« Depuis la réforme de la protection juridique (…), 400 000 personnes handicapées mentales ont le droit de vote », écrit l’Unapei dans un communiqué. Depuis cette loi, entrée en vigueur en 2009, les personnes sous tutelle, majoritairement des personnes handicapées mentales, ont le droit de vote, sauf avis contraire du juge. Auparavant, la situation était inversée : les personnes sous tutelle ne pouvaient pas voter, sauf exception décidée par le juge. « Mais, pour autant, accèderont-elles au vote en 2012 ? », interroge l’Unapei, qui estime que la présidentielle et les législatives seront des « élections-tests ».
Selon cette fédération d’associations, qui revendique 60 000 familles adhérentes, les personnes handicapées mentales peuvent, par exemple, avoir besoin de la photographie des candidats sur les bulletins, de guides ou de brochures « faciles à lire sur le vote et les élections », de sites internet « faciles à comprendre ».
S’adressant aux candidats comme aux pouvoirs publics, l’Unapei demande également « que les bureaux de vote soient rendus accessibles, que les personnels en charge de l’accueil des électeurs soient sensibilisés et qu’il soit possible, comme le prévoit le Code électoral, qu’une personne handicapée mentale soit assistée pour voter ».
L’Unapei s’est par ailleurs réjouie de l’annonce du Premier ministre, selon laquelle l’autisme sera « grande cause nationale » 2012.
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