Cette modification du calendrier, selon le ministre, est destinée à éviter trop de scrutins en 2014, année d’élections municipales, européennes et sénatoriales.
Mais pour l’opposition, qui espère rafler des sièges lors des prochains scrutins locaux, ce report des élections vise en fait à limiter une défaite de la gauche aux sénatoriales de septembre 2014, puisque les élus départementaux et régionaux font partie des grands électeurs désignant les sénateurs, aux côtés des représentants des conseils municipaux.
Les conseillers départementaux et régionaux ne représentent qu’une part très minoritaires des grands électeurs, a rétorqué Manuel Valls durant le débat.
Cette mesure fait partie du projet de loi instituant par ailleurs le scrutin binominal paritaire aux élections départementales, avec un ticket homme-femme dans des cantons deux fois plus grands, dont l’Assemblée achevait l’examen vendredi et qui sera soumise à son vote mardi prochain. Le texte repartira ensuite au Sénat, qui l’avait rejeté en première lecture.
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