![[ép. 217] Budgets verts : de quoi parle-t-on vraiment ?](https://www.weka.fr/actualite/wp-content/uploads/2025/01/ep-217-budgets-verts-de-quoi-parle-t-on-vraiment-300x161.png)
![[ép. 216] Commande publique : eForms, mode d’emploi](https://www.weka.fr/actualite/wp-content/uploads/2025/01/ep-216-commande-publique-eforms-mode-d-emploi-300x161.png)
![[ép. 215] L'essentiel de l'actualité juridique durant la trêve des confiseurs](https://www.weka.fr/actualite/wp-content/uploads/2025/01/ep-215-l-essentiel-de-l-actualite-juridique-durant-la-treve-des-confiseurs-300x161.png)
Le lundi 13 janvier 2025, Rachida Dati a signé la première convention du ministère de la Culture avec le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP). Objectif : « approfondir et amplifier la dynamique engagée par le ministère depuis de nombreuses années en faveur de l’emploi des personnes handicapées. »
Cette politique « résolument inclusive » se décline dans le cadre d’un Plan Handicap pour la période 2025-2027. Afin de mener à bien les actions de ce plan, la convention conclue entre le FIPHFP et le ministère de la Culture prévoit un budget prévisionnel d’un peu plus de 3,4 millions d’euros, financé pour moitié par le FIPHFP.
Le Plan Handicap du ministère de la Culture s’articule autour des huit axes d’action suivants.
Axe 1 : Recrutement des travailleurs en situation de handicap
Le recrutement sans discrimination constitue « un enjeu fondamental » pour le ministère de la Culture, qui poursuit l’atteinte d’au moins 6 % d’agents bénéficiaires de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (BOETH).
Axe 2 : Reclassement et reconversion des personnes déclarées inaptes
« Le plan prévoit d’apporter des réponses concrètes aux enjeux de prévention et d’accompagnement de ses agents et agents déclarés inaptes », assure le ministère de la Culture.
Axe 3 : Maintien en emploi
Le ministère souhaite développer son action au plus près de ses agents et agentes dans le cadre de la mobilisation des aides à l’aménagement du poste de travail et de la compensation du handicap, afin d’assurer leur maintien dans l’emploi et de leur permettre de développer leur parcours professionnel tout au long de leur carrière.
Axe 4 : Formation des agents et des acteurs
Sur le terrain de la formation, l’enjeu est double :
- créer un cadre de travail accueillant grâce à la formation des acteurs RH, des managers, des collectifs de travail ;
- sécuriser les parcours des agents et des agentes en situation de handicap, en leur permettant d’accéder aux offres de formations.
Axe 5 : Communication, sensibilisation, formation
Le ministère de la Culture entend renforcer l’information, la sensibilisation et la communication pour faire évoluer le regard sur le handicap et accompagner la mise en œuvre de sa politique handicap. Dans ce cadre, le ministère souhaite maintenir la démarche participative qu’il a initiée, en particulier auprès de ses agents et agentes en situation de handicap. Une attention particulière sera également portée en faveur de la communication externe du ministère, afin de lever l’autocensure de candidats potentiels et des acteurs du handicap.
Axe 6 : Accessibilité numérique
Le ministère de la Culture est engagé dans la démarche de mise en accessibilité des environnements numériques. Le conventionnement avec le FIPHFP doit lui permettre d’intensifier son action en faveur d’une accessibilité numérique toujours plus inclusive et d’accompagner la montée en compétence de ses experts internes.
Axe 7 : Actions innovantes
Le ministère de la Culture entend, notamment, mobiliser la création artistique afin de participer au changement de regard sur le handicap au sein du ministère, avec la valorisation de représentations théâtrales et cinématographiques incluant des artistes en situation de handicap et la production d’une documentation interne en Facile à lire et à comprendre (FALC).
Axe 8 : Achat responsable
Le ministère veut intensifier sa politique d’achats auprès des structures du secteur protégé et adapté, telles que les entreprises adaptées (EA) et les établissements et services d’aide par le travail (ESAT).
