« Les achats de l’État, ce sont des montants considérables, et leur efficacité est un enjeu de bonne gestion publique », a déclaré le ministre sur RTL.
Une enquête du journal Aujourd’hui/Le Parisien, publiée fin octobre, chiffre la facture annuelle à plus de 150 milliards d’euros.
Elle montre qu’il est aisé de trouver en magasin des articles (stylos, chaises…) bien moins onéreux que l’équivalent proposé dans les catalogues de ces centrales.
« Quand on voit des achats de fournitures de bureau (…) être payés plus cher que ce qu’on pourrait avoir si on l’achetait soi-même au supermarché, ça questionne », a poursuivi le ministre.
À titre d’exemple, le BIC 4 couleurs est à 2,26 euros TTC dans un de ces catalogues, contre 1,59 euro dans un hypermarché.
Le ministre a annoncé avoir « diligenté une mission » de l’Inspection générale des finances (IGF) à ce sujet, « pour comprendre comment fonctionne ce mécanisme de centrale d’achat ».
« Je veux optimiser pour que ça coûte moins cher aux contribuables », a-t-il assuré, car « on ne peut pas demander aux Français de participer à l’effort collectif et en même temps ne pas être efficace dans la gestion des deniers publics partout dans le service de l’État ».
M. Saint-Martin a, par ailleurs, confirmé l’embauche en 2025 de « plusieurs dizaines » de douaniers, dont l’effectif actuel est d’environ 16 500.
« Il nous faut renforcer leur présence » car « ils font un travail remarquable dans la lutte contre le narcotrafic », qui est « un fléau », a indiqué le ministre. « c’est une priorité du gouvernement », a-t-il ajouté, « nous devons en faire une ultra-priorité ».
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