« C’est urgent, la semaine continue de cinq jours fait que les enfants sont fatigués à partir du mercredi et un enfant fatigué n’est pas un enfant réceptif », a considéré lors d’une conférence de presse M. Grosdidier (LR), qui a succédé au socialiste Dominique Gros fin juin.
L’élu a rappelé que les parents d’élèves et les enseignants s’étaient majoritairement prononcés en faveur du retour de la semaine de quatre jours « dans toutes les enquêtes d’opinion ».
Élu le 28 juin et installé début juillet, « il était tout simplement impossible de changer le rythme scolaire pour le 1er septembre », a-t-il souligné, précisant que la réorganisation des rythmes scolaires était une promesse de campagne.
« Notre préoccupation principale, c’est de ne pénaliser aucune famille qui s’est organisée en fonction des cinq jours : les familles qui ont besoin que les enfants soient pris en charge le mercredi matin auront une solution à l’école ou juste à côté », a-t-il assuré.
M. Grosdidier a consulté l’Éducation nationale et « il n’y a aucune incidence sur le plan pédagogique ».
Les conseils des 33 écoles élémentaires et 35 maternelles de la ville, ce qui représente 9 600 élèves, seront consultés.
La réforme du rythme scolaire adoptée en 2013, qui prévoyait le retour de la semaine de quatre jours et demi à l’école, avait été assouplie quatre ans plus tard pour permettre aux communes de revenir à la semaine de quatre jours.
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