La FAS constate tout d’abord que « les difficultés ne se règlent plus seulement par l’échange et la conciliation, ce qui explique le recours à la judiciarisation ».
Par ailleurs, l’émergence de situations de conflits, entre enseignants et hiérarchie notamment, « est sans doute significative de la dégradation du climat dans l’école, de la pression et du manque de dialogue ».
Les agressions verbales (insultes, menaces, diffamation) représentent 61 % des cas, les agressions physiques (graves ou légères), 12 %. Le harcèlement moral compte pour 7 % des dossiers suivis par la protection juridique professionnelle et le « préjudice informatique » pour 2 %. Au total, l’organisation dénombre, entre le 1er septembre 2008 et le 31 août 2009, 3 151 dossiers ayant nécessité une suite juridique et 1 524 situations réglées à l’amiable, soit 4 765 dossiers traités.
Dans les dossiers traités par la fédération, les établissements concernés sont pour 38 % des écoles primaires et 28 % des collèges. Les écoles maternelles et les lycées représentent respectivement 15 % et 14 % des affaires. Dans 47 % des litiges, c’est un parent d’élève ou un proche de la famille qui est impliqué. Les élèves, ou anciens élèves, représentent 27 % des tiers impliqués, les collègues ou la hiérarchie, 16 % (soit la moitié des cas de harcèlement moral).