« Dans le cadre du rapprochement des régions, la loi prévoit au regard de l’augmentation de la population d’accroître les indemnités des élus. À titre d’exemple, le plafond d’un conseil régional serait passé de 2 200 euros bruts à 2 600 euros », a expliqué la nouvelle présidente socialiste Carole Delga.
« Ceci est justifié par l’accroissement du travail (…), des distances. Cependant, je sais les difficultés de nos concitoyens, je connais leurs efforts. Je partage cette conviction : la contribution de tous est nécessaire (…). À commencer par les élus qui se doivent de montrer l’exemple », a ajouté la présidente, qui limitera sa propre rémunération à 2 970 euros bruts, ce qui s’ajoutera à ses indemnités de députée.
Le texte voté par les conseillers prévoit une « baisse » de 14 % par rapport à ce que les élus auraient touché s’ils avaient accepté l’augmentation.
Ainsi, l’indemnité de base restera quasiment à son niveau initial (2 280 euros) et « ne sera pas augmentée pendant six ans », selon le texte voté. Le FN avait déposé un amendement prévoyant une baisse des indemnités pouvant aller jusqu’à 30 %.
Le conseil régional va ainsi réaliser une économie d’un million d’euros par an, soit six millions sur la mandature, a indiqué Mme Delga, précisant qu’il y aura aussi 3 millions d’économies par rapport à la précédente mandature, en raison notamment d’un nombre moindre de vice-présidences (15 au lieu de 30).
L’assemblée a en outre pris des mesures contre l’absentéisme. Outre les absences autorisées, au titre notamment de représentations officielles ou d’impérieuses nécessités, une non-présence pourrait entraîner une réduction des indemnités comprise entre 10 % et 50 %, selon le nombre d’absences.
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