Cette réunion mercredi est distincte de celle organisée jeudi 20 mars avec les négociateurs retraites des centrales syndicales dans le cadre du « conclave » voulu par François Bayrou.
« La discussion nous semble fermée après la déclaration du Premier ministre » dimanche 16 mars écartant un retour de l’âge de départ à 62 ans, « je ne vois pas de quoi on pourrait discuter », a déclaré à l’AFP Sylviane Brousse, l’une des responsables de la CGT Fonction publique.
Hormis la CGT, première force syndicale dans la fonction publique, Force ouvrière, le deuxième syndicat représentatif, a également confirmé que l’organisation ne participerait pas aux discussions mercredi, « en cohérence avec la confédération qui avait quitté le conclave » dès le premier rendez-vous, a précisé à l’AFP le secrétaire général de FO fonction publique, Christian Grolier.
Parmi les huit syndicats représentatifs dans la fonction publique, Solidaires a également annoncé qu’il ne participerait pas à la discussion sur les retraites des fonctionnaires prévue mercredi, dénonçant « un simulacre de négociation ».
Le gouvernement a supprimé « toute marge de manœuvre », et « en conséquence, Solidaires ne se rendra pas à la réunion du conclave de mercredi 19 mars. Seule une mobilisation sera à même d’imposer le sujet au Gouvernement », affirme le syndicat dans un communiqué.
L’organisation patronale U2P, qui représente artisans, commerçants et professions libérales, a également annoncé son départ mardi, estimant notamment pas « sérieux » d’envisager un retour de l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans.
Le Premier ministre, qui avait rouvert en janvier le dossier de la réforme des retraites, a confié aux partenaires sociaux la tâche de trouver un nouvel équilibre du système et de rediscuter « sans aucun totem » ni « tabou » sur le départ très contesté à 64 ans.
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