Le président de la collectivité, Guy-Dominique Kennel (UMP), a signé vendredi 13 septembre un arrêté stipulant cette suspension, qui « pourra être révoqué à tout moment si l’État s’engage par écrit à inverser la situation actuelle ».
Le Bas-Rhin fait face selon le conseil général à une « explosion » des arrivées de mineurs étrangers. « Ils étaient 405 en 2012 et sont encore 254 à l’heure actuelle et le flux d’arrivée se poursuit », a indiqué le département.
« Les capacités d’accueil sont saturées et 132 jeunes mineurs isolés sont actuellement placés à l’hôtel », à la charge du conseil général, « pour un coût de 115 euros par jour et par jeune, sans que nos éducateurs ne puissent les suivre et les accompagner autant qu’il le faudrait, ce qui accroît leur vulnérabilité », a-t-il ajouté.
Selon le conseil général, « certains autres départements français refusent d’accueillir les mineurs isolés étrangers » qui entrent en France par le Bas-Rhin, alors que l’État a fixé un quota par département et un mécanisme de répartition. « Le dispositif national mis en place est opaque : nul ne sait combien de mineurs sont accueillis, ni où ils sont placés », a-t-il déploré, ajoutant que l’État continuait à lui envoyer des jeunes mineurs, sans respecter le quota qu’il a fixé.
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