C’est ce que vient d’apprendre à ses dépends un constructeur, qui avait acquis auprès d’une commune une ancienne caserne, pour y réaliser des logements. Il a en effet été jugé que l’ancienne caserne restait partie du domaine public, et ce « sans qu’y fassent obstacle les circonstances qu’avant cette date, [elle] n’était plus affecté[e] à la gendarmerie », la section de gendarmerie locale ayant été antérieurement dissoute.
Cette solution avait déjà été consacrée en 2009 (CE, 28 décembre 2009, n° 290937, Brasserie du Théâtre). Elle ne trouve plus à s’appliquer aussi souvent, car depuis l’entrée en vigueur du Code général de la propriété des personnes publiques, la définition de la domanialité publique a été modifiée.
Texte de référence : Conseil d’État, 8e et 3e sous-sections réunies, 7 mai 2012, n° 342107, publié au recueil Lebon