Le nombre de mineurs pris en charge, qui porte sur la France entière (hors Mayotte), représente 2,04 % de la population des moins de 18 ans, selon cette estimation établie par l’ONPE à partir de plusieurs sources (Drees, Protection judiciaire de la Jeunesse, ministère de la Justice).
Les mesures de protection englobent des situations allant du placement (48,3 %) à des mesures de suivi en milieu ouvert (51,7 %), précise ce rapport remis à la ministre de la Santé et des Solidarités Agnès Buzyn.
Par rapport à 2007, le nombre estimé de mineurs suivis en protection de l’enfance s’est accru de 13 %.
Le nombre de jeunes majeurs concernés par une mesure de prise en charge est estimé à près de 20 900 sur la France entière, ce qui représente 0,9 % des 18-21 ans, un léger recul par rapport à 2015.
Les enfants ayant le statut de pupille de l’État (enfants nés de parents inconnus, orphelins ou ayant perdu tout lien avec leurs parents) étaient 2 626 fin 2016 (+ 0,4 %).
Sur ce total, le nombre d’enfants pupilles de l’État confiés à une famille en vue de leur adoption a diminué de 2 % à 982.
Durant l’année 2016, 1 147 enfants ont quitté le statut de pupille de l’État, suite à un jugement d’adoption, en raison de leur arrivée à l’âge de la majorité ou du fait d’une rétractation.
L’ONPE recense par ailleurs 13 700 agréments d’adoption en cours de validité fin 2016, une baisse de 15 % en un an.
Le nombre de familles attendant de concrétiser leur projet reste ainsi largement supérieur aux adoptions réalisées chaque année : aux 792 adoptions de pupilles de l’État réalisées en France en 2016 selon l’ONPE, i faut ajouter les adoptions à l’étranger mais celles-ci ont fortement diminué ces dernières années (725 hors République démocratique du Congo en 2016 selon le ministère des Affaires étrangères).
Copyright © AFP : « Tous droits de reproduction et de représentation réservés ». © Agence France-Presse 2018