Début août, Emmanuel Macron avait annoncé que l’État avait trouvé un accord avec les départements, en débloquant 80 millions d’euros pour les aider à verser cette prime aux professionnels concernés, qui viennent en aide aux personnes âgées ou handicapées et ont joué un rôle essentiel pendant la crise sanitaire.
Cette prime, qui devrait atteindre 1 000 euros pour un salarié à temps plein, sera versée « avant Noël », avait précisé le chef de l’État.
En juillet, seuls 19 départements sur 101 avaient accepté de verser cette prime, mais depuis que l’État leur a promis d’en financer la moitié, ils sont à ce jour 74 à s’être engagés dans cette démarche, s’est félicitée Mme Bourguignon devant la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale.
Cette manière de procéder avec les collectivités « fonctionne », a poursuivi Mme Bourguignon, qui a dit « envisager la même méthode » pour parvenir à des revalorisations salariales pérennes pour les salariés du secteur.
« Nous travaillons en concertation » avec les conseils départementaux, pour « faciliter » des augmentations de salaire, sans rien « imposer », a-t-elle dit. Le but est d’éviter des « disparités de traitement » avec les salariés des maisons de retraite dépendant de la fonction publique hospitalière, qui eux ont eu droit à des revalorisations dans le cadre du Ségur de la santé.
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