« Nous allons, en direction de la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, en direction du ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye, interroger un certain nombre d’aspects de Parcoursup », a-t-il déclaré.
Lancé en 2018, le tableau de bord Parcoursup recueille les vœux d’orientation des élèves de Terminale, ou des étudiants voulant se réorienter, et leur propose des affectations dans des formations. Il a suscité de nombreux débats depuis sa création.
« Quand une région accueille quelqu’un qui vient de 200 ou 300 kilomètres, d’une autre région, parce que l’algorithme national en a décidé ainsi, la personne fait sa formation et puis elle repart », a soutenu l’élu socialiste, président de la commission Éducation, formation, orientation et emploi de Régions de France.
« Nous voulons, sur cet angle et sur d’autres, que Parcoursup soit interrogé, et on se saisit du changement de ministre pour aborder ces sujets avec beaucoup de détermination », a ajouté François Bonneau.
« On aura beau faire toutes les technologies qu’on veut, tous les algorithmes qu’on veut, les plus fins, les plus subtils, les plus colorés, ça ne remplacera jamais en totalité l’échange humain, des regards qui se croisent, et ça me paraît fondamental », a-t-il ajouté.
Les lycées et la formation professionnelle font partie des compétences des exécutifs régionaux.
« Aujourd’hui, vous avez des jeunes qui ont des parcours de plus en plus bigarrés, de plus en plus erratiques. Parce qu’ils ont eu un passage à vide, parce que dans leur famille, il s’est passé ça, etc. Il faut être capable de les entendre, de comprendre le fait qu’ils ont changé de filière, qu’ils ont essayé », a ajouté François Bonneau.
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