Après Séoul en 2015, Le Cap ou Vancouver, la capitale française est ainsi considérée comme « un modèle », « grâce à sa vision ambitieuse et une capacité certaine à entraîner entreprises, société civile et les autres villes du monde dans son sillage », explique l’ONG dans un communiqué.
La ville, qui a accueilli fin décembre la conférence de l’ONU sur les changements climatiques (COP21), a mis en place un « plan climat » dès 2007, avec pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 75 % d’ici 2050 par rapport au niveau de 2004.
Elle a créé l’Agence Parisienne du Climat, qui depuis 2011 contribue à la rénovation du bâti et à y associer les habitants.
La municipalité soutient les véhicules de livraison propres, les centres de production de biogaz pour la conversion des déchets en carburant, a lancé en 2013 un cadastre permettant à chacun de voir si son toit est assez bien orienté pour accueillir un panneau solaire, liste aussi le WWF.
Sélectionnée parmi 18 villes finalistes de ce « Challenge Earth Hour », « la candidature de Paris a séduit le jury par sa politique volontariste, innovante et participative », dit Pascal Canfin, directeur général du WWF France, pour qui « c’est une reconnaissance de sa place nouvelle prise parmi les villes leaders en matière environnementale ».
« Les villes ont toujours été à l’avant-garde du changement », a réagi dans un communiqué la maire (PS) Anne Hidalgo. « Ce sont les citoyens qui sauveront le climat (…) À ce titre, le combat environnemental est un combat social : un combat contre l’inculture qui détruit à la fois l’inné et l’acquis de l’humanité ».
Parmi les villes finalistes, le jury a notamment remis des mentions spéciales à Belo Horizonte (Brésil), Quito ou Boulder dans le Colorado.
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