Cette enquête, menée en partenariat avec la Caisse nationale des associations familiales (Cnaf) d’avril à juin 2012 auprès de 1 000 familles ayant répondu à un questionnaire, révèle qu’avant la naissance d’un premier enfant, 44 % des couples souhaitaient avoir deux enfants, 30 % en voulaient trois et 14 % quatre.
Après une première naissance, près de 75 % d’entre eux – en grande majorité des personnes qui désiraient plus de deux enfants – ont revu leurs prétentions à la baisse, indique l’étude.
Cette baisse du nombre d’enfants désiré se traduit dans la taille finale des familles : en effet, 48 % des familles ont finalement deux enfants, 23 % en ont trois et seulement 3 % en ont quatre, soit onze points de moins que le projet initial.
Au final, parmi les parents n’ayant pas prévu d’avoir d’autres enfants (70 % des répondants), 68 % d’entre eux n’ont pas eu le nombre d’enfants qu’ils souhaitaient initialement : 53 % en nt eu moins que prévu et 15 % davantage.
Ceux en ayant eu moins que prévu expliquent ce décalage par le fait qu’ils se sentent trop âgés (33 %). 28 % des répondants citent l’exiguïté de leur logement et 28 % évoquent le coût lié à l’éducation d’un enfant supplémentaire.
Pour 22 % des répondants, la difficulté de concilier vie professionnelle et vie familiale a constitué un frein.
Concernant les parents qui ont eu plus d’enfants que prévu, les explications varient : pour 44 %, leur choix a évolué au fur et à mesure des naissances. Pour 27 % d’entre eux, le désir d’avoir un garçon ou une fille a joué un rôle. Un quart des couples ont été surpris par des naissances non prévues.
Texte de référence : Étude sur le désir d’enfant en France, Unaf, janvier 2014
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