« Ce sont eux les meilleurs représentants de leur quartier et de leur quotidien », a-t-il lancé devant des acteurs du secteur (élus, État, associations, bailleurs) réunis à Paris pour faire le point à mi-parcours de cette concertation. « Si on ne leur en donne pas les moyens (…), on ne peut pas leur reprocher de ne pas s’impliquer plus », a-t-il ajouté, en annonçant qu’il participerait, en janvier, à quatre réunions publiques pour « entendre leurs préoccupations et leurs préconisations ».
Les conclusions de ces réunions seront intégrées à celles des trois groupes de travail qui planchent depuis la mi-octobre pour trouver les moyens d’agir plus efficacement dans les banlieues les plus nécessiteuses. L’ensemble des conclusions seront présentées lors d’un conseil interministériel en février et devraient déboucher sur un projet de loi dans la foulée.
Lors du lancement de la concertation, à Roubaix, la ministre de l’Égalité des territoires, Cécile Duflot, avait invité les habitants à se saisir de cette occasion pour « renverser les tables ». Mais plusieurs voix, dans le milieu associatif et universitaire, avaient critiqué le côté technocratique des discussions.
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