« Nous garderons des contrats aidés, mais ils seront mieux ciblés », a redit Mme Pénicaud, alors que la baisse du nombre de ces contrats mécontente notamment des collectivités locales, comme la région Bretagne qui a réclamé lundi 4 septembre un moratoire sur le gel de ces emplois.
La ministre a précisé qu’elle avait confié une mission à Jean-Marc Borello, président du groupe SOS (Économie sociale et solidaire) pour voir « quels sont les dispositifs actuels qu’il faut renforcer ou qu’il faut modifier ». Les conclusions de cette mission seront rendues « d’ici la fin de l’année », a-t-elle précisé.
Elle a rappelé que « les priorités » avaient été transmises aux préfets pour « cibler » les associations et les communes qui interviennent « dans le domaine de l’urgence sanitaire et sociale » ou du « handicap ».
« Est-ce que c’est normal que ce soient des demandeurs d’emplois qui – de façon récurrente, en changeant tous les six mois ou un an le demandeur d’emploi, sans qu’il ait l’espérance d’être embauché – s’occupent des cantines scolaires ? », a-t-elle demandé, estimant qu’il fallait « trouver des solutions plus dignes pour les personnes ».
Le Premier ministre Édouard Philippe a confirmé dimanche 3 septembre qu’il y aurait « l’an prochain nettement moins de contrats aidés » qu’en 2017. « Nous voulons progressivement réduire le nombre des contrats aidés et développer la formation », a-t-il dit lors de l’émission Questions politiques de Franceinfo/France Inter/Le Monde.
Trois secteurs resteront prioritaires pour ces emplois aidés : l’accompagnement des enfants handicapés, l’Outre-mer et les secteurs d’urgence sanitaire et sociale, a-t-il rappelé.
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