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Affaires jointes C-458/14 et C-67/15: Arrêt de la Cour (cinquième chambre) du 14 juillet 2016 (demandes de décision préjudicielle du Tribunale Amministrativo Regionale per la Lombardia, Tribunale Amministrativo Regionale per la Sardegna

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12.9.2016   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 335/6


Arrêt de la Cour (cinquième chambre) du 14 juillet 2016 (demandes de décision préjudicielle du Tribunale Amministrativo Regionale per la Lombardia, Tribunale Amministrativo Regionale per la Sardegna — Italie) — Promoimpresa srl (C-458/14)/Consorzio dei comuni della Sponda Bresciana del Lago di Garda e del Lago di Idro, Regione Lombardia et Mario Melis e.a. (C-67/15)/Comune di Loiri Porto San Paolo, Provincia di Olbia Tempio

(Affaires jointes C-458/14 et C-67/15) (1)

((Renvoi préjudiciel - Marchés publics et liberté d’établissement - Article 49 TFUE - Directive 2006/123/CE - Article 12 - Concessions de biens du domaine maritime, lacustre et fluvial ayant un intérêt économique - Prorogation automatique - Absence de procédure d’appel d’offres))

(2016/C 335/06)

Langue de procédure: l’italien

Juridictions de renvoi

Tribunale Amministrativo Regionale per la Lombardia, Tribunale Amministrativo Regionale per la Sardegna

Parties dans la procédure au principal

Parties requérantes: Promoimpresa srl (C-458/14), et Mario Melis e.a. (C-67/15)

Parties défenderesses: Consorzio dei comuni della Sponda Bresciana del Lago di Garda e del Lago di Idro, Regione Lombardia (C-458/14), Comune di Loiri Porto San Paolo, Provincia di Olbia Tempio (C-67/15)

en présence de: Alessandro Piredda e.a.

Dispositif

1)

L’article 12, paragraphes 1 et 2, de la directive 2006/123/CE du Parlement européen et du Conseil, du 12 décembre 2006, relative aux services dans le marché intérieur, doit être interprété en ce sens qu’il s’oppose à une mesure nationale, telle que celle en cause au principal, qui prévoit la prorogation automatique des autorisations en cours sur le domaine maritime et lacustre et destinées à l’exercice d’activités touristico-récréatives, en l’absence de toute procédure de sélection entre les candidats potentiels.

2)

L’article 49 TFUE doit être interprété en ce sens qu’il s’oppose à une législation nationale, telle que celle en cause au principal, qui permet une prorogation automatique des concessions sur le domaine public en cours et destinées à l’exercice d’activités touristico-récréatives, dans la mesure où ces concessions présentent un intérêt transfrontalier certain.


(1)  JO C 448 du 15.12.2014

JO C 146 du 04.05.2015


Informations sur ce texte

Type de jurisprudence : Juridiction européenne

Juridiction : CJUE

Nature : Communication arrêt

CELEX : 62014CA0458

Date : 12/09/16