Ils étaient 300 selon la police, 600 d’après les syndicats, à manifester leur refus de la réforme devant l’Inspection académique, à l’appel commun de plusieurs syndicats d’enseignants et de parents d’élèves. « Nous demandons à ce qu’il n’y ait aucune mise en place des rythmes à la rentrée », a déclaré à l’AFP Luc Bénizeau, secrétaire départemental adjoint du Snudi-FO, qui appelle à une journée de grève dans les écoles du département le 19 juin prochain. « Ni Peillon, ni Hamon », a-t-il ajouté, en référence au texte de l’ancien ministre de l’Éducation nationale organisant le retour à la semaine de neuf demi-journées, et à celui plus récent de son successeur permettant des assouplissements. « Le décret Hamon est encore pire. Il transfère tout dans les mains des maires, ce qui ne garantit pas l’égalité de traitement », s’inquiète-t-il.
Le Val-de-Marne est le seul département où aucune commune n’a souhaité mettre en œuvre cette réforme contestée à la rentrée 2013. Selon les syndicats, seulement quatre villes ont prévu de passer à la semaine de 4,5 jours en 2014. Selon Pascal Provent, conseiller municipal à l’Haÿ-les-Roses, « cela coûte trop cher et engendre une désorganisation pour les familles, les associations ». « Il y a une unanimité contre cette réforme », a-t-il résumé.
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Rythmes scolaires : l'expérimentation des 4,5 jours à l'école Sanquer, à Brest (2009-2013)
Retour sur l’expérimentation de la semaine de 4,5 jours qui débute à l’école Sanquer en septembre 2009. Elle concerne 7 classes, soient 170 élèves.