![[ép. 227] Eau et assainissement : un point sur la nouvelle loi](https://www.weka.fr/actualite/wp-content/uploads/2025/04/ep-227-eau-et-assainissement-un-point-sur-la-nouvelle-loi-1-300x161.png)
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![[ép. 225] Quelle réforme de la responsabilité pénale au lendemain du rapport Vigouroux ?](https://www.weka.fr/actualite/wp-content/uploads/2025/03/ep-225-quelle-reforme-de-la-responsabilite-penale-au-lendemain-du-rapport-vigouroux-300x161.png)
Bien que non dotées de compétences propres en matière de santé, les villes et les intercommunalités sont « des acteurs indispensables pour promouvoir la santé mentale », estime Réseau français des Villes Santé (RfVS). « La santé mentale traverse toutes les compétences d’une municipalité, explique son président, Yannick Nadesan. Ainsi, habiter un logement sain, se déplacer, accéder à un espace naturel, participer à un temps collectif, manger sainement, bénéficier d’un environnement apaisé, pratiquer une activité physique, sportive ou culturelle, etc. sont des leviers majeurs pour la santé et le bien-être. »
Ce réseau national de 116 villes et intercommunalités engagées pour la santé vient donc de publier un ouvrage intitulé : « Repenser les actions de la ville au prisme de la santé mentale. Exemples d’actions des Villes-Santé ». Cette nouvelle publication s’appuie sur quatre années de travaux initiés par le groupe de travail « Villes et santé mentale » du RfVS (qui rassemble 59 agents et élus de 41 villes-santé) durant la période de crise sanitaire de la Covid-19.
Cet ouvrage définit le rôle des villes et des intercommunalités en mettant en avant les leviers dont elles disposent pour agir en santé mentale. En ce sens, il constitue une base de repères et de ressources pour l’action dans une approche de « santé mentale dans toutes les politiques », soutient le RfVS. Il propose des pistes de réponses aux interrogations suivantes : comment les villes peuvent-elles s’emparer de leurs compétences pour agir sur la santé mentale de leurs habitants ? Comment une ville peut-elle favoriser des environnements et des conditions favorables à la santé mentale ? Comment penser la ville en y intégrant la notion d’intersectorialité que nécessite la santé mentale ?
En complément, l’ouvrage présente des exemples d’actions portées par les Villes-Santé afin d’agir sur les multiples déterminants de la santé mentale. Ainsi, de Lille, qui organise des formations aux premiers secours en santé mentale (PPSM) dans les quartiers, à Limoges, qui sensibilise à la santé mentale dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV), en passant par l’Eurométropole de Metz, qui favorise l’accès et le maintien dans le logement du parc social aux personnes vivant avec un trouble psychique, cette nouvelle publication propose 25 fiches-actions.
Par ailleurs, l’ouvrage présente le contexte, les connaissances scientifiques en matière de santé mentale, explore des pistes d’actions concrètes et valorise les approches partenariales, fédératrices pour les acteurs du territoire.
Enfin, ses auteurs formulent des recommandations pour l’action. « Nous portons le souhait que non seulement les villes et intercommunalités se saisissent de ce sujet, mais aussi que les politiques nationales intègrent l’importance d’inclure systématiquement la santé mentale et l’action locale dans leur conception, comme leviers majeurs de réussite et d’efficacité de notre système de santé », espère le président du Réseau français des Villes Santé.
