La politique d’ouverture des données publiques menée par le gouvernement depuis deux ans connaît un bilan positif, a déclaré la ministre lors de sa communication en Conseil des ministres, insistant par la même occasion sur l’impératif d’ouvrir les données publiques car il s’agit « d’un outil au service de la démocratie, du redressement productif et de la créativité de notre pays ».
Lancé en décembre 2013, le portail data.gouv.fr est le premier site au monde à proposer aux usagers d’enrichir et d’améliorer les données disponibles, et également d’en déposer de nouvelles.
De même, la décision d’adhérer au « partenariat pour un gouvernement ouvert » (OGP) le 24 avril dernier, annoncée lors de la Conférence de Paris sur l’Open data et le gouvernement ouvert, a été saluée par les partenaires internationaux.
Pour la ministre, il est nécessaire d’accélérer le mouvement engagé vers l’Open data et d’élaborer une pratique interministérielle d’utilisation des données car « ces données publiques sont autant de ressources pour trouver des économies intelligentes, améliorer l’efficacité des politiques publiques et développer de meilleurs services pour nos concitoyens ».
Premier État européen à se doter d’une fonction d’administrateur général des données (chief data officer), expérimentée dans de nombreuses entreprises et collectivités locales, notamment aux États-Unis, la France fait preuve d’une belle innovation publique.
Autorisé à connaître les données détenues par l’administration de l’État et ses opérateurs, cet administrateur aura pour mission :
- d’organiser une meilleure circulation des données dans l’économie comme au sein de l’administration ;
- dans le respect de la vie privée et des différents secrets légaux ;
- de veiller à la production ou à l’acquisition de données essentielles ;
- de lancer des expérimentations pour éclairer la décision publique ;
- de diffuser outils, méthodes et culture de la donnée au sein des administrations et au service de leurs objectifs respectifs.