le montant de la dotation à comptabiliser au titre de l’amortissement est de 200 par an. L’autorité de tarification finance l’amortissement sur cette durée.
En 2007, l’ESMS met en œuvre la comptabilisation par composants : le bien doit être amorti sur 5 ans. Le tableau d’amortissement est revu : des amortissements de 400 par an doivent être comptabilisés.
L’autorité de tarification poursuit, elle, son financement à hauteur de 200 par an. Il en résulte un « excédent » d’amortissement comptable de 200 ou une absence de financement de 200 puisque la dotation d’amortissement allouée par l’autorité de tarification est en effet inférieure de 200 à l’amortissement comptable à enregistrer.
Ce différentiel de 200 constitue un amortissement comptable excédentaire différé qui doit être comptabilisé au compte 116.1, dans le cadre de l’affectation des résultats.
À l’issue de la période d’utilisation du bien l’amortissement comptable excédentaire différé fait l’objet d’une reprise selon le rythme de financement de l’autorité de tarification prévu à l’origine. Cette reprise s’effectue dans le cadre de l’affectation des résultats.
Comptes :
FICHE N° 43 : CALENDRIER BUDGÉTAIRE RÉCAPITULATIF
Exemple :
ANNEXE N° 4 : Plan comptable issu de l’arrêté du 19 décembre 2008 relatif au plan comptable M 22 applicable aux établissements et services publics sociaux et médico-sociaux communaux, intercommunaux, départementaux et interdépartementaux, relevant du I de l’article L. 312-1 du Code de l’action sociale et des familles.
I. Plan comptable des établissements et services publics sociaux et médico-sociaux
1. COMPTES DE CAPITAUX
10. DOTATIONS, FONDS DIVERS ET RESERVES
102 - Dotations et fonds divers
1021 - Dotation
1022 - Compléments de dotation ; État
10222 - FCTVA1
10228 - Autres compléments de dotation ; État
1023 - Compléments de dotation ; organismes autres que l’État
1025 - Dons et legs en capital
106 - Réserves
1064 - Réserve des plus-values nettes
1068 - Autres réserves
10682 - Excédents affectés à l’investissement
10685 - Excédents affectés à la couverture du besoin en fonds de roulement (réserve de trésorerie)
10686 - Réserve de compensation
10686.0 - Budget général
10686.1 - Services relevant de l'article R.314-74 du CASF
10686.2 - Unité de long séjour
10686.3 - EHPAD
10686.3.1 - EHPAD section tarifaire hébergement
10686.3.2 - EHPAD section tarifaire dépendance
10686.3.3 - EHPAD section tarifaire soins
10686.61 - Maison de retraite
10686.64 - Services de soins infirmiers à domicile
10686.68 - Autres services relevant de l'article L.312-1 du CASF
1À n'utiliser que dans les budgets annexes sociaux et médico-sociaux des collectivités et établissements publics locaux éligibles au FCTVA.
10687 - Réserve de compensation des charges d’amortissement
10687.0 - Budget général
10687.2 - Unité de long séjour
10687.3 - EHPAD
10687.3.1 - EHPAD section tarifaire hébergement
10687.3.2 - EHPAD section tarifaire dépendance
10687.3.3 - EHPAD section tarifaire soins
10687.61 - Maison de retraite
10687.64 - Services de soins infirmiers à domicile
10687.68 - Autres services relevant de l'article L.312-1 du CASF
11. REPORT À NOUVEAU (solde créditeur ou débiteur)
110 - Report à nouveau (solde créditeur)
110.0 - Budget général
110.2 - Unité de long séjour
110.3 - EHPAD
110.3.1 - EHPAD section tarifaire hébergement
110.3.2 - EHPAD section tarifaire dépendance
110.3.3 - EHPAD section tarifaire soins
110.61 - Maison de retraite
110.64 - Services de soins infirmiers à domicile
110.68 - Autres services relevant de l'article L.312-1 du CASF
111 - Excédent affecté à des mesures d’exploitation non reconductibles
111.0 - Budget général
111.1 - Services relevant de l’article R.314-74 du CASF
111.2 - Unité de long séjour
111.3 - EHPAD
111.3.1 - EHPAD section tarifaire hébergement
111.3.2 - EHPAD section tarifaire dépendance
111.3.3 - EHPAD section tarifaire soins
111.61 - Maison de retraite
111.64 - Services de soins infirmiers à domicile
111.68 - Autres services relevant de l'article L.312-1 du CASF
114 - Dépenses refusées par l’autorité de tarification
114.1 - Dépenses refusées par l’autorité de tarification en application de l’article R. 314-52 du Code de l’action sociale et des familles
114.1.0 - Budget général
114.1.2 - Unité de long séjour
114.1.3 - EHPAD
114.1.31 - EHPAD section tarifaire hébergement
114.1.32 - EHPAD section tarifaire dépendance
114.1.33 - EHPAD section tarifaire soins
114.1.61 - Maison de retraite
114.1.64 - Services de soins infirmiers à domicile
114.1.68 - Autres services relevant de l'article L.312-1 du CASF
116 - Amortissements comptables excédentaires différés
116.1 - Amortissements comptables excédentaires différés
119 - Report à nouveau (solde débiteur)
119.0 - Budget général
119.1 - Services relevant de l’article R.314-74 du CASF
119.2 - Unité de long séjour
119.3 - EHPAD
119.3.1 - EHPAD section tarifaire hébergement
119.3.2 - EHPAD section tarifaire dépendance
119.3.3 - EHPAD section tarifaire soins
119.61 - Maison de retraite
119.64 - Services de soins infirmiers à domicile
119.68 - Autres services relevant de l'article L.312-1 du CASF
12. RÉSULTAT DE L'EXERCICE (excédent ou déficit)
13. SUBVENTIONS D’INVESTISSEMENT
131 - Subventions d’équipement transférables
1311 - État
1312 - Collectivités et établissements publics
1318 - Autres subventions d’équipement transférables
13181 - Versements libératoires ouvrant droit à l’exonération de la taxe d’apprentissage
13188 - Autres subventions
139 - Subventions d’investissement inscrites au compte de résultat
1391 - État
1392 - Collectivités et établissements publics
1398 - Autres subventions inscrites au compte de résultat
13981 - Produits des versements libératoires ouvrant droit à l’exonération de la taxe d’apprentissage
13988 - Autres subventions
14. PROVISIONS REGLEMENTEES
141 - Provisions réglementées destinées à renforcer la couverture du besoin en fonds de roulement
141.1 - Provisions réglementées destinées à renforcer la couverture du BFR - dotation par recours à l’emprunt
141.2 - Provisions réglementées destinées à renforcer la couverture du BFR - dotation par financement de l’autorité de tarification
142 - Provisions réglementées pour renouvellement des immobilisations
145 - Amortissements dérogatoires
148 - Autres provisions réglementées
15. PROVISIONS
151 - Provisions pour risques
1511 - Provisions pour litiges
1515 - Provisions pour perte de change
1518 - Autres provisions pour risques
157 - Provisions pour charges à répartir sur plusieurs exercices
1572 - Provisions pour gros entretiens ou grandes révisions (PGE)
158 - Autres provisions pour charges
1581 - Provisions pour rémunération des personnes handicapées
1582 - Provisions pour charges sociales et fiscales sur congés à payer
1588 - Autres provisions pour charges
16. EMPRUNTS ET DETTES ASSIMILEES
163 - Emprunts obligataires
164 - Emprunts auprès des établissements de crédit
1641 - Emprunts en euros
1643 - Emprunts en devises
1644 - Emprunts assortis d’une option de tirage sur ligne de trésorerie
16441 - Opérations afférentes à l’emprunt
16449 - Opérations afférentes à l’option de tirage sur ligne de trésorerie
165 - Dépôts et cautionnements reçus
166 - Refinancement de la dette
167 - Emprunts et dettes assortis de conditions particulières
168 - Autres emprunts et dettes assimilées
1681 - Autres emprunts
1687 - Autres dettes
1688 - Intérêts courus
169 - Primes de remboursement des obligations
18. COMPTE DE LIAISON : AFFECTATION (BUDGETS ANNEXES - RÉGIES NON PERSONNALISÉES)
181 - Compte de liaison : affectation à…
2. COMPTES D’IMMOBILISATIONS
20. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
201 - Frais d’établissement
2011 - Frais de constitution
2012 - Frais de réorganisation
2013 - Frais d’évaluation
203 - Frais d’études, de recherche et de développement et d’insertion
2031 - Frais d'études
2032 - Frais de recherche et de développement
2033 - Frais d'insertion
205 - Concessions et droits similaires, brevets, licences, marques et procédés, droits et valeurs similaires
208 - Autres immobilisations incorporelles
21. IMMOBILISATIONS CORPORELLES
211 - Terrains
212 - Agencements et aménagements des terrains, plantations à demeure
213 - Constructions sur sol propre
2131 - Bâtiments
2135 - Installations générales ; agencements; aménagements des constructions (I.G.A.A.C.)
214 - Constructions sur sol d'autrui
2141 - Constructions sur sol d’autrui, bâtiments publics
2145 - Constructions sur sol d’autrui, installations générales, agencements, aménagements
215 - Installations, matériel et outillage techniques
2151 - Installations complexes spécialisées
2153 - Installations à caractère spécifique
2154 - Matériel et outillage
216 - Collections ; œuvres d’art
218 - Autres immobilisations corporelles
2181 - Installations générales, agencements, aménagements divers
2182 - Matériel de transport
2183 - Matériel de bureau et matériel informatique
2184 - Mobilier
2185 - Cheptel
2188 - Autres immobilisations corporelles
22. IMMOBILISATIONS RECUES EN AFFECTATION
221 - Terrains
222 - Agencements et aménagements de terrains, plantations à demeure
223 - Constructions sur sol propre
2231 - Bâtiments
2235 - Installations générales, agencements, aménagements des constructions (I.G.A.A.C.)
224 - Constructions sur sol d’autrui
2241 - Constructions sur sol d’autrui, bâtiments publics
2245 - Constructions sur sol d’autrui, installations générales, agencements, aménagements
225 - Installations, matériel et outillage technique
2251 - Installations complexes spécialisées
2253 - Installations à caractère spécifique
2254 - Matériel et outillage
226 - Collections, œuvres d’art
228 - Autres immobilisations corporelles
2281 - Installations générales, agencements et aménagements divers
2282 - Matériel de transport
2283 - Matériel de bureau et matériel informatique
2284 - Mobilier
2285 - Cheptel
2288 - Autres immobilisations corporelles
229 - Droits de l’affectant
23. IMMOBILISATIONS EN COURS
231 - Immobilisations corporelles en cours
2312 - Terrains, agencements et aménagements de terrains
2313 - Constructions sur sol propre
2314 - Constructions sur sol d’autrui
2315 - Installations, matériel et outillage techniques
2318 - Autres immobilisations corporelles
232 - Immobilisations incorporelles en cours
237 - Avances et acomptes versés sur commandes d’immobilisations incorporelles
238 - Avances et acomptes versés sur commandes d’immobilisations corporelles
24. IMMOBILISATIONS AFFECTEES, CONCEDEES OU MISES À DISPOSITION
26. PARTICIPATIONS ET CREANCES RATTACHÉES À DES PARTICIPATIONS
27. AUTRES IMMOBILISATIONS FINANCIERES
271 - Titres immobilisés (droit de propriété)
272 - Titres immobilisés (droit de créance)
273 - Comptes de placement (long terme)
2731 - Comptes de placements rémunérés
274 - Prêts
275 - Dépôts et cautionnements versés
276 - Autres créances immobilisées
2761 - Créances diverses
2768 - Intérêts courus
28. AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS
280 - Amortissements des immobilisations incorporelles
2801 - Frais d’établissement
28011 - Frais de constitution
28012 - Frais de réorganisation
28013 - Frais d'évaluation
2803 - Frais d’études, de recherche et de développement et frais d'insertion
28031 - Frais d'études
28032 - Frais de recherche et de développement
28033 - Frais d'insertion
2805 - Concessions et droits similaires, brevets, licences, marques et procédés, droits et valeurs similaires
2808 - Autres immobilisations incorporelles
281 - Amortissements des immobilisations corporelles
2811 - Terrains de gisement
2812 - Agencements et aménagements des terrains, plantations à demeure
2813 - Constructions sur sol propre
28131 - Bâtiments
28135 - Installations générales, agencements, aménagements des constructions (I.G.A.A.C.)
2814 - Constructions sur sol d’autrui
28141 - Constructions sur sol d’autrui, bâtiments publics
28145 - Constructions sur sol d’autrui, installations générales, agencements, aménagements
2815 - Installations, matériel et outillage techniques
28151 - Installations complexes spécialisées
28153 - Installations à caractère spécifique
28154 - Matériel et outillage
2816 - Collections ; œuvre d’art
2818 - Autres immobilisations corporelles
28181 - Installations générales ; agencements, aménagements divers
28182 - Matériel de transport
28183 - Matériel de bureau et matériel informatique
28184 - Mobilier
28185 - Cheptel
28188 - Autres immobilisations corporelles
282 - Amortissements des immobilisations reçues en affectation
2821 - Terrains
2822 - Agencements et aménagements de terrains, plantations à demeure
2823 - Constructions sur sol propre
28231 - Bâtiments
28235 - Installations générales, agencements, aménagements des (I.G.A.A.C.)
2824 - Constructions sur sol d’autrui
28241 - Constructions sur sol d’autrui, bâtiments publics
28245 - Constructions sur sol d’autrui, Installations générales, agencements, aménagements
2825 - Installations, matériel et outillage techniques
28251 - Installation complexes spécialisées
28253 - Installation à caractère spécifique
28254 - Matériel et outillage
2826 - Collections, œuvres d’art
2828 - Autres immobilisations corporelles
28281 - Installations générales, agencements et aménagements divers
28282 - Matériel de transport
28283 - Matériel de bureau et matériel informatique
28284 - Mobilier
28285 - Cheptel
28288 - Autres immobilisations corporelles
2829 - Droits de l’affectant
29. DEPRECIATION DES IMMOBILISATIONS
290 - Dépréciation des immobilisations incorporelles
2905 - Concessions et droits similaires, brevets, licences, marques et procédés, droits et valeurs similaires
2908 - Autres immobilisations incorporelles
291 - Dépréciation des immobilisations corporelles
2911 - Terrains
2912 - Agencements et aménagements des terrains, plantations à demeure
2913 - Constructions sur sol propre
2914 - Constructions sur sol d’autrui
2915 - Installations, matériel et outillage techniques
2918 - Autres immobilisations corporelles
292 - Dépréciation des immobilisations reçues en affectation
293 - Dépréciation des immobilisations en cours
2931 - Immobilisations corporelles en cours
2932 - Immobilisations incorporelles en cours
296 - Dépréciation des participations et créances rattachées à des participations
297 - Dépréciation des autres immobilisations financières
2971 - Titres immobilisés (droit de propriété)
2972 - Titres immobilisés (droit de créance)
2974 - Prêts
2975 - Dépôts et cautionnements versés
2976 - Autres créances immobilisées
3. COMPTES DE STOCKS ET EN COURS
31. MATIERES PREMIERES (ET FOURNITURES)
32. AUTRES APPROVISIONNEMENTS
321 - Produits pharmaceutiques et produits à usage médical
322 - Fournitures consommables
3221 - Combustibles et carburants
3222 - Produits d’entretien
3223 - Fournitures d’atelier
3224 - Fournitures administratives
3225 - Fournitures scolaires, éducatives et de loisirs
3226 - Fournitures hôtelières
3227 - Emballages
3228 - Autres fournitures consommables
323 - Alimentation
328 - Autres fournitures suivies en stocks
33. EN COURS DE PRODUCTION DE BIENS
35. STOCKS DE PRODUITS
37. STOCKS DE MARCHANDISES
38. STOCKS DES BUDGETS ANNEXES
39. DEPRECIATIONS DES STOCKS ET EN COURS
391 - Dépréciation des matières premières (et fournitures)
392 - Dépréciation des autres approvisionnements
393 - Dépréciation des en cours de production de biens
395 - Dépréciation des stocks de produits
397 - Dépréciation des stocks de marchandises
398 - Dépréciation des stocks des budgets annexes
4. COMPTES DE TIERS
40. FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACHES
401 - Fournisseurs
4011 - Fournisseurs ; exercice courant
4012 - Fournisseurs ; exercice précédent
4014 - Fournisseurs ; exercices antérieurs
4017 - Fournisseurs ; retenues de garanties, oppositions et pénalités de retard d’exécution des marchés
40171 - Fournisseurs - Retenues de Garanties
40172 - Fournisseurs - Oppositions
40173 - Fournisseurs - Pénalités de retard d’exécution des marchés
403 - Fournisseurs ; effets à payer
404 - Fournisseurs d’immobilisations
4041 - Fournisseurs ; achats d’immobilisations ; exercice courant
4042 - Fournisseurs ; achats d’immobilisations ; exercice précédent
4044 - Fournisseurs ; achats d’immobilisations ; exercices antérieurs
4047 - Fournisseurs d’immobilisations ; retenues de garanties, oppositions et pénalités de retard d’exécution des marchés
40471 - Fournisseurs - Achats d'immobilisations - Retenues de garanties
40472 - Fournisseurs - Achats d'immobilisations - Oppositions
40473 - Fournisseurs - Achat d’immobilisations - pénalités de retard d’exécution des marchés
405 - Fournisseurs d’immobilisations ; effet à payer
407 - Fournisseurs - Différences de conversion
4071 - Fournisseurs - Différences de conversion
4074 - Fournisseurs d’immobilisation - Différences de conversion
408 - Fournisseurs ; factures non parvenues
409 - Fournisseurs débiteurs
4091 - Avances et acomptes versés sur commandes
4097 - Fournisseurs autres avoirs
4098 - Rabais, remises, ristournes à obtenir et autres avoirs non encore reçus
41. REDEVABLES ET COMPTES RATTACHES
411 - Redevables ; exercice courant
4111 - Usagers
4112 - Caisse pivot ; forfait de soins
4113 - Caisses de sécurité sociale ; tarifications et prix de journée
41131 - Régime général
41132 - Régime agricole
41133 - Régime de sécurité sociale des travailleurs non salariés des professions non agricoles
41134 - Autres régimes obligatoires de sécurité sociale
4114 - Départements
4115 - Autres tiers payants
4116 - État
41161 - Dotation globale (loi sociale)
41162 - Autres versements de l’État
412 - Redevables ; exercice précédent
4121 - Usagers
4122 - Caisse pivot ; forfait de soins
4123 - Caisses de sécurité sociale ; tarifications et prix de journée
41231 - Régime général
41232 - Régime agricole
41233 - Régime de sécurité sociale des travailleurs non salariés des professions agricoles
41234 - Autres régimes obligatoires de sécurité sociale
4124 - Départements
4125 - Autres tiers payants
4126 - État
413 - Clients - effets à recevoir
414 - Redevables ; exercices antérieurs (à subdiviser par exercice)
4141 - Usagers
4143 - Caisses de sécurité sociale des travailleurs non salariés des professions non agricoles
41431 - Régime général
41432 - Régime agricole
41433 - Régime de sécurité sociale des travailleurs non salariés des professions non agricoles
41434 - Autres régimes obligatoires de sécurité sociale
4144 - Départements
4145 - Autres tiers payants
4146 - État
415 - Créances irrécouvrables admises en non-valeur
4151 - Par le juge des comptes
4152 - Par le conseil d’administration
417 - Redevables - Différences de conversion
418 - Redevables ; produits à recevoir
419 - Redevables créditeurs
4191 - Avances reçues
41911 - Usagers
41913 - Caisses de sécurité sociale
41914 - Départements
41915 - Autres tiers payants
41916 - État
41917 - Avances et contributions des hébergés
419171 - Provision versée par les hébergés en attente d’admission à l’aide sociale
419172 - Contributions des hébergés admis à l’aide sociale
4192 - Avances reçues des clients
4197 - Clients, autres avoirs
42. PERSONNEL ET COMPTES RATTACHES
421 - Personnel - rémunérations dues
4211 - Personnel - rémunérations dues ; exercice courant
4212 - Personnel - rémunérations dues ; exercice précédent
4214 - Personnel - rémunérations dues ; exercices antérieurs
427 - Personnel - oppositions
428 - Personnel - charges à payer et produits à recevoir
4281 - Prime de service à répartir
4282 - Dettes provisionnées pour congés à payer
4286 - Autres charges à payer
4287 - Produits à recevoir
429 - Déficits et débets des comptables et régisseurs
43. SÉCURITÉ SOCIALE ET AUTRES ORGANISMES SOCIAUX
431 - Sécurité sociale
437 - Autres organismes sociaux
438 - Organismes sociaux - charges à payer et produits à recevoir
4382 - Charges sociales sur congés à payer
4386 - Autres charges à payer
4387 - Produits à recevoir
44. ÉTAT ET AUTRES COLLECTIVITES PUBLIQUES
442 - État - Impôts et taxes recouvrables sur des tiers
443 - Opérations particulières avec l’État, les collectivités publiques, les organismes internationaux
4431 - Opérations particulières avec les collectivités d’assistance
44311 - Opérations particulières avec les collectivités d’assistance – contributions versées par les hébergés
44312 - Opérations particulières avec les collectivités d’assistance – ressources encaissées par le comptable
443121 - Ressources encaissées par le comptable
443122 - Contributions à reverser par le comptable à la collectivité d’assistance
4432 - État
44321 - État - Dépenses
44322 - État - Recettes
44327 - État - Aide sociale - Versement des contributions des hébergés
4433 - Département
44331 - Département - Dépenses
44332 - Département - Recettes
44337 - Département - Aide sociale - Versement des contributions des hébergés
4436 - École nationale de la santé publique
44361 - ENSP - Dépenses
44362 - ENSP - Recettes
4438 - Autres collectivités publiques, organismes internationaux
44381 - Autres collectivités - Dépenses
44382 - Autres collectivités- Recettes
445 - État, taxe sur le chiffre d’affaire
4452 - TVA due intra-communautaire
4455 - Taxes sur le chiffre d’affaires à décaisser
44551 - TVA à décaisser
44558 - Taxes assimilées à la TVA à décaisser
4456 - Taxes sur le chiffre d’affaires déductibles
44562 - TVA sur immobilisations
44566 - TVA sur les autres biens et services
44567 - Crédit de TVA à reporter
44568 - Taxes assimilées à la TVA déductible
4457 - Taxes sur le chiffre d’affaires collectées
44571 - TVA collectée
44578 - Taxes assimilées à la TVA collectée
4458 - Taxes sur le chiffre d’affaires à régulariser ou en attente
44583 - Remboursement de TVA demandé
44588 - Taxe sur chiffres d’affaires à régulariser ou en attente - Autres
445888 - Autres
447 - Autres impôts, taxes et versements assimilés
4471 - Taxes sur les salaires
4478 - Autres impôts et taxes
448 - État, charges à payer et produits à recevoir
4482 - Charges fiscales sur congés à payer
4486 - Autres charges à payer
4487 - Produits à recevoir
45. COMPTE DE LIAISON AVEC LA COMPTABILITE PRINCIPALE ET BUDGETS ANNEXES
451 - Compte de rattachement avec le budget principal
452 - Unités de long séjour
455 - Dotation non affectée
456 - Services relevant de l'article L.312-1 du CASF
4561 - Maisons de retraite
4563 - Activité de production et de commercialisation
4564 - Services de soins infirmiers à domicile pour personnes âgées
4565 - Activité sociale
4568 - Autres services relevant de l'article L. 312-1 du CASF
458 - Autres services à comptabilité distincte
46. DÉBITEURS ET CRÉDITEURS DIVERS
462 - Créances sur cessions d’immobilisations
463 - Fonds en dépôts
4631 - Fonds gérés pour le compte des malades majeurs protégés par la loi du 3 janvier 1968
46311 - Fonds gérés par le gérant de tutelle préposé ou le directeur gérant d’affaires
46312 - Fonds des hospitalisés et hébergés sous sauvegarde de justice
46313 - Fonds des hospitalisés et hébergés sous tutelle ou curatelle
46314 - Fonds des bénéficiaires d’une mesure d’accompagnement judiciaire
4632 - Fonds reçus ou déposés ; usagers
46321 - Fonds reçus ou déposés ; hospitalisés et hébergés
46322 - Fonds trouvés sur les décédés
46324 - Fonds appartenant à des malades sortis
46328 - Fonds reçus ou déposés; autres
4633 - Autres fonds en dépôt
46331 - Pécule
46332 - Fonds de solidarité
4634 - Gestion des biens des malades majeurs protégés par la loi du 3 janvier 1968
46341 - Masse des prélèvements opérés sur les ressources des malades majeurs protégés
46342 - Remise du préposé
46343 - Mesures conservatoires, avances de frais
466 - Excédents de versement
467 - Autres comptes débiteurs ou créditeurs
4671 - Autres comptes créditeurs
46711 - Créditeurs divers ; exercice courant
46712 - Créditeurs divers ; exercice précédent
46714 - Créditeurs divers ; exercices antérieurs
4672 - Autres comptes débiteurs
46721 - Débiteurs divers ; exercice courant
46722 - Débiteurs divers ; exercice précédent
46724 - Débiteurs divers ; exercices antérieurs
4677 - Débiteurs et créditeurs divers - Différences de conversion
46771 - Créditeurs divers - Différences de conversion
46772 - Débiteurs divers - Différences de conversion
468 - Divers - charges à payer et produits à recevoir
4682 - Charges à payer sur ressources affectées
46821 - Fonds à engager
46828 - Autres ressources affectées
4684 - Produits à recevoir sur ressources affectées
46841 - Fonds à engager
46848 - Autres ressources affectées
4686 - Autres charges à payer
4687 - Produits à recevoir
47. COMPTES TRANSITOIRES OU D’ATTENTE
471 - Recettes à classer ou à régulariser
4711 - Versements des régisseurs
4712 - Virements réimputés
4713 - Recettes perçues avant émission des titres
4714 - Recettes perçues en excédent à réimputer
47141 - Recettes perçues en excédent à réimputer (ne concerne que les comptables utilisant l’application HTR
4718 - Autres recettes à régulariser
472 - Dépenses à classer ou à régulariser
4721 - Dépenses réglées sans mandatement préalable
4722 - Commissions bancaires en instance de mandatement (cartes bancaires)
4728 - Autres dépenses à régulariser
475 - Legs et donations en cours de réalisation
476 - Différence de conversion - Actif
4761 - Diminution des créances
47611 - Diminution des prêts
47612 - Diminution d’autres créances
4762 - Augmentation des dettes
47621 - Augmentation d’emprunts et dettes assimilées
47622 - Augmentation d’autres dettes
4768 - Différences compensées par couverture de change
477 - Différence de conversion - Passif
4771 - Augmentation des créances
47711 - Augmentation des prêts
47712 - Augmentation d’autres créances
4772 - Diminution des dettes
47721 - Diminution d’emprunts et dettes assimilées
47722 - Diminution d’autres dettes
4778 - Différences compensées par couverture de change
478 - Autres comptes transitoires
4781 - Frais de poursuite rattachés
4788 - Autres comptes transitoires
48. COMPTES DE RÉGULARISATION
481 - Charges à répartir sur plusieurs exercices
4812 - Frais d’acquisition des immobilisations
4816 - Frais d’émission des emprunts obligataires
4817 - Pénalités de renégociation de la dette
4818 - Charges différées liées à l’obligation d’équilibre budgétaire
486 - Charges constatées d’avance
487 - Produits constatés d’avance
49. DÉPRÉCIATION DES COMPTES DE TIERS
491 - Dépréciation des comptes de redevables
492 - Dépréciation des comptes de clients
496 - Dépréciation des comptes de débiteurs divers
5. COMPTES FINANCIERS
50. VALEURS MOBILIÈRES DE PLACEMENT
506 - Obligations
507 - Bons du Trésor
508 - Autres valeurs mobilières et créances assimilées
51. TRÉSOR ET ÉTABLISSEMENTS FINANCIERS ET ASSIMILÉS
511 - Valeurs à l’encaissement
5113 - Chèques vacances et assimilés
5115 - Cartes bancaires à l’encaissement
5116 - TIP à l’encaissement
5117 - Valeurs impayées
51172 - Chèques impayés
51175 - Cartes bancaires impayées
51176 - TIP impayés
51178 - Autres valeurs impayées
5118 - Autres valeurs à l’encaissement
515 - Compte au Trésor
516 - Comptes de placement ( court terme)
5161 - Comptes de placement rémunérés
5162 - Comptes à terme
518 - Intérêts courus
5186 - Intérêts courus à payer
5187 - Intérêts courus à recevoir
519 - Crédit de trésorerie
5192 - Avances de trésorerie
5193 - Lignes de crédit de trésorerie
51931 - Lignes de crédit de trésorerie
51932 - Lignes de crédit de trésorerie liées à un emprunt
54. RÉGIES D’AVANCES ET ACCRÉDITIFS
541 - Disponibilités chez les régisseurs
5411 - Régisseurs d’avances (avances)
5412 - Régisseurs de recettes (fonds de caisse)
5413 - Administrateurs de legs
58. VIREMENTS INTERNES
580 - Virements internes
583 - Encaissements manuels
584 - Encaissements par lecture optique
585 - Encaissements par la procédure NOE
589 - Virements internes : reprise des balances de sortie
59. DÉPRÉCIATION DES COMPTES FINANCIERS
6. COMPTES DE CHARGES
60. ACHATS ET VARIATION DES STOCKS
601 - Achats stockés de matières premières et fournitures
602 - Achats stockés ; autres approvisionnements
6021 - Produits pharmaceutiques et produits à usage médical
6022 - Fournitures consommables
60221 - Combustibles et carburants
60222 - Produits d’entretien
60223 - Fournitures d’atelier
60224 - Fournitures administratives
60225 - Fournitures scolaires, éducatives et de loisirs
60226 - Fournitures hôtelières
602261 - Couches, alèses, produits absorbants
602268 - Autres fournitures hôtelières
60227 - Emballages
60228 - Autres fournitures consommables
6023 - Alimentation
6028 - Autres fournitures suivies en stocks
603 - Variation des stocks
6031 - Variation des stocks de matières premières et fournitures
6032 - Variation des stocks des autres approvisionnements
60321 - Produits pharmaceutiques et produits à usage médical
60322 - Fournitures consommables
60323 - Alimentation
60328 - Autres fournitures suivies en stocks
6037 - Variation des stocks de marchandises
606 - Achats non stockés de matières et fournitures
6061 - Fournitures non stockables
60611 - Eau et assainissement
60612 - Énergie, électricité
60613 - Chauffage
60618 - Autres fournitures non stockables
6062 - Fournitures non stockées
60621 - Combustibles et carburants
60622 - Produits d’entretien
60623 - Fournitures d’atelier
60624 - Fournitures administratives
60625 - Fournitures scolaires, éducatives et de loisirs
60626 - Fournitures hôtelières
606261 - Couches, alèses, produits absorbants
606268 - Autres fournitures hôtelières
60627 - Emballages
60628 - Autres fournitures non stockées
6063 - Alimentation
6066 - Fournitures médicales
6068 - Autres achats non stockés de matières et fournitures
607 - Achats de marchandises
609 - Rabais, remises et ristournes obtenus sur achats
6091 - Rabais, remises, ristournes obtenus sur achats stockés de matières premières fournitures
6092 - Rabais, remises, ristournes obtenus sur achats d’autres approvisionnements stockés
6096 - Rabais, remises, ristournes obtenus sur achats non stockés de matières et fournitures
6097 - Rabais, remises, ristournes obtenus sur achats de marchandises
61. SERVICES EXTERIEURS
611 - Prestations de services avec des entreprises
6111 - Prestations à caractère médical
6112 - Prestations à caractère médico-social
612 - Redevances de crédit-bail
6122 - Crédit-bail mobilier
6125 - Crédit-bail immobilier
613 - Locations
6132 - Locations immobilières
6135 - Locations mobilières
614 - Charges locatives et de copropriété
615 - Entretien et réparations
6152 - Entretien et réparations sur biens immobiliers
6155 - Entretien et réparations sur biens mobiliers
61551 - Matériel médical
61558 - Autres matériels et outillages
6156 - Maintenance
61561 - Informatique
61562 - Matériel médical
61568 - Autres
616 - Primes d’assurances
6161 - Multirisques
6162 - Assurance dommage - construction
6163 - Assurance transport
6165 - Responsabilité civile
6166 - Matériels
6167 - Assurances capital - décès « titulaires »
6168 - Primes d'assurance - Autres risques
617 - Études et recherches
618 - Divers
6182 - Documentation générale et technique
6184 - Concours divers (cotisations...)
6185 - Frais de colloques, séminaires, conférences
6188 - Autres frais divers
619 - Rabais, remises, ristournes obtenus sur services extérieurs
62. AUTRES SERVICES EXTERIEURS
621 - Personnel extérieur à l’établissement
6211 - Personnel intérimaire
62111 - Personnel administratif et hôtelier
62113 - Personnel médical et paramédical
62118 - Autres personnels
6215 - Personnel affecté à l’établissement
6218 - Autres personnels extérieurs
622 - Rémunérations d’intermédiaires et honoraires
6221 - Frais de recrutement du personnel
6223 - Médecins (consultants exceptionnels)
6225 - Indemnités au comptable et aux régisseurs
6226 - Honoraires
6227 - Frais d’actes et de contentieux
6228 - Divers
623 - Publicité, publications, relations publiques
624 - Transports de biens, d’usagers et transports collectifs du personnel
6241 - Transports de biens
6242 - Transports d'usagers
6247 - Transports collectifs du personnel
6248 - Transports divers
625 - Déplacements, missions et réceptions
6251 - Voyages et déplacements
6255 - Frais de déménagement
6256 - Missions
6257 - Réceptions
626 - Frais postaux et frais de télécommunications
6261 - Frais d’affranchissements
6262 - Frais de télécommunication
627 - Services bancaires et assimilés
628 - Divers
6281 - Prestations de blanchissage à l’extérieur
6282 - Prestations d’alimentation à l’extérieur
6283 - Prestation de nettoyage à l’extérieur
6284 - Prestation d’informatique à l’extérieur
6287 - Remboursement de frais
6288 - Autres
629 - Rabais, remises, ristournes obtenus sur autres services extérieurs
63. IMPOTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILES
631 - Impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations (administration des impôts)
6311 - Taxe sur les salaires
6312 - Taxe d’apprentissage
6318 - Autres impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations
633 - Impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations (autres organismes)
6331 - Versement de transport
6332 - Allocation logement
6333 - Participation des employeurs à la formation professionnelle continue
6336 - Cotisation au fonds pour l'emploi hospitalier
6338 - Autres impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations
635 - Autres impôts, taxes et versements assimilés (administration des impôts)
6351 - Impôts directs
63511 - Taxe professionnelle
63512 - Taxes foncières
63513 - Autres impôts locaux
6353 - Impôts indirects
6354 - Droits d’enregistrement et de timbre
6358 - Autres droits
637 - Autres impôts, taxes et versements assimilés (autres organismes)
64. CHARGES DE PERSONNEL
641 - Rémunérations du personnel non médical
6411 - Personnel titulaire et stagiaire
64111 - Rémunération principale
64112 - NBI, supplément familial de traitement et indemnité de résidence
64113 - Prime de service
64116 - Indemnités de préavis et de licenciement
64118 - Autres indemnités
6413 - Personnel non titulaire sur emplois permanents
64131 - Rémunération principale
64136 - Indemnités de préavis et de licenciement
64138 - Autres indemnités
6415 - Personnel non médical de remplacement
64151 - Rémunération principale
64156 - Indemnités de préavis et de licenciement
64158 - Autres indemnités
6416 - Emplois d’insertion
6417 - Apprentis
6419 - Remboursements sur rémunérations du personnel non médical
642 - Rémunération du personnel médical
6421 - Praticiens
6425 - Gardes et astreintes
6428 - Autres
6429 - Remboursements sur rémunérations du personnel médical
643 - Personnes handicapées
6431 - Rémunération directe versée par l’ESAT (établissement spécialisé d’aide par le travail)
6432 - Aide au poste
6438 - Autres rémunérations
645 - Charges de sécurité sociale et de prévoyance
6451 - Personnel non médical
64511 - Cotisations à l’U.R.S.S.A.F
64512 - Cotisations aux mutuelles
64513 - Cotisations aux caisses de retraite
64514 - Cotisations à l’A.S.S.E.D.I.C.
64515 - Cotisations à la C.N.R.A.C.L.
64518 - Cotisations aux autres organismes sociaux
6452 - Personnel médical
64521 - Cotisations à l’U.R.S.S.A.F.
64522 - Cotisations aux mutuelles
64523 - Cotisations aux caisses de retraite
64524 - Cotisations à l’A.S.S.E.D.I.C.
64525 - Cotisations à la C.N.R.A.C.L.
64528 - Cotisations aux autres organismes sociaux
6459 - Remboursements sur charges de sécurité sociale et de prévoyance
646 - Personnes handicapées
6461 - Cotisations à la MSA
6462 - Cotisations à l’URSSAF
6463 - Cotisations aux mutuelles
6464 - Cotisations aux caisses de retraite
6468 - Autres
647 - Autres charges sociales
6471 - Prestations versées pour le compte du F.N.A.L.
6472 - Fonds de solidarité
6473 - Allocations de chômage
6475 - Médecine du travail
6478 - Divers
64781 - Carte de transport
64783 - Comités d’hygiène et de sécurité
64784 - Œuvres sociales
64788 - Autres
648 - Autres charges de personnel
6481 - Indemnités aux ministres des cultes
6482 - Indemnités des religieuses et reposance
6483 - Versements aux agents en cessation anticipée et progressive d’activité
6488 - Autres charges diverses de personnel
6489 - Fonds de compensation des cessations anticipées d’activité
65. AUTRES CHARGES DE GESTION COURANTE
651 - Redevances pour concessions, brevets, licences, procédés, droits et valeurs similaires
654 - Pertes sur créances irrécouvrables
655 - Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun
6551 - Quote-part de résultat sur opérations faites dans le cadre d’un groupement de coopération sociale et médico-sociale
6558 - Quote-part de résultat sur opérations faites dans le cadre d’un autre groupement
657 - Subventions
6571 - Subventions aux associations participant à la vie sociale des usagers
6578 - Autres subventions
658 - Charges diverses de gestion courante
6581 - Frais de culte et d’inhumation
6582 - Pécule
6586 - Fonds de solidarité
6587 - Participation aux frais de scolarité (École Nationale de la Santé Publique)
6588 - Autres
66. CHARGES FINANCIERES
661 - Charges d’intérêts
6611 - Intérêts des emprunts et dettes
6615 - Intérêts des lignes de crédit de trésorerie
6618 - Autres charges d’intérêts
665 - Escomptes accordés
666 - Pertes de change
667 - Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement
668 - Autres charges financières
67. CHARGES EXCEPTIONNELLES
671 - Charges exceptionnelles sur opérations de gestion
6711 - Intérêts moratoires et pénalités sur marchés
6712 - Pénalités, amendes fiscales et pénales
6715 - Contribution exceptionnelle et temporaire (CET)
6717 - Rappels d’impôts
6718 - Autres charges exceptionnelles sur opérations de gestion
673 - Titres annulés (sur exercices antérieurs)
675 - Valeurs comptables des éléments d’actif cédés
678 - Autres charges exceptionnelles
68. DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS, AUX DÉPRÉCIATIONS ET AUX PROVISIONS
681 - Dotations aux amortissements, aux dépréciations et aux provisions : charges d’exploitation
6811 - Dotations aux amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles
68111 - Immobilisations incorporelles
68112 - Immobilisations corporelles
6812 - Dotations aux amortissements des charges d’exploitation à répartir
6815 - Dotations aux provisions d’exploitation
6816 - Dotations aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles
6817 - Dotations aux dépréciations des actifs circulants
68173 - Stocks et en-cours
68174 - Créances
686 - Dotations aux amortissements, aux dépréciations et aux provisions : charges financières
6862 - Dotations aux amortissements des charges financières à répartir
6865 - Dotations aux provisions financières
6866 - Dotations aux dépréciations des éléments financiers
687 - Dotations aux amortissements, aux dépréciations et aux provisions : charges exceptionnelles
6871 - Dotations aux amortissements exceptionnels des immobilisations
6872 - Dotations aux provisions réglementées (immobilisations)
68725 - Dotations aux amortissements dérogatoires
6874 - Dotations aux autres provisions réglementées
68741 - Dotations aux provisions réglementées destinées à renforcer la couverture du besoin en fonds de roulement
68742 - Dotations aux provisions réglementées pour renouvellement des immobilisations
68748 - Autres
6876 - Dotations aux dépréciations exceptionnelles
7. COMPTES DE PRODUITS
70. PRODUITS
701 - Vente de produits finis
702 - Ventes de produits intermédiaires
703 - Ventes de produits résiduels
706 - Prestations de services
707 - Ventes de marchandises
708 - Produits des activités annexes
7081 - Produits des services exploités dans l’intérêt du personnel
7082 - Participations forfaitaires des usagers
70821 - Forfaits journaliers
70822 - Participations des personnes handicapées prévues au quatrième alinéa de l’article L. 242-4 du CASF
70823 - Participations aux frais de repas et de transport dans les ESAT
70828 - Autres participations forfaitaires des usagers
7084 - Prestations effectuées par les usagers
7085 - Prestations délivrées aux usagers, accompagnants et autres tiers
7086 - Bonis sur reprises d’emballages consignés
7087 - Remboursement de frais par les budgets annexes
7088 - Autres produits d’activités annexes
709 - Rabais, remises, ristournes accordés par l’établissement
71. PRODUCTION STOCKÉE (OU DESTOCKAGE)
713 - Variation des stocks, en cours de production, produits
7133 - Variation des en-cours de production de biens
7135 - Variation des stocks de produits
72. PRODUCTION IMMOBILISÉE
721 - Immobilisations incorporelles
722 - Immobilisations corporelles
73. DOTATIONS ET PRODUITS DE TARIFICATION
731 - Produits des tarifications relevant de l’article L. 312-1 du CASF
7311 - Forfait global de soins (art 5 loi APA)
7312 - Prix de journée hébergement (établissements relevant du 6° de l’article L. 312-1 du CASF)
7313 - Prix de journée (établissements relevant de l’article L.312-1 sauf le 6°)
7315 - Dotation globale soins SSIAD
73151 - Dotation globale soins SSIAD - personnes âgées
73152 - Dotation globale soins SSIAD - personnes handicapées
73158 - Dotation globale soins SSIAD - autres
7316 - Dotation globale des établissements relevant de l’art L.312-1 du CASF
7317 - Tarif hébergement (E.H.P.A.D.)
73171 - Département
73172 - Hébergé
7318 - Autres produits des établissements relevant de la loi sociale
734 - Tarif dépendance
7341 - Tarif dépendance couvert par l’APA
7342 - Participation du résident au tarif dépendance
7343 - Contribution de l’assurance maladie prévue à l’article R. 314-188 du Code de l’action sociale et des familles
7344 - Dotation budgétaire globale (APA)
736 - Tarifs soins (E.H.P.A.D.)
7361 - Dotation globale de financement soins
7362 - Hébergé
737 - Produits des prestations non prises en compte dans les tarifs journaliers afférents aux soins
7371 - Prestations exclues du calcul des tarifs journaliers afférents aux soins
7372 - Produit de la facturation des charges non incluses dans les tarifs journaliers afférents aux soins (tarif partiel)
74. SUBVENTIONS D’EXPLOITATION ET PARTICIPATIONS
747 - Fonds à engager
748 - Autres subventions et participations
7481 - Fonds pour l’emploi hospitalier
7484 - Aide forfaitaire à l'apprentissage
7488 - Autres
75. AUTRES PRODUITS DE GESTION COURANTE
751 - Redevances pour concessions, brevets, licences, marques, procédés, droits et valeurs similaires
754 - Remboursements de frais
7541 - Formation professionnelle
7542 - Remboursement par la sécurité sociale de frais médicaux et paramédicaux
7543 - Complément de rémunération des personnes handicapées (ESAT)
7548 - Autres remboursements de frais
755 - Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun
7551 - Quote-part de résultat sur opérations faites dans le cadre d’un groupement de coopération sociale et médico-sociale
7558 - Quote-part de résultat sur opérations faites dans le cadre d’un autre groupement
758 - Produits divers de gestion courante
7586 - Produits de la gestion des actes de la vie civile des personnes protégées par la loi
7588 - Autres produits divers de gestion courante
76. PRODUITS FINANCIERS
761 - Produits de participations
762 - Produits des autres immobilisations financières
764 - Revenus des valeurs mobilières de placement
765 - Escomptes obtenus
766 - Gains de change
767 - Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
768 - Autres produits financiers
77. PRODUITS EXCEPTIONNELS
771 - Produits exceptionnels sur opérations de gestion
7715 - Contribution exceptionnelle et temporaire
7718 – Autres
773 - Mandats annulés (sur exercices antérieurs) ou atteints par la déchéance quadriennale
775 - Produits des cessions d’éléments d’actif
777 - Quote-part des subventions d’investissement virées au résultat de l’exercice
778 - Autres produits exceptionnels
78. REPRISES SUR AMORTISSEMENTS, DÉPRÉCIATIONS ET PROVISIONS
781 - Reprises sur amortissements, dépréciations et provisions (à inscrire dans les produits d’exploitation)
7811 - Reprises sur amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles
7815 - Reprises sur provisions d’exploitation
7816 - Reprises sur dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles
7817 - Reprises sur dépréciations des actifs circulants
786 - Reprises sur dépréciations et provisions (à inscrire dans les produits financiers)
7865 - Reprises sur provisions financières
7866 - Reprises sur dépréciations des éléments financiers
78662 - Immobilisations financières
78665 - Valeurs mobilières de placement
787 - Reprises sur dépréciations et provisions (à inscrire dans les produits exceptionnels)
7872 - Reprises sur provisions réglementées (immobilisations)
78725 - Reprise sur amortissements dérogatoires
7874 - Reprises sur autres provisions réglementées
78741 - Reprises sur provisions réglementées destinées à renforcer la couverture du besoin en fonds de roulement
78742 - Reprises sur provisions réglementées pour renouvellement des immobilisations
78748 - Autres
7876 - Reprises sur dépréciations exceptionnelles
79. TRANSFERTS DE CHARGES
791 - Transfert de charges d’exploitation
796 - Transfert de charges financières
797 - Transfert de charges exceptionnelles
II. Plan comptable des établissements et services publics sociaux et médico-sociaux dont la capacité ne dépasse pas 100 lits ou places
1. COMPTES DE CAPITAUX
10. DOTATIONS, FONDS DIVERS ET RÉSERVES
102 - Dotations et fonds divers
1021 - Dotation
1022 - Compléments de dotation ; État
10222 - FCTVA1
10228 - Autres compléments de dotation ; État
1023 - Compléments de dotation ; organismes autres que l’État
1025 - Dons et legs en capital
106 - Réserves
1064 - Réserve des plus-values nettes
1068 - Autres réserves
10682 - Excédents affectés à l’investissement
10685 - Excédents affectés à la couverture du besoin en fonds de roulement (réserve de trésorerie)
10686 - Réserve de compensation
10686.0 - Budget général
10686.1 - Services relevant de l'article R.314-74 du CASF
10686.2 - Unité de long séjour
10686.3 - EHPAD
10686.3.1 - EHPAD section tarifaire hébergement
10686.3.2 - EHPAD section tarifaire dépendance
10686.3.3 - EHPAD section tarifaire soins
10686.61 - Maison de retraite
10686.64 - Services de soins infirmiers à domicile
10686.68 - Autres services relevant de l'article L.312-1 du CASF
10687 - Réserve de compensation des charges d’amortissement
10687.0 - Budget général
10687.2 - Unité de long séjour
1À n'utiliser que dans les budgets annexes sociaux et médico-sociaux des collectivités et établissements publics locaux éligibles au FCTVA
10687.3 - EHPAD
10687.3.1 - EHPAD section tarifaire hébergement
10687.3.2 - EHPAD section tarifaire dépendance
10687.3.3 - EHPAD section tarifaire soins
10687.61 - Maison de retraite
10687.64 - Services de soins infirmiers à domicile
10687.68 - Autres services relevant de l'article L.312-1 du CASF
11. REPORT À NOUVEAU (solde créditeur ou débiteur)
110 - Report à nouveau (solde créditeur)
110.0 - Budget général
110.2 - Unité de long séjour
110.3 - EHPAD
110.3.1 - EHPAD section tarifaire hébergement
110.3.2 - EHPAD section tarifaire dépendance
110.3.3 - EHPAD section tarifaire soins
110.61 - Maison de retraite
110.64 - Services de soins infirmiers à domicile
110.68 - Autres services relevant de l'article L.312-1 du CASF
111 - Excédent affecté à des mesures d’exploitation non reconductibles
111.0 - Budget général
111.1 - Services relevant de l’article R.314-74 du CASF
111.2 - Unité de long séjour
111.3 - EHPAD
111.3.1 - EHPAD section tarifaire hébergement
111.3.2 - EHPAD section tarifaire dépendance
111.3.3 - EHPAD section tarifaire soins
111.61 - Maison de retraite
111.64 - Services de soins infirmiers à domicile
111.68 - Autres services relevant de l'article L.312-1 du CASF
114 - Dépenses refusées par l’autorité de tarification en application de l’article R. 314-52 du Code de l’action sociale et des familles
114.1 - Dépenses refusées par l’autorité de tarification en application de l’article R. 314-52 du Code de l’action sociale et des familles
114.1.0 - Budget général
114.1.2 - Unité de long séjour
114.1.3 - EHPAD
114.1.31 - EHPAD section tarifaire hébergement
114.1.32 - EHPAD section tarifaire dépendance
114.1.33 - EHPAD section tarifaire soins
114.1.61 - Maison de retraite
114.1.64 - Services de soins infirmiers à domicile
114.1.68 - Autres services relevant de l'article L.312-1 du CASF
116 - Amortissements comptables excédentaires différés
116.1 - Amortissements comptables excédentaires différés
119 - Report à nouveau (solde débiteur)
119.0 - Budget général
119.1 - Services relevant de l’article R.314-74 du CASF
119.2 - Unité de long séjour
119.3 - EHPAD
119.3.1 - EHPAD section tarifaire hébergement
119.3.2 - EHPAD section tarifaire dépendance
119.3.3 - EHPAD section tarifaire soins
119.61 - Maison de retraite
119.64 - Services de soins infirmiers à domicile
119.68 - Autres services relevant de l'article L.312-1 du CASF
12. RÉSULTAT DE L'EXERCICE (excédent ou déficit)
13. SUBVENTIONS D’INVESTISSEMENT
131 - Subventions d’équipement transférables
139 - Subventions d’investissement inscrites au compte de résultat
14. PROVISIONS RÉGLEMENTÉES
141 - Provisions réglementées destinées à renforcer la couverture du besoin en fonds de roulement
141.1 - Provisions réglementées destinées à renforcer la couverture du BFR. - dotation par recours à l’emprunt
141.2 - Provisions réglementées destinées à renforcer la couverture du BFR - dotation par financement de l’autorité de tarification
142 - Provisions réglementées pour renouvellement des immobilisations
145 - Amortissements dérogatoires
148 - Autres provisions réglementées
15. PROVISIONS
151 - Provisions pour risques
1511 - Provisions pour litiges
1515 - Provisions pour perte de change
1518 - Autres provisions pour risques
157 - Provisions pour charges à répartir sur plusieurs exercices
1572 - Provisions pour gros entretiens ou grandes révisions (PGE)
158 - Autres provisions pour charges
1581 - Provisions pour rémunération des personnes handicapées
1582 - Provisions pour charges sociales et fiscales sur congés à payer
1588 - Autres provisions pour charges
16. EMPRUNTS ET DETTES ASSIMILÉES
163 - Emprunts obligataires
164 - Emprunts auprès des établissements de crédit
1641 - Emprunts en euros
1643 - Emprunts en devises
1644 - Emprunts assortis d’une option de tirage sur ligne de trésorerie
165 - Dépôts et cautionnements reçus
166 - Refinancement de la dette
167 - Emprunts et dettes assortis de conditions particulières
168 - Autres emprunts et dettes assimilées
1681 - Autres emprunts
1687 - Autres dettes
1688 - Intérêts courus
169 - Primes de remboursement des obligations
18. COMPTE DE LIAISON : AFFECTATION (BUDGETS ANNEXES - RÉGIES NON PERSONNALISÉES)
181 - Compte de liaison : affectation à…
2. COMPTES D’IMMOBILISATIONS
20. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
201 - Frais d’établissement
2011 - Frais de constitution
2012- Frais de réorganisation
2013 - Frais d’évaluation
203 - Frais d’études, de recherche et de développement et d'insertion
2031 - Frais d'études
2032 - Frais de recherche et de développement
2033 - Frais d'insertion
205 - Concessions et droits similaires, brevets, licences, marques et procédés, droits et valeurs similaires
208 - Autres immobilisations incorporelles
21. IMMOBILISATIONS CORPORELLES
211 - Terrains
212 - Agencements et aménagements des terrains, plantations à demeure
213 - Constructions sur sol propre
214 - Constructions sur sol d'autrui
215 - Installations, matériel et outillage techniques
216 - Collections ; œuvres d’art
218 - Autres immobilisations corporelles
2181 - Installations générales, agencements, aménagements divers
2182 - Matériel de transport
2183 - Matériel de bureau et matériel informatique
2184 - Mobilier
2185 - Cheptel
2188 - Autres immobilisations corporelles
22. IMMOBILISATIONS REÇUES EN AFFECTATION
221 - Terrains
222 - Agencements et aménagements de terrains, plantations à demeure
223 - Constructions sur sol propre
224 - Constructions sur sol d’autrui
225 - Installations, matériel et outillage technique
226 - Collections, œuvres d’art
228 - Autres immobilisations corporelles
2281 - Installations générales, agencements et aménagements divers
2282 - Matériel de transport
2283 - Matériel de bureau et matériel informatique
2284 - Mobilier
2285 - Cheptel
2288 - Autres immobilisations corporelles
229 - Droits de l’affectant
23. IMMOBILISATIONS EN COURS
231 - Immobilisations corporelles en cours
2312 - Terrains, agencements et aménagements de terrains
2313 - Constructions sur sol propre
2314 - Constructions sur sol d’autrui
2315 - Installations, matériel et outillage techniques
2318 - Autres immobilisations corporelles
232 - Immobilisations incorporelles en cours
237 - Avances et acomptes versés sur commandes d’immobilisations incorporelles
238 - Avances et acomptes versés sur commandes d’immobilisations corporelles
24. IMMOBILISATIONS AFFECTÉES, CONCÉDÉES OU MISES À DISPOSITION
26. PARTICIPATIONS ET CRÉANCES RATTACHÉES À DES PARTICIPATIONS
27. AUTRES IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES
271 - Titres immobilisés (droit de propriété)
272 - Titres immobilisés (droit de créance)
273 - Comptes de placement ( long terme)
2731 - Comptes de placements rémunérés
274 - Prêts
275 - Dépôts et cautionnements versés
276 - Autres créances immobilisées
2761 - Créances diverses
2768 - Intérêts courus
28. AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS
280 - Amortissements des immobilisations incorporelles
2801 - Frais d’établissement
28011 - Frais de constitution
28012 - Frais de réorganisation
28013 - Frais d'évaluation
2803 - Frais d’études, de recherche et de développement et frais d'insertion
28031 - Frais d'études
28032 - Frais de recherche et de développement
28033 – frais d’insertion
2805 - Concessions et droits similaires, brevets, licences, marques et procédés, droits et valeurs similaires
2808 - Autres immobilisations incorporelles
281 - Amortissements des immobilisations corporelles
2811 - Terrains de gisement
2812 - Agencements et aménagements des terrains, plantations à demeure
2813 - Constructions sur sol propre
2814 - Constructions sur sol d’autrui
2815 - Installations, matériel et outillage techniques
2816 - Collections ; œuvre d’art
2818 - Autres immobilisations corporelles
28181 - Installations générales ; agencements, aménagements divers
28182 - Matériel de transport
28183 - Matériel de bureau et matériel informatique
28184 - Mobilier
28185 - Cheptel
28188 - Autres immobilisations corporelles
282 - Amortissements des immobilisations reçues en affectation
2821 - Terrains
2822 - Agencements et aménagements de terrains, plantations à demeure
2823 - Constructions sur sol propre
2824 - Constructions sur sol d’autrui
2825 - Installations, matériel et outillage techniques
2826 - Collections, œuvres d’art
2828 - Autres immobilisations corporelles
28281 - Installations générales, agencements et aménagements divers
28282 - Matériel de transport
28283 - Matériel de bureau et matériel informatique
28284 - Mobilier
28285 - Cheptel
28288 - Autres immobilisations corporelles
2829 - Droits de l’affectant
29. DÉPRÉCIATION DES IMMOBILISATIONS
290 - Dépréciation des immobilisations incorporelles
291 - Dépréciation des immobilisations corporelles
2911 - Terrains
2912 - Agencements et aménagements des terrains, plantations à demeure
2913 - Constructions sur sol propre
2914 - Constructions sur sol d’autrui
2915 - Installations, matériel et outillage techniques
2918 - Autres immobilisations corporelles
292 - Dépréciation des immobilisations reçues en affectation
293 - Dépréciation des immobilisations en cours
2931 - Immobilisations corporelles en cours
2932 - Immobilisations incorporelles en cours
296 - Dépréciation des participations et créances rattachées à des participations
297 - Dépréciation des autres immobilisations financières
2971 - Titres immobilisés (droit de propriété)
2972 - Titres immobilisés (droit de créance)
2974 - Prêts
2975 - Dépôts et cautionnements versés
2976 - Autres créances immobilisées
3. COMPTES DE STOCKS ET EN COURS
31. MATIÈRES PREMIÈRES (ET FOURNITURES)
32. AUTRES APPROVISIONNEMENTS
321 - Produits pharmaceutiques et produits à usage médical
322 - Fournitures consommables
323 - Alimentation
328 - Autres fournitures suivies en stocks
33. EN COURS DE PRODUCTION DE BIENS
35. STOCKS DE PRODUITS
37. STOCKS DE MARCHANDISES
38. STOCKS DES BUDGETS ANNEXES
39. DÉPRÉCIATIONS DES STOCKS ET EN COURS
391 - Dépréciation des matières premières (et fournitures)
392 - Dépréciation des autres approvisionnements
393 - Dépréciation des en cours de production de biens
395 - Dépréciation des stocks de produits
397 - Dépréciation des stocks de marchandises
398 - Dépréciation des stocks des budgets annexes
4. COMPTES DE TIERS
40. FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACHES
401 - Fournisseurs
4011 - Fournisseurs ; exercice courant
4012 - Fournisseurs ; exercice précédent
4014 - Fournisseurs ; exercices antérieurs
4017 - Fournisseurs ; retenues de garanties, oppositions et pénalités de retard d’exécution des marchés
40171 - Fournisseurs - Retenues de Garanties
40172 - Fournisseurs - Oppositions
40173 - Fournisseurs - Pénalités de retard d’exécution des marchés
403 - Fournisseurs ; effets à payer
404 - Fournisseurs d’immobilisations
4041 - Fournisseurs ; achats d’immobilisations ; exercice courant
4042 - Fournisseurs ; achats d’immobilisations ; exercice précédent
4044 - Fournisseurs ; achats d’immobilisations ; exercices antérieurs
4047 - Fournisseurs d’immobilisations ; retenues de garanties, oppositions et pénalités de retard d’exécution des marchés
40471 - Fournisseurs - Achats d'immobilisations - Retenues de garanties
40472 - Fournisseurs - Achats d'immobilisations - Oppositions
40473 - Fournisseurs - Achats d'immobilisations - Pénalités de retard d’exécution des marchés
405 - Fournisseurs d’immobilisations ; effet à payer
407 - Fournisseurs - Différences de conversion
4071 - Fournisseurs - Différences de conversion
4074 - Fournisseurs d’immobilisation - Différences de conversion
408 - Fournisseurs ; factures non parvenues
409 - Fournisseurs débiteurs
4091 - Avances et acomptes versés sur commandes
4097 - Fournisseurs autres avoirs
4098 - Rabais, remises, ristournes à obtenir et autres avoirs non encore reçus
41. REDEVABLES ET COMPTES RATTACHÉS
411 - Redevables ; exercice courant
4111 - Usagers
4112 - Caisse pivot ; forfait de soins
4113 - Caisses de sécurité sociale ; tarifications et prix de journée
41131 - Régime général
41132 - Régime agricole
41133 - Régime de sécurité sociale des travailleurs non salariés des professions non agricoles
41134 - Autres régimes obligatoires de sécurité sociale
4114 - Départements
4115 - Autres tiers payants
4116 - État
41161 - Dotation globale (loi sociale)
41162 - Autres versements de l’État
412 - Redevables ; exercice précédent
4121 - Usagers
4122 - Caisse pivot ; forfait de soins
4123 - Caisses de sécurité sociale ; tarifications et prix de journée
41231 - Régime général
41232 - Régime agricole
41233 - Régime de sécurité sociale des travailleurs non salariés des professions non agricoles
41234 - Autres régimes obligatoires de sécurité sociale
4124 - Départements
4125 - Autres tiers payants
4126 - État
413 - Clients - effets à recevoir
414 - Redevables ; exercices antérieurs (à subdiviser par exercice)
4141 - Usagers
4143 - Caisses de sécurité sociale des travailleurs non salariés des professions non agricoles
41431 - Régime général
41432 - Régime agricole
41433 - Régime de sécurité sociale des travailleurs non salariés des professions non agricoles
41434 - Autres régimes obligatoires de sécurité sociale
4144 - Départements
4145 - Autres tiers payants
4146 - État
415 - Créances irrécouvrables admises en non-valeur
4151 - Par le juge des comptes
4152 - Par le conseil d’administration
417 - Redevables - Différences de conversion
418 - Redevables ; produits à recevoir
419 - Redevables créditeurs
4191 - Avances reçues
41911 - Usagers
41913 - Caisses de sécurité sociale
41914 - Départements
41915 - Autres tiers payants
41916 - État
41917 - Avances et contributions des hébergés
419171 - Provision versée par les hébergés en attente d’admission à l’aide sociale
419172 - Contributions des hébergés admis à l’aide sociale
4192 - Avances reçues des clients
4197 - Clients, autres avoirs
42. PERSONNEL ET COMPTES RATTACHÉS
421 - Personnel - rémunérations dues
4211 - Personnel - rémunérations dues ; exercice courant
4212 - Personnel - rémunérations dues ; exercice précédent
4214 - Personnel - rémunérations dues ; exercices antérieurs
427 - Personnel - oppositions
428 - Personnel - charges à payer et produits à recevoir
4281 - Prime de service à répartir
4282 - Dettes provisionnées pour congés à payer
4286 - Autres charges à payer
4287 - Produits à recevoir
429 - Déficits et débets des comptables et régisseurs
43. SÉCURITE SOCIALE ET AUTRES ORGANISMES SOCIAUX
431 - Sécurité sociale
437 - Autres organismes sociaux
438 - Organismes sociaux - charges à payer et produits à recevoir
4382 - Charges sociales sur congés à payer
4386 - Autres charges à payer
4387 - Produits à recevoir
44. ÉTAT ET AUTRES COLLECTIVITÉS PUBLIQUES
442 - État - Impôts et taxes recouvrables sur des tiers
443 - Opérations particulières avec l’État, les collectivités publiques, les organismes internationaux
4431 - Opérations particulières avec les collectivités d’assistance
44311 - Opérations particulières avec les collectivités d’assistance – contributions versées par les hébergés
44312 - Opérations particulières avec les collectivités d’assistance – ressources encaissées par le comptable
443121 - Ressources encaissées par le comptable
443122 - Contributions à reverser par le comptable à la collectivité d’assistance
4432 - État
44321 - État - Dépenses
44322 - État - Recettes
44327 - État - Aide sociale - Versement des contributions des hébergés
4433 - Département
44331 - Département - Dépenses
44332 - Département - Recettes
44337 - Département - Aide sociale - Versement des contributions des hébergés
4436 - École nationale de la santé publique
44361 - ENSP - Dépenses
44362 - ENSP - Recettes
4438 - Autres collectivités publiques, organismes internationaux
44381 - Autres collectivités - Dépenses
44382 - Autres collectivités- Recettes
445 - État, taxe sur le chiffre d’affaire
4452 - TVA due intra-communautaire
4455 - Taxes sur le chiffre d’affaires à décaisser
4456 - Taxes sur le chiffre d’affaires déductibles
4457 - Taxes sur le chiffre d’affaires collectées
4458 - Taxes sur le chiffre d’affaires à régulariser ou en attente
447 - Autres impôts, taxes et versements assimilés
4471 - Taxes sur les salaires
4478 - Autres impôts et taxes
448 - État, charges à payer et produits à recevoir
4482 - Charges fiscales sur congés à payer
4486 - Autres charges à payer
4487 - Produits à recevoir
45. COMPTE DE LIAISON AVEC LA COMPTABILITÉ PRINCIPALE ET BUDGETS ANNEXES
451 - Compte de rattachement avec le budget principal
452 - Unités de long séjour
455 - Dotation non affectée
456 - Services relevant de l'article L. 312-1 du CASF
4561 - Maisons de retraite
4563 - Activité de production et de commercialisation
4564 - Services de soins infirmiers à domicile pour personnes âgées
4565 - Activité sociale
4568 - Autres services relevant de l'article L. 312-1 du CASF 458 - Autres services à comptabilité distincte
46. DÉBITEURS ET CRÉDITEURS DIVERS
462 - Créances sur cessions d’immobilisations
463 - Fonds en dépôts
4631 - Fonds gérés pour le compte des malades majeurs protégés par la loi du 3 janvier 1968
46311 - Fonds gérés par le gérant de tutelle préposé ou le directeur gérant d’affaires
46312 - Fonds des hospitalisés et hébergés sous sauvegarde de justice
46313 - Fonds des hospitalisés et hébergés sous tutelle ou curatelle
46314 - Fonds des bénéficiaires d’une mesure d’accompagnement judiciaire
4632 - Fonds reçus ou déposés ; usagers
46321 - Fonds reçus ou déposés ; hospitalisés et hébergés
46322 - Fonds trouvés sur les décédés
46324 - Fonds appartenant à des malades sortis
46328 - Fonds reçus ou déposés; autres
4633 - Autres fonds en dépôt
46331 - Pécule
46332 - Fonds de solidarité
4634 - Gestion des biens des malades majeurs protégés par la loi du 3 janvier 1968
46341 - Masse des prélèvements opérés sur les ressources des malades majeurs protégés
46342 - Remise du préposé
46343 - Mesures conservatoires, avances de frais
466 - Excédents de versement
467 - Autres comptes débiteurs ou créditeurs
4671 - Autres comptes créditeurs
46711 - Créditeurs divers ; exercice courant
46712 - Créditeurs divers ; exercice précédent
46714 - Créditeurs divers ; exercices antérieurs
4672 - Autres comptes débiteurs
46721 - Débiteurs divers ; exercice courant
46722 - Débiteurs divers ; exercice précédent
46724 - Débiteurs divers ; exercices antérieurs
4677 - Débiteurs et créditeurs divers - Différences de conversion
46771 - Créditeurs divers - Différences de conversion
46772 - Débiteurs divers - Différences de conversion
468 - Divers - charges à payer et produits à recevoir
4682 - Charges à payer sur ressources affectées
46821 - Fonds à engager
46828 - Autres ressources affectées
4684 - Produits à recevoir sur ressources affectées
46841 - Fonds à engager
46848 - Autres ressources affectées
4686 - Autres charges à payer
4687 - Produits à recevoir
47. COMPTES TRANSITOIRES OU D’ATTENTE
471 - Recettes à classer ou à régulariser
4711 - Versements des régisseurs
4712 - Virements réimputés
4713 - Recettes perçues avant émission des titres
4714 - Recettes perçues en excédent à réimputer
47141 - Recettes perçues en excédent à réimputer (ne concerne que les comptables utilisant l’application HTR)
4718 - Autres recettes à régulariser
472 - Dépenses à classer ou à régulariser
4721 - Dépenses réglées sans mandatement préalable
4722 - Commissions bancaires en instance de mandatement (cartes bancaires)
4728 - Autres dépenses à régulariser
475 - Legs et donations en cours de réalisation
476 - Différence de conversion - Actif
4761 - Diminution des créances
47611 - Diminution des prêts
47612 - Diminution d’autres créances
4762 - Augmentation des dettes
47621 - Augmentation d’emprunts et dettes assimilées
47622 - Augmentation d’autres dettes
4768 - Différences compensées par couverture de change
477 - Différence de conversion - Passif
4771 - Augmentation des créances
47711 - Augmentation des prêts
47712 - Augmentation d’autres créances
4772 - Diminution des dettes
47721 - Diminution d’emprunts et dettes assimilées
47722 - Diminution d’autres dettes
4778 - Différences compensées par couverture de change
478 - Autres comptes transitoires
4781 - Frais de poursuite rattachés
4788 - Autres comptes transitoires
48. COMPTES DE RÉGULARISATION
481 - Charges à répartir sur plusieurs exercices
4812 - Frais d’acquisition des immobilisations
4816 - Frais d’émission des emprunts obligataires
4817 - Pénalités de renégociation de la dette
4818 - Charges différées liées à l’obligation d’équilibre budgétaire
486 - Charges constatées d’avance
487 - Produits constatés d’avance
49. DÉPRÉCIATION DES COMPTES DE TIERS
491 - Dépréciation des comptes de redevables
492 - Dépréciation des comptes de clients
496 - Dépréciation des comptes de débiteurs divers
5. COMPTES FINANCIERS
50. VALEURS MOBILIÈRES DE PLACEMENT
506 - Obligations
507 - Bons du Trésor
508 - Autres valeurs mobilières et créances assimilées
51. TRÉSOR ET ÉTABLISSEMENTS FINANCIERS ET ASSIMILÉS
511 - Valeurs à l’encaissement
5113 - Chèques vacances et assimilés
5115 - Cartes bancaires à l’encaissement
5116 - TIP à l’encaissement
5117 - Valeurs impayées
51172 - Chèques impayés
51175 - Cartes bancaires impayées
51176 - TIP impayés
51178 - Autres valeurs impayées
5118 - Autres valeurs à l’encaissement
515 - Compte au Trésor
516 - Comptes à terme de placement (court terme)
5161 - Comptes de placement rémunérés
5162 - Comptes à terme
518 - Intérêts courus
5186 - Intérêts courus à payer
5187 - Intérêts courus à recevoir
519 - Crédit de trésorerie
5192 - Avances de trésorerie
5193 - Lignes de crédit de trésorerie
54. RÉGIES D’AVANCES ET ACCRÉDITIFS
541 - Disponibilités chez les régisseurs
5411 - Régisseurs d’avances (avances)
5412 - Régisseurs de recettes (fonds de caisse)
5413 - Administrateurs de legs
58. VIREMENTS INTERNES
580 - Virements internes
583 - Encaissements manuels
584 - Encaissements par lecture optique
585 - Encaissements par la procédure NOE
589 - Virements internes : reprise des balances de sortie
59. DÉPRÉCIATION DES COMPTES FINANCIERS
6. COMPTES DE CHARGES
60. ACHATS ET VARIATION DES STOCKS
601 - Achats stockés de matières premières et fournitures
602 - Achats stockés ; autres approvisionnements
6021 - Produits pharmaceutiques et produits à usage médical
6022 - Fournitures consommables
6023 – Alimentation
6028 - Autres fournitures suivies en stocks
603 - Variation des stocks
6031 - Variation des stocks de matières premières et fournitures
6032 - Variation des stocks des autres approvisionnements
6037 - Variation des stocks de marchandises
606 - Achats non stockés de matières et fournitures
6061 - Fournitures non stockables
6062 - Fournitures non stockées
6063 – Alimentation
6066 - Fournitures médicales
6068 - Autres achats non stockés de matières et fournitures
607 - Achats de marchandises
609 - Rabais, remises et ristournes obtenus sur achats
6091 - Rabais, remises, ristournes obtenus sur achats stockés de matières premières et fournitures
6092 - Rabais, remises, ristournes obtenus sur achats d’autres approvisionnements stockés
6096 - Rabais, remises, ristournes obtenus sur achats non stockés de matières et fournitures
6097 - Rabais, remises, ristournes obtenus sur achats de marchandises
61. SERVICES EXTÉRIEURS
611 - Prestations de services avec des entreprises
6111 - Prestations à caractère médical
6112 - Prestations à caractère médico-social
612 - Redevances de crédit-bail
613 - Locations
614 - Charges locatives et de copropriété
615 - Entretien et réparations
616 - Primes d’assurances
617 - Études et recherches
618 - Divers
619 - Rabais, remises, ristournes obtenus sur services extérieurs
62. AUTRES SERVICES EXTÉRIEURS
621 - Personnel extérieur à l’établissement
6211 - Personnel intérimaire
6215 - Personnel affecté à l’établissement
6218 - Autres personnels extérieurs
622 - Rémunérations d’intermédiaires et honoraires
623 - Publicité, publications, relations publiques
624 - Transports de biens, d’usagers et transports collectifs du personnel
625 - Déplacements, missions et réceptions
626 - Frais postaux et frais de télécommunications
627 - Services bancaires et assimilés
628 - Divers
6281 - Prestations de blanchissage à l’extérieur
6282 - Prestations d’alimentation à l’extérieur
6283 - Prestation de nettoyage à l’extérieur
6284 - Prestation d’informatique à l’extérieur
6287 - Remboursement de frais
6288 - Autres
629 - Rabais, remises, ristournes obtenus sur autres services extérieurs
63. IMPOTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILÉS
631 - Impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations (administration des impôts)
6311 - Taxe sur les salaires
6312 - Taxe d’apprentissage
6318 - Autres impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations
633 - Impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations (autres organismes)
635 - Autres impôts, taxes et versements assimilés (administration des impôts)
637 - Autres impôts, taxes et versements assimilés (autres organismes)
64. CHARGES DE PERSONNEL
641 - Rémunérations du personnel non médical
6411 - Personnel titulaire et stagiaire
6413 - Personnel non titulaire sur emplois permanents
6415 - Personnel non médical de remplacement
6416 - Emplois d’insertion
6417 – Apprentis
6419 - Remboursements sur rémunérations du personnel non médical
642 - Rémunération du personnel médical
6422 - Rémunération du personnel médical
6429 - Remboursements sur rémunérations du personnel médical
643 - Personnes handicapées
6431 - Rémunération directe versée par l’ESAT (établissement spécialisé d’aide par le travail)
6432 - Aide au poste
6438 - Autres rémunérations
645 - Charges de sécurité sociale et de prévoyance
6451 - Personnel non médical
6452 - Personnel médical
6459 - Remboursements sur charges de sécurité sociale et de prévoyance
646 - Personnes handicapées
6461 - Cotisations à la MSA
6462 - Cotisations à l’URSSAF
6463 - Cotisations aux mutuelles
6464 - Cotisations aux caisses de retraite
6468 - Autres
647 - Autres charges sociales
648 - Autres charges de personnel
65. AUTRES CHARGES DE GESTION COURANTE
651 - Redevances pour concessions, brevets, licences, procédés, droits et valeurs similaires
654 - Pertes sur créances irrécouvrables
655 - Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun
6551 - Quote-part de résultat sur opérations faites dans le cadre d’un groupement de coopération sociale et médico-sociale
6558 - Quote-part de résultat sur opérations faites dans le cadre d’un autre groupement
657 - Subventions
658 - Charges diverses de gestion courante
66. CHARGES FINANCIERES
661 - Charges d’intérêts
665 - Escomptes accordés
666 - Pertes de change
667 - Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement
668 - Autres charges financières
67. CHARGES EXCEPTIONNELLES
671 - Charges exceptionnelles sur opérations de gestion
673 - Titres annulés (sur exercices antérieurs)
675 - Valeurs comptables des éléments d’actif cédés
678 - Autres charges exceptionnelles
68. DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS, AUX DÉPRÉCIATIONS ET AUX PROVISIONS
681 - Dotations aux amortissements, aux dépréciations et aux provisions : charges d’exploitation
6811 - Dotations aux amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles
6812 - Dotations aux amortissements des charges d’exploitation à répartir
6815 - Dotations aux provisions d’exploitation
6816 - Dotations aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles
6817 - Dotations aux dépréciations des actifs circulants
68173 - Stocks et en-cours
68174 - Créances
686 - Dotations aux amortissements, aux dépréciations et aux provisions : charges financières
687 - Dotations aux amortissements, aux dépréciations et aux provisions : charges exceptionnelles
6871 - Dotations aux amortissements exceptionnels des immobilisations
6872 - Dotations aux provisions réglementées (immobilisations)
68725 - Dotation aux amortissements dérogatoires
6874 - Dotations aux autres provisions réglementées
68741 - Dotations aux provisions réglementées destinées à renforcer la couverture du besoin en fonds de roulement
68742 - Dotations aux provisions réglementées pour renouvellement des immobilisations
68748 – Autres
6876 - Dotations aux dépréciations exceptionnelles
7. COMPTES DE PRODUITS
70. PRODUITS
701 - Vente de produits finis
702 - Ventes de produits intermédiaires
703 - Ventes de produits résiduels
706 - Prestations de services
707 - Ventes de marchandises
708 - Produits des activités annexes
709 - Rabais, remises, ristournes accordés par l’établissement
71. PRODUCTION STOCKÉE (OU DESTOCKAGE)
713 - Variation des stocks, en cours de production, produits
7133 - Variation des en-cours de production de biens
7135 - Variation des stocks de produits
72. PRODUCTION IMMOBILISÉE
73. DOTATIONS ET PRODUITS DE TARIFICATION
731 - Produits des tarifications relevant de l’article L. 312-1 du CASF
7311 - Forfait global de soins (art 5 loi APA)
7312 - Prix de journée hébergement (établissements relevant du 6° de l’article L. 312-1 du CASF)
7313 - Prix de journée (établissements relevant de l’article L. 312-1 sauf le 6°)
7315 - Dotation globale soins SSIAD
73151 - Dotation globale soins SSIAD - personnes âgées
73152 - Dotation globale soins SSIAD - personnes handicapées
73158 - Dotation globale soins SSIAD - autres
7316 - Dotation globale des établissements relevant de l’art L. 312-1 du CASF
7317 - Tarif hébergement (E.H.P.A.D.)
73171 - Département
73172 - Hébergé
7318 - Autres produits des établissements relevant de la loi sociale
734 - Tarif dépendance
7341 - Tarif dépendance couvert par l’APA
7342 - Participation du résident au tarif dépendance
7343 - Contribution de l’assurance maladie prévue à l’article R. 314-188 du CASF
7344 - Dotation budgétaire globale (APA)
736 - Tarifs soins (E.H.P.A.D.)
7361 - Dotation globale de financement soins
7362 - Hébergé
737 - Produits des prestations non prises en compte dans les tarifs journaliers afférents aux soins
7371 - Prestations exclues du calcul des tarifs journaliers afférents aux soins
7372 - Produit de la facturation des charges non incluses dans les tarifs journaliers afférents aux soins (tarif partiel)
74. SUBVENTIONS D’EXPLOITATION ET PARTICIPATIONS
747 - Fonds à engager
748 - Autres subventions et participations
7481 - Fonds pour l’emploi hospitalier
7484 - Aide forfaitaire à l'apprentissage
7488 - Autres
75. AUTRES PRODUITS DE GESTION COURANTE
751 - Redevances pour concessions, brevets, licences, marques, procédés, droits et valeurs similaires
754 - Remboursements de frais
755 - Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun
7551 - Quote-part de résultat sur opérations faites dans le cadre d’un groupement de coopération sociale et médico-sociale
7558 - Quote-part de résultat sur opérations faites dans le cadre d’un autre groupement
758 - Produits divers de gestion courante
7586 - Produits de la gestion des actes de la vie civile des personnes protégées par la loi
7588 - Autres produits divers de gestion courante
76. PRODUITS FINANCIERS
761 - Produits de participations
762 - Produits des autres immobilisations financières
764 - Revenus des valeurs mobilières de placement
765 - Escomptes obtenus
766 - Gains de change
767 - Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
768 - Autres produits financiers
77. PRODUITS EXCEPTIONNELS
771 - Produits exceptionnels sur opérations de gestion
7715 - Contribution exceptionnelle et temporaire
7718 – Autres
773 - Mandats annulés (sur exercices antérieurs) ou atteints par la déchéance quadriennale
775 - Produits des cessions d’éléments d’actif
777 - Quote-part des subventions d’investissement virées au résultat de l’exercice
778 - Autres produits exceptionnels
78. REPRISES SUR AMORTISSEMENTS, DÉPRÉCIATIONS ET PROVISIONS
781 - Reprises sur amortissements, dépréciations et provisions (à inscrire dans les produits d’exploitation)
7811 - Reprises sur amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles
7815 - Reprises sur provisions d’exploitation
7816 - Reprises sur dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles
7817 - Reprises sur dépréciations des actifs circulants
786 - Reprises sur dépréciations et provisions (à inscrire dans les produits financiers)
787 - Reprises sur dépréciations et provisions (à inscrire dans les produits exceptionnels)
7872 - Reprises sur provisions réglementées (immobilisations)
78725 - Reprise sur amortissements dérogatoires
7874 - Reprises sur autres provisions réglementées
78741 - Reprises sur provisions réglementées destinées à renforcer la couverture du besoin en fonds de roulement
78742 - Reprises sur provisions réglementées pour renouvellement des immobilisations
78748 - Autres
7876 - Reprises sur dépréciations exceptionnelles
79. TRANSFERTS DE CHARGES
791 - Transfert de charges d’exploitation
796 - Transfert de charges financières
797 - Transfert de charges exceptionnelles
Informations sur ce texte
NOR : BUDR0900006J
Nature :
Date : 31/03/2009
Nos fiches associées citant ce texte