La vaccination reste réservée en priorité aux personnes de plus de 75 ans, de plus de 50 ans souffrant de comorbidités et aux adultes à très haut risque, mais le décret n° 2021-248 prévoit que les pharmaciens peuvent « prescrire les vaccins (..) à toute personne », sauf à celles « présentant un trouble de l’hémostase » et aux femmes enceintes.
Ces dernières doivent passer par les sages-femmes, qui pourront également prescrire un vaccin à « l’entourage » des parturientes et du nouveau-né.
Ces professionnels de santé peuvent aussi « administrer les vaccins (…) à toute personne », sauf à celles « ayant des antécédents de réaction anaphylactique », soit à « un des composants de ces vaccins », soit « lors de la première injection ».
Une condition reprise à l’identique pour les infirmiers, qui peuvent utiliser sans supervision les vaccins à vecteur viral comme celui d’AstraZeneca, mais doivent s’assurer « qu’un médecin puisse intervenir à tout moment » pour ceux à ARN messager comme ceux de Pfizer ou Moderna.
Ces mesures entrent « en vigueur immédiatement », précise le décret.
« Les pharmaciens et les sages-femmes peuvent vacciner depuis aujourd’hui (…) avec les vaccins AstraZeneca, qui sont disponibles », a confirmé le ministre de la Santé, Olivier Véran, vendredi 5 mars sur RMC et BFMTV.
Jeudi soir, le Premier ministre, Jean Castex, avait annoncé que la vaccination en pharmacie débutera « à compter de la semaine du 15 mars » pour « les personnes ayant plus de 50 ans et présentant une comorbidité ».
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