Cette aide d’urgence comprend une prise en charge partielle du coût de transport des fourrages (foin, enrubannage, paille) ou des aliments de substitution (pulpe de betterave, de pomme de terre), qui s’élèvera à 10 centimes d’euros par tonne et par kilomètre, a précisé dans un communiqué le président UDI du conseil départemental, François Sauvadet.
« Un effort particulier sera également demandé aux services départementaux chargé de l’instruction de ces dossiers et de tous ceux déposés par la profession agricole afin de garantir la rapidité et l’efficacité de leur traitement », a ajouté M. Sauvadet, en précisant qu’en Côte-d’Or, où 230 000 têtes de bétail sont à nourrir, les pertes de rendement pour les maïs sont estimées entre « 50 % » et « 70 % ».
L’assemblée départementale a également adopté un vœu réclamant la reconnaissance du caractère de calamité agricole pour les dommages causés par la sécheresse.
Selon la préfecture de Côte-d’Or, « des niveaux encore préoccupants sont observés dans les cours d’eau » du département, entraînant le maintien de la vigilance et des mesures de restriction de l’usage de l’eau prises durant l’été.
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