Les huit agences sanitaires, « ou opérateurs de la mission Santé », concernés par ces économies sont l’Agence de la Biomédecine, l’Anses (alimentation, environnement, travail), ANSM (agence du médicament), l’EHESP (Ecole des hautes études en santé publique), l’INCa (Institut du Cancer) ainsi que les trois agences appelées à fusionner, ajoute le ministère. Cette fusion « ne devrait intervenir qu’en 2016 et n’a pas pour objectif de diminuer leurs ressources », selon la même source.
C’est le Dr François Bourdillon, directeur général de l’Institut de veille sanitaire (InVS) qui est chargé par la ministre de la Santé d’une mission préparatoire à cette fusion de son organisme avec l’Inpes (éducation et prévention) et l’Eprus, l’établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires. Ces trois agences seront regroupées au sein d’un Institut pour la prévention, la veille et l’intervention en santé publique. « Pour la première fois, la France sera dotée, à l’instar des Etats-Unis, de l’Angleterre ou du Québec, d’un établissement regroupant à la fois les missions de prévention et de promotion de la santé, d’alertes et de surveillance, et d’intervention et de réponses », a commenté mercredi l’InVS.
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