Élaboré conjointement par les ministères de la Santé et de la Transition écologique, il vise notamment à « mieux évaluer les risques émergents pour préparer l’avenir et rendre le citoyen acteur de sa santé en l’informant des risques associés à son environnement », a estimé la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili sur Twitter.
Ce nouveau plan, dont la mise en consultation a été retardée pour cause d’épidémie de Covid, liste 19 « actions » liées à « quatre objectifs prioritaires » tournant autour de la recherche, de l’information du public ou encore de la réduction des risques, avec par exemple un accent mis sur la surveillance de la santé de la faune sauvage, alors que le Covid est né d’une « zoonose », transmission d’un virus de l’animal à l’humain.
Sur l’information, il prévoit par exemple la création d’une application pour expliquer comment réduire l’exposition aux ondes de la téléphonie portable ou d’une autre, « Scan4Chem, qui permettra, en le scannant, de savoir si un objet contient des substances extrêmement préoccupantes », à l’image d’applications existantes pour les produits alimentaires ou cosmétiques.
Mais il ne traite pas de certains dossiers emblématiques ou controversés, comme les produits phytosanitaires, la pollution de l’air ou la mise en œuvre de la 5G par exemple, pour lesquels les ministères soulignent qu’existent des « plans dédiés ».
La consultation en ligne sera ouverte jusqu’au 9 décembre 2020 sur consultation-plan-sante-environnement.gouv.fr.
Le plan devrait ensuite entrer en vigueur début 2021, pour une durée jusqu’en 2024.
Ses précédentes versions ont notamment débouché sur l’interdiction du bisphénol A – perturbateur endocrinien reconnu – dans les tickets de caisse ou de l’utilisation du perchloroéthylène – cancérigène avéré – dans les pressings.
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