Mobilité, alimentation, biodiversité, énergie, déchets : en 2030, Nancy souhaite devenir un territoire exemplaire en matière écologique. Pour y parvenir, le maire a lancé une grande concertation, afin d’imaginer et de construire collégialement le projet. Le travail pourra être engagé aussi bien sur l’immobilier, l’architecture, le végétal et la biodiversité, les matériaux, la qualité de l’air… Pendant un an, habitants, experts, associations, entreprises, pouvoirs publics, services municipaux… sont appelés à participer à cette réflexion sur la transition écologique. Divers événements (sensibilisation, réunions de quartier, débats publics…) ont lieu un peu partout et des équipes mobiles partent à la rencontre des Nancéiens. La plateforme www.osons.nancy.fr a été créée pour recueillir les propositions de tous. À l’issue de cette réflexion, une synthèse et un plan d’actions 2019-2030 seront soumis au vote du conseil municipal, en février 2019, date à laquelle la commune publiera son programme « Cap sur Nancy 2030, la ville écologique ».
L’université de Lorraine apporte le cadrage scientifique indispensable aux propositions politiques et citoyennes. Par ailleurs, depuis fin mars, un conseil d’orientation de la transition écologique (Coten) réunit dives experts universitaires, ainsi que des institutionnels et des élus. Son rôle : diagnostiquer la situation environnementale de la ville, procéder à diverses auditions, proposer des initiatives et valider la « feuille de route » de la transition écologique, avec des objectifs chiffrés et des recommandations de projets. Le Coten donnera également son avis et son aval sur les actions proposées autour des sept thématiques de la transition écologique, sur lesquelles la consultation est ouverte (cf. encadré).
Axée sur la co-construction, la plateforme est développée en logiciel libre. Au 28 juillet, elle avait déjà recueilli 102 propositions.
Marie Gasnier
Un débat autour de sept thèmes
|