« Ces dernières années, on a beaucoup axé les interventions autour des jeunes filles. Il faut réinventer des choses autour des garçons, moins bien placés en terme de décrochage scolaire, de qualification, d’accès à l’emploi, etc. », a déclaré Naïma Charaï lors d’un entretien avec l’AFP. « Il faut également accompagner les parents dans le suivi de l’éducation de leurs enfants, sans être dans la sanction ni l’assistanat », a-t-elle ajouté. Naïma Charaï a été nommée le 5 octobre à la tête de l’Agence pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acsé)
Cette conseillère régionale d’Aquitaine, proche de l’aile gauche du PS et des Verts, souhaite également renforcer les programmes de lutte contre les discriminations.
Face à la crise du bénévolat et au vieillissement des leaders associatifs – 40 ans en moyenne -, l’Acsé veut aussi « remobiliser de nouveaux cadres associatifs ». Dotée d’un budget de 392 millions d’euros en 2012, l’Acsé, créée en 2006, est « le financeur de la vie associative des quartiers », selon Mme Charaï. Environ 12 000 associations ont bénéficié de ses crédits cette année, avec des subventions moyennes allant de 5 000 à 6 000 euros.
Pour aller plus :
Livre blanc
Évaluer l'impact de la politique de la ville sur un quartier
La politique de la ville consiste en un ensemble de moyens destinés à favoriser l’insertion des habitants des villes et en particulier des quartiers présentant des difficultés d’ordre socio-économique. Mais comment évaluer ...