Deux prototypes de tests rapides, dits « antigéniques », ont déjà été placés au banc d’essai durant l’été, l’un ayant montré « une meilleure sensibilité », quoique inférieure au désormais fameux test PCR.
L’AP-HP en a donc « commandé 100 000 » exemplaires, qui sont « en cours de livraison », et s’apprête à « démarrer cette semaine une évaluation de leur faisabilité en conditions réelles ».
À cette fin, « un protocole d’essai clinique sera déposé pour une étude "en double systématique" sur environ 800 personnes », dont les prélèvements seront « systématiquement testés par les deux méthodes » (rapide et PCR).
L’objectif affiché est de « permettre de déployer à grande échelle à partir de mi-septembre ces opérations de dépistage ».
Ces tests rapides, dont « les résultats sont connus en 30 minutes », sont « tout à fait adaptés aux opérations massives de dépistage », assure l’AP-HP.
S’il permet « d’isoler de manière plus précoce » une personne contaminée, un résultat positif doit cependant être « impérativement confirmé » par PCR, qui reste « le test de référence ».
Le ministre de la Santé Olivier Véran avait indiqué mardi 8 septembre que des tests antigéniques devraient commencer à être « déployés » « cette semaine, en Île-de-France ». « On devrait démarrer à partir de mercredi à l’AP-HP », avait-il ajouté.
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