Selon l’enquête, la grande majorité (89 %) des adolescents est consciente des risques auxquels ils peuvent être confrontés. Ainsi 93 % des ados déclarent avoir reçu au cours de leur scolarité des informations sur la sécurité routière, 85 % sur la sexualité, 72 % sur le cannabis, 69 % sur l’alcool. Néanmoins, les jeunes regrettent de ne pas avoir eu de prévention sur les risques « sociaux » comme le suicide (73 %) ou le harcèlement (63 %).
D’après les jeunes interrogés, l’information concernant l’anorexie et la boulimie et l’homosexualité a fait également défaut (selon respectivement 74 et 72 % d’entre eux). 38 % affirment n’avoir eu aucune sensibilisation sur le bon usage d’internet. Même si les adolescents ont une bonne connaissance des comportements à risques, peu déclarent les adopter.
Alcool, addictions et rapports non protégés ne concerne qu’un adolescent sur cinq, d’après l’enquête. Dans les douze derniers mois, 19 % des jeunes interrogés reconnaissent avoir bu jusqu’à l’ivresse, dont 17 % chez les filles et 20 % chez les garçons. 13 % déclarent avoir pris des drogues et 11 % avoir eu des rapports sexuels non protégés.
Malgré le contexte difficile (crise, chômage…), les adolescents continuent d’aller bien : 85 % affirment pouvoir facilement parler avec leurs parents et autant assurent savoir à qui s’adresser en cas de difficultés personnelles. De plus, 72 % se sentent bien à l’école, même si par ailleurs 45 % disent se sentir souvent sous pression et 23 % se disent victimes de violences à l’école (souvent, parfois ou rarement).
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