« L’investissement, qu’il soit privé ou public, joue un rôle décisif dans le développement de nos sociétés », souligne le CESE dans un avis rendu mardi 17 juillet et intitulé « L’investissement public : malgré les difficultés, une priorité« .
La maîtrise de la dépense publique exige des « investissements soigneusement choisis » tandis que l’investissement public « doit également contribuer à permettre la transition vers un modèle économique durable et plus efficace en matière d’économie d’énergie et/ou d’émission de CO2 », précise le Conseil. « Dans un contexte de crise et de réduction nécessaire de la dette, il importe néanmoins de maîtriser la dépense publique tout en préservant les dépenses d’avenir, voire en les augmentant, à la fois pour répondre aux attentes de nos concitoyens et pour renforcer le rôle contra-cyclique des politiques publiques », estime le CESE.
L’investissement public dans un contexte de fortes dépenses publiques est « pleinement justifié » s’il permet notamment de « préparer l’avenir avec des projets que le secteur privé est dans l’incapacité d’entreprendre, faute de retour financier suffisant », estime le CESE.
En France il se situe à un niveau élevé et sa part dans le produit intérieur brut (PIB) est restée stable depuis une trentaine d’années, un peu au-dessus de 3 %. L’État a maintenu le montant de ses investissements et les collectivités locales ont accru les leurs : leur part dans le total est passée de 44,3 % en 1950 à 71,5 % en 2010, rappelle le Conseil.
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