Mise en place d’un dispositif de remédiation : « Vacances apprenantes »

La crise sanitaire liée à la Covid-19 a considérablement bouleversé le quotidien des établissements scolaires et accru les disparités entre les élèves lors du confinement du printemps. Paradoxalement, les taux de passage vers la voie générale se sont envolés, paupérisant ainsi un peu plus la riche voie professionnelle au sortir du collège.

Le travail sur l’orientation entrepris au cours du premier trimestre n’a souvent pas reçu un écho suffisamment déterminant lors de l’ébauche du deuxième. L’évaluation asymétrique réalisée dans la dernière partie de l’année scolaire a eu pour conséquence une réévaluation des ambitions de nombreux élèves.

La disparité de la transmission des savoirs, tant quantitativement que qualitativement, a généré une hétérogénéité sans précédent dans la cohorte qui est entrée au lycée pour la rentrée 2020. Il a donc fallu apporter une réponse adaptée à ce nouveau cas de figure. De nombreux dispositifs proposés à l’échelon national, encouragés par les rectorats, ont vu le jour dans les établissements afin de compenser les écarts générés par la crise sanitaire. C’est le cas du dispositif « Vacances apprenantes » qui, prévu pour les vacances d’été 2020, se déclinait en « École ouverte », « École ouverte buissonnière » ou « Colos apprenantes ».

Le CPE, par son expertise au moment de la liaison troisième/seconde est à même de définir, grossièrement, les contours de la future cohorte primo-lycéenne. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’expérience qui suit.