« Lorsque les maires demanderont un ralentissement de la vitesse de circulation dans les agglomérations traversées, je leur donnerai cette responsabilité-là », a annoncé la ministre sur Europe 1, promettant de « donner davantage de pouvoir d’autonomie aux élus locaux » sur ce sujet.
Cette annonce, qui sera faite « à la rentrée », répond à la demande de « maires des grandes agglomérations traversées par des autoroutes et qui subissent des pics de pollution », a expliqué la ministre jointe par téléphone pendant une tournée en Afrique australe pour préparer la COP 21.
Dimanche, son cabinet avait indiqué que Ségolène Royal était favorable à l’idée d’abaisser à 90 kilomètres/heure la vitesse sur les autoroutes traversant les villes, comme le demande le maire de Valence (Drôme).
Le maire de Valence, Nicolas Daragon (Les Républicains), a fait une demande en ce sens au ministère le 17 juillet, selon l’élu.
Sa ville est traversée par l’A7, « l’autoroute du soleil », très fréquentée pendant les vacances, mais aussi le reste de l’année, en raison de sa position stratégique en vallée du Rhône. Actuellement, la vitesse y est déjà réduite de 20 km/h, à 110 km/h.
Selon le maire de Valence, une quinzaine de villes en France seraient concernées, avec des autoroutes passant à moins de 300 mètres du centre.
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