Redoutant une deuxième vague épidémique « plus virulente et plus dure encore que la première », les sept ordres professionnels affirment dans un communiqué qu’« il faut cette fois impérativement éviter les retards de diagnostic et de prise en charge » constatés au printemps.
Contrairement à la première vague de Covid-19, « les cabinets et les officines restent ouverts » et « assurent les soins », sur place, à distance ou à domicile, « dans des conditions optimales de sécurité sanitaire », assurent-ils.
Les ordres rappellent que « la consultation, les examens et soins médicaux font partie des motifs de sorties autorisées » figurant sur l’attestation de déplacement dérogatoire en vigueur depuis vendredi 30 octobre 2020.
Le premier confinement entre mars et mai avait provoqué une chute brutale d’activité pour les professions de santé, en particulier les dentistes et les kinésithérapeutes, d’après les données des remboursements publiés chaque mois par l’Assurance maladie.
Autre signe du retard accumulé durant cette période, la Sécurité sociale avait aussi estimé que « plusieurs centaines de milliers de tests » de dépistage du cancer colorectal et quelque 180 000 endoscopies manquaient à l’appel au premier semestre.
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