Cette convention succède au dispositif transitoire mis en œuvre en 2009, par Luc Chatel et Nadine Morano, avec des associations pour assurer la continuité du service rendu par les auxiliaires de vie scolaire (AVS). Elle doit permettre aux associations signataires, et ce pour trois ans, de poursuivre le recrutement de 480 AVS sous statut d’assistant d’éducation et dont le contrat arrive à terme. En retour, ces associations percevront une indemnisation constituée de la prise en charge totale des frais inhérents aux salaires ainsi que d’un pourcentage des frais de gestion des associations.
Le ministère assure que ce dispositif permettra de garantir la continuité d’accompagnement des enfants handicapés « dans le temps et dans l’espace ». Quant aux associations, si cette convention constitue « un premier pas », elle ne règle pas le passif du dossier, à savoir « l’idée de professionnalisation et de création d’un métier d’accompagnant ». Elles devraient d’ailleurs, très prochainement, se constituer en collectif national « pour compter davantage dans les négociations avec le gouvernement ».