Dans la foulée du plan vélo et marche 2023-2027 et à la suite des États généraux de la filière économique du vélo du 15 novembre 2022, l’État et France vélo ont signé, fin juin 2024, le contrat de la filière économique du vélo. Pour les signataires, le vélo représente, à la fois, « un secteur économique à part entière » (plus de 47 000 équivalents temps plein pour les seuls emplois directs) et « une réponse aux enjeux d’aujourd’hui ». Ils entendent « porter une vision commune et des actions au service du développement » des différents segments d’activité autour du vélo dans tous les territoires.
L’objectif de cette filière est de favoriser les coopérations entre les acteurs économiques du vélo pour renforcer et valoriser l’ensemble de l’écosystème vélo français, résument ses promoteurs. Pour concrétiser son ambition, la filière a défini 22 projets. À savoir : 16 projets prioritaires qu’elle souhaite mettre en œuvre, avec le soutien de l’État et de ses agences, dans les trois années à venir et 6 projets à plus long terme. Parmi ces projets, sont à noter : le développement de l’assemblage de cycles en France, le renforcement des dispositifs de formation ou encore le développement de l’usage du vélo dans les trajets domicile-travail. Ces projets répondent à quatre enjeux majeurs, estiment les promoteurs de la filière : la réindustrialisation et l’innovation, la transition écologique, l’attractivité de la destination France et l’attractivité des emplois et des formations, l’évaluation et la communication.
Voici les objectifs 2030 de la filière :
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- 2 millions de vélos produits en France, dont 1,4 million en 2027 ;
- 300 000 cadres fabriqués en France ;
- 100 000 emplois dans la filière vélo ;
- 100 000 km de pistes cyclables ;
- première destination de vélo tourisme en Europe ;
- 20 000 établissements « Accueil vélo ».
Ce contrat constitue donc « une réponse au besoin de développement d’une filière exemplaire et ambitieuse, capable d’accompagner le développement du vélo dans tous les territoires, à la hauteur des enjeux environnementaux, avec le soutien de l’État », insistent les porteurs de cette nouvelle filière. Et d’ajouter : « Nous avons la capacité d’écrire ensemble une nouvelle histoire économique du vélo en France, comme une des réponses indispensables à l’urgence climatique, aux défis de la sobriété énergétique et de santé publique ».