Le gouvernement envisage également de voir la portion de gaz renouvelable, issu de la méthanisation, atteindre 10 % de la consommation globale à la même date, ainsi que 38 % de chaleur renouvelable et 15 % de carburants non fossiles. « Si on ne fait rien, ce sera pour une part de l’importation d’huile de palme », reconnaît cependant M. de Rugy sur les carburants « mais on souhaite développer en France et en Europe d’autres cultures pour faire des agrocarburants, comme le bioethanol avec de la betterave ».
Le ministre de l’Écologie a également rappelé les objectifs de baisse de consommation des énergies fossiles, « de 40 % d’ici à 2030 », avec pour ambition que cela soit partagé entre les foyers et le transport, notamment via un « objectif de 20 % des ventes pour les voitures électriques ».
Il a réitéré aussi la volonté gouvernementale de mettre en place « des mesures d’accompagnement notamment une prime à la conversion appliquée aux chaudières » afin d’accélérer l’abandon du fioul dans les logements privés et bâtiments publics. Répondant aux critiques émanant notamment des « gilets jaunes », François de Rugy a assumé la politique fiscale gouvernementale, tout en rappelant les mesures prévues et celles envisagées à l’avenir.
« Nous travaillons à de nouveaux outils de financement » d’achat de voitures neuves peu polluantes, « nous négocions avec les constructeurs automobiles pour qu’ils fassent un effort sur les prix et doublent l’aide de l’État », a précisé le ministre.
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