Dans la fonction publique territoriale, 61 % des emplois permanents sont occupés par des femmes (contre 43 % dans le secteur privé). Depuis la loi « TFP » du 6 août 2019, qui impose notamment l’élaboration d’un plan d’action pluriannuel pour l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans les collectivités de plus de 20 000 habitants, des progrès importants ont été réalisés. Néanmoins, les obligations réglementaires n’ont pas permis de développer des actions systémiques, nécessaires pour atteindre l’égalité réelle entre les femmes et les hommes.
Le 31 mars 2022, à l’issue de l’accord national interprofessionnel (ANI) sur l’égalité professionnelle et la qualité de vie au travail, la qualité de vie au travail (QVT) est devenue « la qualité de vie et des conditions de travail » (QVCT).
Cette évolution ajoute, au prisme de la santé, l’amélioration de l’expérience collaborateur. La QVCT permet d’élargir les facteurs sur lesquels intervenir pour rendre l’égalité réelle au profit de toutes et tous, au sein des collectivités locales mais aussi pour les bénéficiaires des politiques publiques. C’est ce qu’ont étudié les auteurs, élèves administrateurs de l’INET, du dernier cahier (n° 31) de l’Observatoire de la MNT intitulé « S’engager pour l’égalité femmes-hommes, un bénéfice pour toutes et tous », et réalisé en partenariat avec l’AATF et le CNFPT.